Le président de la République continue la visite officielle qu’il a entreprise en Terre sainte depuis quatre jours. A l’occasion d’une rencontre avec des hommes d’affaires, le président Ouattara a rassuré les investisseurs israéliens. Ci-dessous l’intégralité du discours rassurant du chef de l’Etat.
Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Israël,
Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprises et hommes d’affaires,
Je me réjouis de cette rencontre qui constitue une excellente opportunité pour partager avec vous ma vision pour mon pays, la Côte d’ivoire qui se reconstruit, qui entreprend et qui réussit.
Les investissements sont un des piliers de la nouvelle stratégie qui est entrain d’être mise en place pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergeant à l’horizon 2020.
C’est pourquoi, à l’occasion de la visite officielle que j’effectue ici, une forte délégation d’hommes d’affaires ivoiriens m’accompagne.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire a été particulièrement éprouvée ces dix dernières années par une crise sociopolitique puis par une grave crise postélectorale en 2010. Aujourd’hui, grâce aux efforts du Gouvernement, la Côte d’Ivoire a renoué avec la paix et la stabilité. Les trois grands défis du Gouvernement sont à présent:
- la Paix et la sécurité ;
- la réconciliation nationale ;
- la reconstruction et la relance économique.
En matière de sécurité, le gouvernement continue de normaliser et de renforcer la situation sécuritaire sur toute l’étendue du territoire. Nos efforts pour ramener la sécurité, avec le concours de la Communauté Internationale produisent des résultats encourageants. J’en veux pour preuve le retour progressif en Côte d’Ivoire des Ambassades, des Organisations Internationales, de certaines entreprises étrangères et bientôt de la Banque africaine de développement (Bad) qui avaient délocalisé en raison de la crise. Les indices de sécurité sont passés de 4 à 1.
Toujours pour répondre à ce besoin de sécurité, nous renforçons nos capacités à sécuriser l’environnement des affaires en dotant notre pays d’un système judiciaire plus moderne, plus efficace et plus transparent.
La poursuite de ces efforts qui devrait également s’étendre à la lutte contre la cybercriminalité permettra de ramener la confiance de nos partenaires économiques et de rassurer davantage ceux qui hésitent encore à se tourner vers la destination Côte d’Ivoire.
Le deuxième grand défi à relever concerne l’indispensable réconciliation de toutes les filles et de tous les fils de notre pays. Le processus de réconciliation que nous avons amorcé, est l’une des priorités de notre action afin de parvenir à une stabilité et une paix durable.
Le Troisième grand défi porte sur le vaste chantier de la reconstruction et de la relance économique.
Je voudrais à cet égard souligner que le gouvernement a pris l’engagement d’imprimer l’efficacité, la rigueur et la transparence dans la conduite des affaires de l’Etat.
Comme vous le savez, l’économie de la Côte d’Ivoire avait été gravement affectée par la crise postélectorale.
Cependant, depuis mai 2011, plusieurs financements ont été obtenus ou sont en cours de finalisation pour engranger des centaines de milliards de Fcfa en provenance, tant des partenaires bilatéraux que multilatéraux (Fonds monétaire international, Banque mondiale, Banque africaine de développement, Union Européenne). Notre pays continue de bénéficier de plusieurs programmes économiques et sociaux pour relancer son économie.
J’envisage pour la Côte d’Ivoire, une croissance forte et soutenue dans les années à venir. Pour l’année 2012, les prévisions de croissance sont estimées à 8%, avec pour objectif une croissance à deux chiffres à l’horizon 2014-2015.
Cette croissance sera soutenue par le Plan national de développement (Pnd 2012-2015) que nous avons adopté et qui va fédérer tous les programmes économiques et sociaux dans lesquels est engagé la Côte d’Ivoire. Elle sera aussi renforcée par l’obtention du point d’achèvement de l’initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (Ppte) à la fin de ce mois de juin 2012.
Il incombe désormais au Gouvernement ivoirien de stimuler cette croissance par un soutien réel du secteur privé, à travers un Partenariat public-privé (Ppp) nouveau.
Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire est actuellement engagée dans une dynamique ambitieuse, en faveur de la croissance et du développement à travers notamment la reconstruction et l’emploi.
Tous les secteurs de l’économie nationale sont concernés. L’agro-industrie, les mines et l’énergie, le logement, les infrastructures socio-économiques, le tourisme,... attendent des investissements nationaux et internationaux.
Dans le secteur agro-industriel, le gouvernement envisage une plus grande transformation locale de ses matières premières pour obtenir une valeur ajoutée locale et une bonne contribution à la création d’emplois, notamment pour les jeunes.
En ce qui concerne le secteur minier, la Côte d’Ivoire regorge, entre autres, d’importants gisements de fer, de nickel, de bauxite, de pétrole et de gaz naturel, d’or et de diamants qui attendent d’être exploités.
S’agissant de la production énergétique, l’Etat entend renouveler les structures de production et de distribution. Il est prévu la construction d’un nouveau barrage hydroélectrique à Soubré à l’ouest de la Côte d’Ivoire et le renforcement des turbines de gaz et des centrales thermiques dont dispose le pays, en vue de la fourniture régulière d’électricité aux pays voisins tels que le Burkina Faso ou le Niger.
Par ailleurs, le Gouvernement envisage la construction :
- d’un chemin de fer partant du port de San Pedro au Mont Nimba, région productrice de fer ;
- d’un port sec au nord du pays ;
- de grandes gares routières ;
- du parc de technologie d’Abidjan ;
- d’un village universitaire
- du parc d’exposition d’Abidjan.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à présent vous dire pourquoi il faut investir en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire est le premier producteur et exportateur de cacao du monde.
Elle est la deuxième économie de l’Afrique de l’Ouest, après le Nigeria. Elle est donc d’une importance capitale pour le développement de la sous région.
Investir en Côte d’Ivoire fait bénéficier d’une position stratégique et d’une porte d’entrée en Afrique de l’Ouest.
Investir en Côte d’Ivoire permet l’accès à un vaste marché, puisque notre pays est membre de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) composée de 15 pays, avec une population cible estimée à près de 300 millions d’Habitants. La Côte d’Ivoire est aussi membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) composée de 8 pays avec une population estimée à 95 millions d’habitants.
Investir en Côte d’Ivoire permet l’accès à des infrastructures de qualité, 2 ports (Abidjan et San Pedro), 3 Aéroports internationaux (Abidjan, Yamoussoukro et Bouaké), des infrastructures routières, des réseaux de télécommunications denses et interconnectés, un système bancaire diversifié, une bonne qualité de standards de vie.
Investir en Côte d’Ivoire permet de bénéficier d’un nouveau code des investissements très incitatif que le gouvernement vient d’adopter et d’un guichet unique pour les investisseurs en vue de susciter des investissements dans les secteurs primaire, secondaire et tertiaire.
Les sociétés israéliennes telles que Lev ou Sonitra, spécialisée en travaux publics ou l’usine d’asphalte installée à San Pedro qui opèrent en Côte d’Ivoire pourront témoigner de ce que notre pays est une terre d’opportunités.
Je voudrais donc, après ce tableau prometteur, vous inviter à venir nombreux investir en Côte d’Ivoire, en faisant confiance à notre pays qui a renoué avec la paix et la stabilité.
Je suis un libéral et un démocrate. Je suis donc profondément convaincu que l’investissement privé et la création d’entreprises sont l’ossature d’une économie.
Venez investir en Côte d’Ivoire ! Vous ne le regretterez pas !
Je vous remercie.
Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Israël,
Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprises et hommes d’affaires,
Je me réjouis de cette rencontre qui constitue une excellente opportunité pour partager avec vous ma vision pour mon pays, la Côte d’ivoire qui se reconstruit, qui entreprend et qui réussit.
Les investissements sont un des piliers de la nouvelle stratégie qui est entrain d’être mise en place pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergeant à l’horizon 2020.
C’est pourquoi, à l’occasion de la visite officielle que j’effectue ici, une forte délégation d’hommes d’affaires ivoiriens m’accompagne.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire a été particulièrement éprouvée ces dix dernières années par une crise sociopolitique puis par une grave crise postélectorale en 2010. Aujourd’hui, grâce aux efforts du Gouvernement, la Côte d’Ivoire a renoué avec la paix et la stabilité. Les trois grands défis du Gouvernement sont à présent:
- la Paix et la sécurité ;
- la réconciliation nationale ;
- la reconstruction et la relance économique.
En matière de sécurité, le gouvernement continue de normaliser et de renforcer la situation sécuritaire sur toute l’étendue du territoire. Nos efforts pour ramener la sécurité, avec le concours de la Communauté Internationale produisent des résultats encourageants. J’en veux pour preuve le retour progressif en Côte d’Ivoire des Ambassades, des Organisations Internationales, de certaines entreprises étrangères et bientôt de la Banque africaine de développement (Bad) qui avaient délocalisé en raison de la crise. Les indices de sécurité sont passés de 4 à 1.
Toujours pour répondre à ce besoin de sécurité, nous renforçons nos capacités à sécuriser l’environnement des affaires en dotant notre pays d’un système judiciaire plus moderne, plus efficace et plus transparent.
La poursuite de ces efforts qui devrait également s’étendre à la lutte contre la cybercriminalité permettra de ramener la confiance de nos partenaires économiques et de rassurer davantage ceux qui hésitent encore à se tourner vers la destination Côte d’Ivoire.
Le deuxième grand défi à relever concerne l’indispensable réconciliation de toutes les filles et de tous les fils de notre pays. Le processus de réconciliation que nous avons amorcé, est l’une des priorités de notre action afin de parvenir à une stabilité et une paix durable.
Le Troisième grand défi porte sur le vaste chantier de la reconstruction et de la relance économique.
Je voudrais à cet égard souligner que le gouvernement a pris l’engagement d’imprimer l’efficacité, la rigueur et la transparence dans la conduite des affaires de l’Etat.
Comme vous le savez, l’économie de la Côte d’Ivoire avait été gravement affectée par la crise postélectorale.
Cependant, depuis mai 2011, plusieurs financements ont été obtenus ou sont en cours de finalisation pour engranger des centaines de milliards de Fcfa en provenance, tant des partenaires bilatéraux que multilatéraux (Fonds monétaire international, Banque mondiale, Banque africaine de développement, Union Européenne). Notre pays continue de bénéficier de plusieurs programmes économiques et sociaux pour relancer son économie.
J’envisage pour la Côte d’Ivoire, une croissance forte et soutenue dans les années à venir. Pour l’année 2012, les prévisions de croissance sont estimées à 8%, avec pour objectif une croissance à deux chiffres à l’horizon 2014-2015.
Cette croissance sera soutenue par le Plan national de développement (Pnd 2012-2015) que nous avons adopté et qui va fédérer tous les programmes économiques et sociaux dans lesquels est engagé la Côte d’Ivoire. Elle sera aussi renforcée par l’obtention du point d’achèvement de l’initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (Ppte) à la fin de ce mois de juin 2012.
Il incombe désormais au Gouvernement ivoirien de stimuler cette croissance par un soutien réel du secteur privé, à travers un Partenariat public-privé (Ppp) nouveau.
Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire est actuellement engagée dans une dynamique ambitieuse, en faveur de la croissance et du développement à travers notamment la reconstruction et l’emploi.
Tous les secteurs de l’économie nationale sont concernés. L’agro-industrie, les mines et l’énergie, le logement, les infrastructures socio-économiques, le tourisme,... attendent des investissements nationaux et internationaux.
Dans le secteur agro-industriel, le gouvernement envisage une plus grande transformation locale de ses matières premières pour obtenir une valeur ajoutée locale et une bonne contribution à la création d’emplois, notamment pour les jeunes.
En ce qui concerne le secteur minier, la Côte d’Ivoire regorge, entre autres, d’importants gisements de fer, de nickel, de bauxite, de pétrole et de gaz naturel, d’or et de diamants qui attendent d’être exploités.
S’agissant de la production énergétique, l’Etat entend renouveler les structures de production et de distribution. Il est prévu la construction d’un nouveau barrage hydroélectrique à Soubré à l’ouest de la Côte d’Ivoire et le renforcement des turbines de gaz et des centrales thermiques dont dispose le pays, en vue de la fourniture régulière d’électricité aux pays voisins tels que le Burkina Faso ou le Niger.
Par ailleurs, le Gouvernement envisage la construction :
- d’un chemin de fer partant du port de San Pedro au Mont Nimba, région productrice de fer ;
- d’un port sec au nord du pays ;
- de grandes gares routières ;
- du parc de technologie d’Abidjan ;
- d’un village universitaire
- du parc d’exposition d’Abidjan.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à présent vous dire pourquoi il faut investir en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire est le premier producteur et exportateur de cacao du monde.
Elle est la deuxième économie de l’Afrique de l’Ouest, après le Nigeria. Elle est donc d’une importance capitale pour le développement de la sous région.
Investir en Côte d’Ivoire fait bénéficier d’une position stratégique et d’une porte d’entrée en Afrique de l’Ouest.
Investir en Côte d’Ivoire permet l’accès à un vaste marché, puisque notre pays est membre de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) composée de 15 pays, avec une population cible estimée à près de 300 millions d’Habitants. La Côte d’Ivoire est aussi membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) composée de 8 pays avec une population estimée à 95 millions d’habitants.
Investir en Côte d’Ivoire permet l’accès à des infrastructures de qualité, 2 ports (Abidjan et San Pedro), 3 Aéroports internationaux (Abidjan, Yamoussoukro et Bouaké), des infrastructures routières, des réseaux de télécommunications denses et interconnectés, un système bancaire diversifié, une bonne qualité de standards de vie.
Investir en Côte d’Ivoire permet de bénéficier d’un nouveau code des investissements très incitatif que le gouvernement vient d’adopter et d’un guichet unique pour les investisseurs en vue de susciter des investissements dans les secteurs primaire, secondaire et tertiaire.
Les sociétés israéliennes telles que Lev ou Sonitra, spécialisée en travaux publics ou l’usine d’asphalte installée à San Pedro qui opèrent en Côte d’Ivoire pourront témoigner de ce que notre pays est une terre d’opportunités.
Je voudrais donc, après ce tableau prometteur, vous inviter à venir nombreux investir en Côte d’Ivoire, en faisant confiance à notre pays qui a renoué avec la paix et la stabilité.
Je suis un libéral et un démocrate. Je suis donc profondément convaincu que l’investissement privé et la création d’entreprises sont l’ossature d’une économie.
Venez investir en Côte d’Ivoire ! Vous ne le regretterez pas !
Je vous remercie.
