Initiée par le ministère de la Culture et de la Francophonie, l’exposition marquant la célébration des femmes-pionnières de la musique ivoirienne, a ouvert ses portes dans le hall de l’Institut français sis au Plateau, le mercredi 20 juin dernier, en présence de la Grande chancelière, Henriette Dagri Diabaté. Subdivisés en deux générations à savoir les pionnières (Sœurs Comoé, Allah Thérèse et Zéré de papara) et les reines de la musique des années 70/80 (Aïcha Koné, Reine Pélagie, Jeanne Agnimel, Nayanka Bell, Monique Séka, Kassi Perpétue, Katy Loba, Adé Liz et Chantal Taiba). Ces treize (13) femmes ont marqué la musique ivoirienne par leur talent et leur art. Puisque les Sœurs Comoé et Zélé de Papara ne sont plus de ce monde, seule la chanteuse Allah Thérèse pour le compte des pionnières était présente à cette cérémonie. «J’ai joué pour la Côte d’Ivoire et toute la Côte d’Ivoire m’a adoptée. Je remercie la Côte d’Ivoire de m’honorer ainsi», s’est réjouie la septuagénaire Allah Thérèse. Quant à Monique Séka, représentant la génération des reines de la musique des années 70/80, elle a traduit toute sa gratitude au ministère de la Culture et de la Francophonie. Accompagné du directeur de cabinet du ministère de tutelle, Dembélé Fausséni, la Grande chancelière, Henriette Dagri Diabaté a aussi témoigné sa reconnaissance pour la promotion des femmes artistes de Côte d’Ivoire. «Je suis heureuse de voir que la musique et la culture n’ont pas oublié les femmes», a-t-elle lancé. Le vendredi 22 juin 2012, la fête de la musique s’est poursuivie au théâtre du Parc Bressole du Plateau par un concert Jazz. Sur le podium ont presté les groupe Lamogôya-Jazz, Groov’in, Blue Band et Sound Academy. Le public qui n’avait pas effectué nombreux le déplacement a pu se délecter des mélodies du saxophone et du trombone. Deux instruments à vent qui ont été bien appréciés.
Patrick K
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