A la suite d’une visite qu’il nous a rendu dans nos locaux, le président de l’Union des secrétaires de section du Pdci-Rda est longuement revenu sur les questions politiques de l’heure. Au cours de ce moment d’échanges, Akuré Georges -René a surtout insisté sur le conflit de génération qui a fait rage à une période récente au sein du Pdci-Rda.
Monsieur Akuré Georges-René, vous dirigez l’Union des secrétaires généraux de section du Pdci-Rda dans le District d’Abidjan. Est-ce une structure officielle ou informelle du parti ?
Effectivement, je suis le président de l’Union des secrétaires de section du Pdci-Rda du District d’Abidjan et nous sommes représentés à l’intérieur du pays… L’Union des secrétaires de section du Pdci-Rda du District est une structure informelle. Elle a été mise sur pied lorsque le Président Bédié était en exil et avait trois buts essentiels, à savoir tout mettre en œuvre pour le retour du Président Henri Konan Bédié, sa réinstallation à la tête du parti et enfin la mobilisation des militants pour le retour aux affaires du Pdci-Rda.
Elle est informelle et existe désormais, comment êtes-vous arrivé à la tête de cette union ?
Ecoutez, j’ai été démocratiquement élu il y a 6 mois par l’ensemble des secrétaires généraux du District. Notre coordination couvre environ 95% du territoire du District.
Quelles sont vos activités à la tête de cette union ?
Lorsque nous sommes arrivés à la tête de l’union, nous avons d’abord fait l’état des lieux avant de la réorienter. Nous sommes d’office sous l’autorité du Président Henri Konan Bédié et nous rendons compte aux délégués pour respecter la discipline du parti. Nos activités se situent au niveau de la restructuration des secrétaires de section et la mobilisation des militants. D’autant qu’à un moment donné ceux-ci s’étaient laissés gagner par la lassitude. Cependant, nous n’avons pas la prétention de jouer le rôle de nos délégués. Seulement, à travers nos activités nous voulons simplement contribuer à la dynamisation du Pdci-Rda. Pour ce faire, nous allons procéder à la formation de nos braves secrétaires de section et faciliter l’accès de tous les secrétaires de section au Bureau politique du Pdci-Rda. Parce que tous ne sont pas membres du Bureau politique du parti. En plus, nous voulons créer un volet social à leur niveau pour essayer de sortir certains d’entre les secrétaires qui sont dans le dénuement total. Bientôt nous allons initier un séminaire pour réfléchir sur l’apport des secrétaires généraux de section au Pdci-Rda. A l’issue de cette rencontre, nous allons donner notre point de vue sur la bonne marche du parti. Mais avant cela, nous allons entreprendre une tournée de sensibilisation et rendre une visite au président Bédié pour lui présenter officiellement notre union.
A quel besoin répond la tournée que vous voulez entreprendre ?
Nous voulons remobiliser la base qui est constituée de secrétaires de section à travers cette tournée de sensibilisation. Cela passe par l’outillage des secrétaires de section et favoriser le retour de la vraie fraternité qui a jadis caractérisé la famille du Pdci-Rda.
Vous dites que tous les secrétaires de section ne sont pas membres du Bureau politique. Quels sont vos sentiments sur l’actualité politique du moment, notamment dans le cadre du Rhdp ?
Certes le Rhdp est une volonté du président Bédié, mais au cours de nos tournées, il ressort un sentiment de déception des militants dans la collaboration du Pdci avec le Rdr. Nous ne comprenons par exemple l’acharnement des militants du Rdr à arracher Treichville au Pdci-Rda, quand l’on sait que c’est dans cette commune que le Parti a été porté sur les fonds baptismaux. C’est tout comme leur volonté à s’octroyer à tout prix la ville de Yamoussoukro.
Au niveau du Pdci même, il est question de conflit de génération. Quel est votre point de vue là-dessus ?
Je vous remercie pour l’opportunité que vous me donnez de m’exprimer sur un sujet brûlant au Pdci. Nous avons connu le Meeci avec ses différents délégués. De tous les bureaux de ce mouvement celui de Djédjé Mady reste le meilleur de tous. C’est un peu comme la Jpdci aujourd’hui. Sous le président KKB, nous vivons les meilleurs moments d’une jeunesse dynamique au sein du parti. Quand on a une jeunesse comme celle-là qui ne se limite pas aux conflits, mais qui permet au parti de glaner des députés, nous ne pouvons qu’être fiers. Sans moyens véritables, cette jeunesse nous a apporté 11 députés. Elle est à saluer. Il est donc important qu’on confie plus de responsabilité à cette jeunesse conquérante. Le parti en sortira grandi.
Pensez-vous que le Pdci-Rda fait suffisamment la promotion des jeunes ?
Nous pouvons répondre par l’affirmative avec un peu de recul lorsqu’en 1985 le président Houphouët-Boigny a responsabilisé certains jeunes leaders tels que Djédjé Mady en les nommant ministre. Nous pensons que cette politique avant-gardiste du président Houphouët-Boigny doit prospérer.
Réalisée par Kader
Monsieur Akuré Georges-René, vous dirigez l’Union des secrétaires généraux de section du Pdci-Rda dans le District d’Abidjan. Est-ce une structure officielle ou informelle du parti ?
Effectivement, je suis le président de l’Union des secrétaires de section du Pdci-Rda du District d’Abidjan et nous sommes représentés à l’intérieur du pays… L’Union des secrétaires de section du Pdci-Rda du District est une structure informelle. Elle a été mise sur pied lorsque le Président Bédié était en exil et avait trois buts essentiels, à savoir tout mettre en œuvre pour le retour du Président Henri Konan Bédié, sa réinstallation à la tête du parti et enfin la mobilisation des militants pour le retour aux affaires du Pdci-Rda.
Elle est informelle et existe désormais, comment êtes-vous arrivé à la tête de cette union ?
Ecoutez, j’ai été démocratiquement élu il y a 6 mois par l’ensemble des secrétaires généraux du District. Notre coordination couvre environ 95% du territoire du District.
Quelles sont vos activités à la tête de cette union ?
Lorsque nous sommes arrivés à la tête de l’union, nous avons d’abord fait l’état des lieux avant de la réorienter. Nous sommes d’office sous l’autorité du Président Henri Konan Bédié et nous rendons compte aux délégués pour respecter la discipline du parti. Nos activités se situent au niveau de la restructuration des secrétaires de section et la mobilisation des militants. D’autant qu’à un moment donné ceux-ci s’étaient laissés gagner par la lassitude. Cependant, nous n’avons pas la prétention de jouer le rôle de nos délégués. Seulement, à travers nos activités nous voulons simplement contribuer à la dynamisation du Pdci-Rda. Pour ce faire, nous allons procéder à la formation de nos braves secrétaires de section et faciliter l’accès de tous les secrétaires de section au Bureau politique du Pdci-Rda. Parce que tous ne sont pas membres du Bureau politique du parti. En plus, nous voulons créer un volet social à leur niveau pour essayer de sortir certains d’entre les secrétaires qui sont dans le dénuement total. Bientôt nous allons initier un séminaire pour réfléchir sur l’apport des secrétaires généraux de section au Pdci-Rda. A l’issue de cette rencontre, nous allons donner notre point de vue sur la bonne marche du parti. Mais avant cela, nous allons entreprendre une tournée de sensibilisation et rendre une visite au président Bédié pour lui présenter officiellement notre union.
A quel besoin répond la tournée que vous voulez entreprendre ?
Nous voulons remobiliser la base qui est constituée de secrétaires de section à travers cette tournée de sensibilisation. Cela passe par l’outillage des secrétaires de section et favoriser le retour de la vraie fraternité qui a jadis caractérisé la famille du Pdci-Rda.
Vous dites que tous les secrétaires de section ne sont pas membres du Bureau politique. Quels sont vos sentiments sur l’actualité politique du moment, notamment dans le cadre du Rhdp ?
Certes le Rhdp est une volonté du président Bédié, mais au cours de nos tournées, il ressort un sentiment de déception des militants dans la collaboration du Pdci avec le Rdr. Nous ne comprenons par exemple l’acharnement des militants du Rdr à arracher Treichville au Pdci-Rda, quand l’on sait que c’est dans cette commune que le Parti a été porté sur les fonds baptismaux. C’est tout comme leur volonté à s’octroyer à tout prix la ville de Yamoussoukro.
Au niveau du Pdci même, il est question de conflit de génération. Quel est votre point de vue là-dessus ?
Je vous remercie pour l’opportunité que vous me donnez de m’exprimer sur un sujet brûlant au Pdci. Nous avons connu le Meeci avec ses différents délégués. De tous les bureaux de ce mouvement celui de Djédjé Mady reste le meilleur de tous. C’est un peu comme la Jpdci aujourd’hui. Sous le président KKB, nous vivons les meilleurs moments d’une jeunesse dynamique au sein du parti. Quand on a une jeunesse comme celle-là qui ne se limite pas aux conflits, mais qui permet au parti de glaner des députés, nous ne pouvons qu’être fiers. Sans moyens véritables, cette jeunesse nous a apporté 11 députés. Elle est à saluer. Il est donc important qu’on confie plus de responsabilité à cette jeunesse conquérante. Le parti en sortira grandi.
Pensez-vous que le Pdci-Rda fait suffisamment la promotion des jeunes ?
Nous pouvons répondre par l’affirmative avec un peu de recul lorsqu’en 1985 le président Houphouët-Boigny a responsabilisé certains jeunes leaders tels que Djédjé Mady en les nommant ministre. Nous pensons que cette politique avant-gardiste du président Houphouët-Boigny doit prospérer.
Réalisée par Kader