Accueillant son homologue ivoirien, hier à sa résidence, Simon Peres, a laissé entendre que Ouattara est un espoir pour l’Afrique libre. Son intervention.
«J’ai eu l’immense honneur de connaître personnellement le Président Houphouët-Boigny. De toutes les personnalités politiques qui ont plus de cinquante ans, je suis le seul qui peux se targuer, bien évidemment à cause de mon âge, d’avoir eu des liens directs avec lui. Ce fut absolument essentiel d’avoir eu ce rapport avec le Président Houphouët, lorsque j’étais Premier ministre. Je me réjouis aussi d’avoir aussi des rapports exceptionnels avec M. Stanley Fischer ici présent. C’est vraiment quelque chose de totalement important. Houphouët-Boigny était, certes, un grand inspirateur, il savait donner de l’inspiration. Mais vous-même, vous êtes des hommes capables de résoudre véritablement les vrais problèmes. Vous êtes pour nous un très, très grand ami, un très grand Africain. Vous êtes devenu aussi le président de l’Union occidentale africaine (CEDEAO, ndlr). Tout cela paraît, à mes yeux, des choses importantes, basées sur la foi que vous avez, qui quelque fois, change les vies. Je suis sûr que vous allez pouvoir ramener l’espoir à l’Afrique. Et, nous ferons tout le nécessaire pour que revienne l’amitié entre nos deux pays. Ces salutations que je vous fais ne sont pas de simples formalités protocolaires. Je pense que nous sommes à l’aube de l’écriture d’un chapitre très important dans l’histoire des relations entre nos deux pays». C.S
Sites historiques de Jérusalem et du Musée de l’Holocauste
Le chef de l’Etat revisite la plus grande “honte de l’Histoire”
Temps fort de la première journée du chef de l’Etat à Jérusalem, hier. Ce fut la visite de certains sites historiques de la ville, dont le «Musée de l’holocauste», au sein du Mémorial de Yad Vashem, bâti en mémoire des victimes juives de la Shoah, perpétrée par les nazis pendant la seconde Guerre mondiale. Accompagné de son épouse, le président de la République s’est rendu à ce lieu de Jérusalem ouest qui reçoit plus d’un million de visiteurs par an. Les yeux cachés derrière des lunettes fumées, Alassane Ouattara n’a pu cacher son émotion après avoir fait le tour de cet imposant site qui surplombe les hauteurs de la Ville sainte. «Avec toute ma compassion, au nom du peuple de Côte d’Ivoire, de la délégation qui m’accompagne et de mon épouse», a-t-il écrit dans le livre d’or, au sortir de la Salle des noms. Difficile de voir ces images cruelles des fourneaux, tous ces cadavres empilés et entassés, pire que des bêtes de somme. Au cours de la visite du musée, les Ivoiriens ont découvert les «objets symboles» de la vie juive avant, pendant et après l’Holocauste et écouter des témoignages de survivants. Ils ont également écouté de nombreux témoignages enregistrés, d’historiens qui racontent cette tragédie, mais aussi des récits de résistants, de survivants. Successivement, le chef de l’Etat et ses collaborateurs ont visité tous les lieux de ce site, vaste comme un quartier. De la Chambre de la mémoire, au Mémorial des enfants en passant par le Musée historique, la Galerie d'art, les Archives, la Vallée des communautés détruites, l’émotion se lisait sur les visages. La brévité du message du chef de l’Etat est sans aucun doute l’expression de ce dégoût que peut ressentir tout être humain, après plus d’une heure de visite dans ces couloirs et allées qui renferment témoignages historiques, documents filmés ou audio, retraçant cette page parmi les plus sombres de l’histoire de l’humanité. On y voit exposées les différentes structurations de la philosophie nazie. Le musée qui se veut non pas un lieu de réminiscence de la vengeance mais, un rappel pour ne pas oublier l’histoire du martyr d’un peuple, retrace la Shoah, avec force détails. La Shoah (catastrophe, en Hébreu), appelée aussi Holocauste, est l'extermination systématique par la philosophie politique nazie d’environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce bilan représente, selon les estimations des historiens, entre cinq et six millions de victimes.
Dans la soirée d’hier, le chef de l’Etat, a planté un arbre (un olivier) dans la Forêt des Nations de Jérusalem, ajoutant son nom à la longue et prestigieuse liste des dignitaires internationaux qui ont planté un arbre dans le bosquet, situé à quelques encablures du mont Herzl et du mémorial de Yad Vashem. Alassane Ouattara a vu là, encore, «le symbole de la continuité des relations entre Abidjan et Tel-Aviv».
C.S.
«J’ai eu l’immense honneur de connaître personnellement le Président Houphouët-Boigny. De toutes les personnalités politiques qui ont plus de cinquante ans, je suis le seul qui peux se targuer, bien évidemment à cause de mon âge, d’avoir eu des liens directs avec lui. Ce fut absolument essentiel d’avoir eu ce rapport avec le Président Houphouët, lorsque j’étais Premier ministre. Je me réjouis aussi d’avoir aussi des rapports exceptionnels avec M. Stanley Fischer ici présent. C’est vraiment quelque chose de totalement important. Houphouët-Boigny était, certes, un grand inspirateur, il savait donner de l’inspiration. Mais vous-même, vous êtes des hommes capables de résoudre véritablement les vrais problèmes. Vous êtes pour nous un très, très grand ami, un très grand Africain. Vous êtes devenu aussi le président de l’Union occidentale africaine (CEDEAO, ndlr). Tout cela paraît, à mes yeux, des choses importantes, basées sur la foi que vous avez, qui quelque fois, change les vies. Je suis sûr que vous allez pouvoir ramener l’espoir à l’Afrique. Et, nous ferons tout le nécessaire pour que revienne l’amitié entre nos deux pays. Ces salutations que je vous fais ne sont pas de simples formalités protocolaires. Je pense que nous sommes à l’aube de l’écriture d’un chapitre très important dans l’histoire des relations entre nos deux pays». C.S
Sites historiques de Jérusalem et du Musée de l’Holocauste
Le chef de l’Etat revisite la plus grande “honte de l’Histoire”
Temps fort de la première journée du chef de l’Etat à Jérusalem, hier. Ce fut la visite de certains sites historiques de la ville, dont le «Musée de l’holocauste», au sein du Mémorial de Yad Vashem, bâti en mémoire des victimes juives de la Shoah, perpétrée par les nazis pendant la seconde Guerre mondiale. Accompagné de son épouse, le président de la République s’est rendu à ce lieu de Jérusalem ouest qui reçoit plus d’un million de visiteurs par an. Les yeux cachés derrière des lunettes fumées, Alassane Ouattara n’a pu cacher son émotion après avoir fait le tour de cet imposant site qui surplombe les hauteurs de la Ville sainte. «Avec toute ma compassion, au nom du peuple de Côte d’Ivoire, de la délégation qui m’accompagne et de mon épouse», a-t-il écrit dans le livre d’or, au sortir de la Salle des noms. Difficile de voir ces images cruelles des fourneaux, tous ces cadavres empilés et entassés, pire que des bêtes de somme. Au cours de la visite du musée, les Ivoiriens ont découvert les «objets symboles» de la vie juive avant, pendant et après l’Holocauste et écouter des témoignages de survivants. Ils ont également écouté de nombreux témoignages enregistrés, d’historiens qui racontent cette tragédie, mais aussi des récits de résistants, de survivants. Successivement, le chef de l’Etat et ses collaborateurs ont visité tous les lieux de ce site, vaste comme un quartier. De la Chambre de la mémoire, au Mémorial des enfants en passant par le Musée historique, la Galerie d'art, les Archives, la Vallée des communautés détruites, l’émotion se lisait sur les visages. La brévité du message du chef de l’Etat est sans aucun doute l’expression de ce dégoût que peut ressentir tout être humain, après plus d’une heure de visite dans ces couloirs et allées qui renferment témoignages historiques, documents filmés ou audio, retraçant cette page parmi les plus sombres de l’histoire de l’humanité. On y voit exposées les différentes structurations de la philosophie nazie. Le musée qui se veut non pas un lieu de réminiscence de la vengeance mais, un rappel pour ne pas oublier l’histoire du martyr d’un peuple, retrace la Shoah, avec force détails. La Shoah (catastrophe, en Hébreu), appelée aussi Holocauste, est l'extermination systématique par la philosophie politique nazie d’environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce bilan représente, selon les estimations des historiens, entre cinq et six millions de victimes.
Dans la soirée d’hier, le chef de l’Etat, a planté un arbre (un olivier) dans la Forêt des Nations de Jérusalem, ajoutant son nom à la longue et prestigieuse liste des dignitaires internationaux qui ont planté un arbre dans le bosquet, situé à quelques encablures du mont Herzl et du mémorial de Yad Vashem. Alassane Ouattara a vu là, encore, «le symbole de la continuité des relations entre Abidjan et Tel-Aviv».
C.S.