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Politique Publié le mardi 26 juin 2012 | Notre Voie

Formés depuis 2010 et punis par le régime Ouattara, 1000 policiers réclament leur affectation

© Notre Voie Par Prisca
Ecole nationale de police: 1.537 nouveaux policiers de la promotion 2010-2012 présentés au drapeau, en présence du ministre Désiré Tagro
Lundi 26 juillet 2010. Abidjan, Ecole nationale de police (Enp). 208 recrues féminines, 15 élèves commissaires, 200 officiers et 1.323 sous-officiers, instruits sur la valeur du drapeau national
Plus d’une semaine après la marche de protestation de plus d’un millier de policiers dans les rues d’Abidjan, la grogne reste toujours vive au sein de la police nationale. Cette fois-ci, ce sont 1000 élèves-policiers de la promotion 2010-2012 qui ne sont pas contents du régime Ouattara. Admis au concours direct de la police nationale en 2010, ils ont subi leur formation d’un an à l’Ecole nationale de police. Ce qui les énerve, c’est que non seulement ils ne sont pas affectés, mais pire l’attente de leur hypothétique sortie dure deux ans. Et il n’est pas sûr, selon des indiscrétions, qu’ils seront tous de la fête à la prochaine sortie de promotion.
Au sein de cette école, l’atmosphère est lourde. Selon des sources dignes de foi, cette promotion ne constitue pas la priorité des autorités policières. Leur priorité, ce sont plutôt les 300 hommes de Soro Guillaume recrutés en 2011 sans avoir passé le concours direct de la police nationale. Ce que le régime refuse de dire à ces 1000 policiers en attente, c’est que ces 300 privilégiés du régime vont d’abord achever leur formation d’un an avant qu’eux les 1000 « qui ont eu tort » d’avoir été admis sous la présidence de Laurent Gbagbo soient célébrés et affectés en même temps que les 300 protégés de Guillaume Kigbafori Soro, l’actuel président de l’Assemblée nationale. Ces 300 chouchous du régime bénéficient même des largesses de certaines banques qui se permettent de leur accorder des avances sur rappel. Il n’y a pas que les admis du concours direct à se plaindre. Il y a également les 3000 admis du concours professionnel de la police nationale. Ceux qui ont passé, en 2010, le concours professionnel du brevet professionnel d’aptitude (Bap 1) et le Bap2. Le régime Ouattara a annulé non seulement ce concours en 2010 mais n’a pas reconnu les admis. Aujourd’hui, tous ces policiers frustrés crient à l’injustice et réclament leur affectation ou la reconnaissance de leur admission pour éviter de graves remous au sein de la police nationale.

Charles Bédé
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