TOE`S TOWN (Liberia) - Quarante et un Ivoiriens accusés d`être impliqués dans les violences post-électorales de 2011 en Côte d`Ivoire ont été extradés samedi du Liberia vers leur pays, a constaté un journaliste de l`AFP.
L`extradition s`est faite par la route dans la ville frontalière de Toe`s Town (nord-est du Liberia), conformément à une décision d`un tribunal libérien qui avait autorisé jeudi le gouvernement à procéder au renvoi de ces hommes en Côte d`Ivoire où ils devraient être jugés.
Le convoi des Ivoiriens, menottés et embarqués dans des camions escortés par des éléments armés de la Mission de l`ONU au Liberia (Minul) et de la police, a quitté à l`aube la ville de Zwedru (sud-est), où les accusés étaient emprisonnés, pour se rendre 45 km plus au nord, à Toe`s Town.
Le jour des extraditions n`avait pas été annoncé à l`avance, car selon un responsable libérien, "les parents des 41 Ivoiriens au Liberia avaient menacé de mettre en place des barrages le long de la route (Zwedru-Toe`s Town) pour arrêter le convoi".
Ces ivoiriens sont accusés d`avoir été impliqués dans la crise post-électorale ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts après le refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
M. Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, est détenu à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI) qui le soupçonne d`être "co-auteur indirect" de crimes contre l`humanité pour son rôle pendant la crise.
L`extradition de ces 41 Ivoiriens survient peu après une récente recrudescence des violences dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, frontalière du Liberia, qui a été la cible d`une série d`attaques meurtrières ayant provoqué quelque 12.000 déplacés selon l`ONU.
Ces attaques ont été attribuées par le pouvoir d`Alassane Ouattara à des éléments armés basés au Liberia et fidèles à Laurent Gbagbo. L`une d`elles, commise le 8 juin, avait fait 18 morts, dont sept Casques bleus nigériens.
L`armée ivoirienne a depuis lors affirmé avoir déployé plusieurs centaines
d`hommes dans la zone et reçu un soutien accru de l`Opération des Nations
unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Mais un "climat de peur" s`est installé dans l`ouest ivoirien après ces attaques, selon l`ONU qui a appelé les autorités ivoiriennes à "garantir la sécurité".
Le gouvernement libérien a de son côté annoncé que dix personnes étaient recherchées après cette série d`attaques, dont Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes", une organisation pro-Gbagbo, introuvable depuis la chute de l`ex-président.
Blé Goudé, qui était un personnage clé du régime du chef de l`Etat déchu, a catégoriquement démenti dans un communiqué toute implication dans ces violences.
L`extradition s`est faite par la route dans la ville frontalière de Toe`s Town (nord-est du Liberia), conformément à une décision d`un tribunal libérien qui avait autorisé jeudi le gouvernement à procéder au renvoi de ces hommes en Côte d`Ivoire où ils devraient être jugés.
Le convoi des Ivoiriens, menottés et embarqués dans des camions escortés par des éléments armés de la Mission de l`ONU au Liberia (Minul) et de la police, a quitté à l`aube la ville de Zwedru (sud-est), où les accusés étaient emprisonnés, pour se rendre 45 km plus au nord, à Toe`s Town.
Le jour des extraditions n`avait pas été annoncé à l`avance, car selon un responsable libérien, "les parents des 41 Ivoiriens au Liberia avaient menacé de mettre en place des barrages le long de la route (Zwedru-Toe`s Town) pour arrêter le convoi".
Ces ivoiriens sont accusés d`avoir été impliqués dans la crise post-électorale ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts après le refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
M. Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, est détenu à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI) qui le soupçonne d`être "co-auteur indirect" de crimes contre l`humanité pour son rôle pendant la crise.
L`extradition de ces 41 Ivoiriens survient peu après une récente recrudescence des violences dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, frontalière du Liberia, qui a été la cible d`une série d`attaques meurtrières ayant provoqué quelque 12.000 déplacés selon l`ONU.
Ces attaques ont été attribuées par le pouvoir d`Alassane Ouattara à des éléments armés basés au Liberia et fidèles à Laurent Gbagbo. L`une d`elles, commise le 8 juin, avait fait 18 morts, dont sept Casques bleus nigériens.
L`armée ivoirienne a depuis lors affirmé avoir déployé plusieurs centaines
d`hommes dans la zone et reçu un soutien accru de l`Opération des Nations
unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Mais un "climat de peur" s`est installé dans l`ouest ivoirien après ces attaques, selon l`ONU qui a appelé les autorités ivoiriennes à "garantir la sécurité".
Le gouvernement libérien a de son côté annoncé que dix personnes étaient recherchées après cette série d`attaques, dont Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes", une organisation pro-Gbagbo, introuvable depuis la chute de l`ex-président.
Blé Goudé, qui était un personnage clé du régime du chef de l`Etat déchu, a catégoriquement démenti dans un communiqué toute implication dans ces violences.