Yopougon n’a pas mis de temps pour reconnaître ses combattants de rue. La bande à ‘’Rougeau’’, le tristement célèbre milicien du sous-quartier ‘’Toits Rouges’’ de Yopougon a été extradée du Liberia. A la vue de leur image, une réaction particulière s’est emparée de la plus grande commune d’Abidjan. « Yopougon de Gbagbo », comme aiment à le dire les militants du Fpi, a reconnu ses ‘’enfants’’. "Ah il est vivant. Celui-là, tu te rappelles il était aux Toits rouges, en plus il a bien grossi.
Eh, voici Rougeau !", les réactions ont fusé à la vue des images des Ivoiriens extradés du Liberia diffusée samedi par la Rti1, lors de leur arrivée sous escorte en territoire ivoirien. La plupart des individus vus dans le reportage du média d`Etat ont été reconnus par un grand nombre d`habitants de Yopougon. « Le jeune là-bas, je le reconnais. C’est bel et bien le chef milicien de ‘’Toits Rouges’’. Il s’appelle Rougeau. Celui-là, il a semé la terreur dans le quartier », confie un ex-voisin du milicien. Les parents et amis sont heureux de les savoir arrivés à Abidjan respirant la bonne forme. Vu les graves accusations portées contre eux : "En plus, ils sont en bonne santé. J`espère que leurs familles ne subiront pas de violence. J`en ai reconnu au moins deux, on les croyait morts depuis. Je crois que ça va rassurer leurs proches". En attendant de connaître les premiers résultats des interrogatoires, les 41 présumés miliciens pourraient sans nul doute livrer des informations cruciales sur les articulations des milices de la terreur du régime déchu durant la crise postélectorale dont on ne cesse de compter les morts.
Sam-Wakouboué et Koaci.com
Eh, voici Rougeau !", les réactions ont fusé à la vue des images des Ivoiriens extradés du Liberia diffusée samedi par la Rti1, lors de leur arrivée sous escorte en territoire ivoirien. La plupart des individus vus dans le reportage du média d`Etat ont été reconnus par un grand nombre d`habitants de Yopougon. « Le jeune là-bas, je le reconnais. C’est bel et bien le chef milicien de ‘’Toits Rouges’’. Il s’appelle Rougeau. Celui-là, il a semé la terreur dans le quartier », confie un ex-voisin du milicien. Les parents et amis sont heureux de les savoir arrivés à Abidjan respirant la bonne forme. Vu les graves accusations portées contre eux : "En plus, ils sont en bonne santé. J`espère que leurs familles ne subiront pas de violence. J`en ai reconnu au moins deux, on les croyait morts depuis. Je crois que ça va rassurer leurs proches". En attendant de connaître les premiers résultats des interrogatoires, les 41 présumés miliciens pourraient sans nul doute livrer des informations cruciales sur les articulations des milices de la terreur du régime déchu durant la crise postélectorale dont on ne cesse de compter les morts.
Sam-Wakouboué et Koaci.com