L’audience de confirmation des charges contre l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, prévue hier, n’a pas eu lieu. Les juges de la Cour pénale internationale (Cpi) avaient décidé, le 12 juin, suite à une requête de la défense, de reporter au 13 août l’ouverture de cette audience. Mais malgré ce report, les partisans du locataire de la prison de Scheveningen n’entendent point lâcher prise. Hier, ils ont encore fait parler d’eux à travers un rassemblement. Selon Appollos Dan-Thé, porte-parole du Comité de pilotage des actions de la diaspora ivoirienne (Cpad), le rassemblement du jour avait pour but d’exiger la libération de l’homme fort du régime déchu. Mais chose curieuse, c’est qu’ils ont manqué de courage.
Très malins, ils se sont tenus loin de l’espace qui devrait les accueillir. A en croire la police locale, ce sont environ 1.000 manifestants qui se sont rassemblés sur un terre-plein proche du centre de La Haye, brandissant pour la plupart les couleurs du drapeau ivoirien. Comme moyen d’expression de leur présence, ces manifestants venus de la France, Belgique, Espagne, Etats-Unis et du Canada ont procédé par des danses au rythme de musiques africaines. Abel Naki, président du Cri panafricain, une organisation qui « se bat pour les droits de l’Afrique et des Africains », a précisé le motif de leur détermination. Et indiqué que les manifestants à la solde de l’auteur de « Mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j’avance », comptent poursuivre sur cette même lancée le 13 août, nouvelle date de l’audience. « Nous avons décidé de maintenir le rassemblement pour montrer que la mobilisation ne faiblit pas. Et nous reviendrons le 13 août », a révélé Abel Naki. Avant de se consoler en ces termes : « Le président Gbagbo est innocent ». Premier ex-chef d’Etat remis à la Cpi, Laurent Gbagbo, écroué à La Haye depuis novembre 2011, est soupçonné d’être « co-auteur indirect » de crimes contre l’humanité commis pendant les violences postélectorales.
Sylvain Beugré
Très malins, ils se sont tenus loin de l’espace qui devrait les accueillir. A en croire la police locale, ce sont environ 1.000 manifestants qui se sont rassemblés sur un terre-plein proche du centre de La Haye, brandissant pour la plupart les couleurs du drapeau ivoirien. Comme moyen d’expression de leur présence, ces manifestants venus de la France, Belgique, Espagne, Etats-Unis et du Canada ont procédé par des danses au rythme de musiques africaines. Abel Naki, président du Cri panafricain, une organisation qui « se bat pour les droits de l’Afrique et des Africains », a précisé le motif de leur détermination. Et indiqué que les manifestants à la solde de l’auteur de « Mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j’avance », comptent poursuivre sur cette même lancée le 13 août, nouvelle date de l’audience. « Nous avons décidé de maintenir le rassemblement pour montrer que la mobilisation ne faiblit pas. Et nous reviendrons le 13 août », a révélé Abel Naki. Avant de se consoler en ces termes : « Le président Gbagbo est innocent ». Premier ex-chef d’Etat remis à la Cpi, Laurent Gbagbo, écroué à La Haye depuis novembre 2011, est soupçonné d’être « co-auteur indirect » de crimes contre l’humanité commis pendant les violences postélectorales.
Sylvain Beugré