Dans la nuit du lundi 18 juin au mardi 19 juin 2012, un jeune a été exécuté dans son quartier à Yopougon par une patrouille des Frci très excités. La scène s’est déroulée dans les encablures du Lycée des jeunes filles au quartier millionnaire, un sous quartier de la commune de Yopougon. Il s’agit du jeune Aka charles qui, ce soir-là, était en promenade avec un de ses amis d’enfance.
En effet, le jeune homme après quelques heures passées en compagnie de son ami, décide de regagner son domicile pour une course rapide. 30 minutes plus tard, il revient attendre son copain qui devait le rejoindre non loin de la pharmacie Afia, située dans le même quartier à Yopougon millionnaire, à quelque 100m de son lieu d’habitation. Subitement, Aka Charles est pris à partie par des éléments Frci, alertés par le vigile de la pharmacie, qui le soupçonnait d'être un braqueur. Ce dernier répond aux soldats qui l’ont arrêté qu'il réside dans le quartier et qu’il n'est pas un braqueur. Mais, qu’il attendait son ami qui ne tardera pas à le rejoindre ici, à la pharmacie. Les Frci décident alors d'aller à la rencontre de son ami dont le nom ne nous a pas été donné. Quelques minutes plus tard, le copain de Aka Charles qui avait vu son ami entouré par des éléments Frci, se retrouve lui aussi pris au piège. Il est tout de suite entouré et questionné par les Frci. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, il prend peur et répond qu'il ne connaît pas son ami qui l’attendait. Les éléments des Frci se saisissent alors du portable du jeune Aka Charles qu’ils viennent d’arrêter pour appeler son ami qui se trouve entre leurs mains. Aka Charles leur explique qu'il avait eu peur. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a dit ne pas connaître son ami. Les Frci leur demandent alors de se déshabiller pour se mettre nus. Puis, sans autre forme de procès, ces éléments pro Ouattara exécutent froidement les deux jeunes gens de deux balles. Ce que confirment les riverains du quartier Millionnaire de Yopougon qui s'accordent à dire qu'ils n'ont entendu que deux (2) coups de feu! Alors que les Frci prétendent qu’il y a eu «échanges de coups de feu». Les Frci affirment avoir eu affaire à des "braqueurs armés’’, alors que les témoignages indiquent le contraire.
Une heure après, ils reviennent sur les lieux du crime et découvrant que l'un des deux jeunes qu’ils croyaient déjà morts, est encore en vie, lui tirent encore une balle dans la tête, pour l'achever. Puis les corps sont vite retirés des lieux nuitamment. Mme Aka Adèle, veuve et mère du jeune Aka Charles, a maintenant perdu l'ainée de ses fils. Elle est inconsolable ne cesse de pleurer son fils qui vient d’être froidement exécuté par des Frci. Meurtrie par la douleur, elle raconte son malheur. «Je suis restée toute la journée avec mon fils à la maison. Puis, il est sorti dans la soirée. Quelques minutes après son départ de la maison, on a entendu deux coups de feu non loin de notre lieu d’habitation. C’est seulement deux jours après que, j’ai appris l’assassinant de mon fils. Mais pis, Il est taxé d'être un braqueur». Il faut aussi noter qu'aucun braquage n'avait été signalé ce jour là dans les environs de ce quartier résidentiel. Les Frci y ont un poste, mais n'arrivent pas à freiner l'insécurité. Sûrement qu’ils voulaient se servir de pauvres innocents pour justifier leur présence.
Jean-Baptiste Essis -jean.essis@gmail.com
En effet, le jeune homme après quelques heures passées en compagnie de son ami, décide de regagner son domicile pour une course rapide. 30 minutes plus tard, il revient attendre son copain qui devait le rejoindre non loin de la pharmacie Afia, située dans le même quartier à Yopougon millionnaire, à quelque 100m de son lieu d’habitation. Subitement, Aka Charles est pris à partie par des éléments Frci, alertés par le vigile de la pharmacie, qui le soupçonnait d'être un braqueur. Ce dernier répond aux soldats qui l’ont arrêté qu'il réside dans le quartier et qu’il n'est pas un braqueur. Mais, qu’il attendait son ami qui ne tardera pas à le rejoindre ici, à la pharmacie. Les Frci décident alors d'aller à la rencontre de son ami dont le nom ne nous a pas été donné. Quelques minutes plus tard, le copain de Aka Charles qui avait vu son ami entouré par des éléments Frci, se retrouve lui aussi pris au piège. Il est tout de suite entouré et questionné par les Frci. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, il prend peur et répond qu'il ne connaît pas son ami qui l’attendait. Les éléments des Frci se saisissent alors du portable du jeune Aka Charles qu’ils viennent d’arrêter pour appeler son ami qui se trouve entre leurs mains. Aka Charles leur explique qu'il avait eu peur. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a dit ne pas connaître son ami. Les Frci leur demandent alors de se déshabiller pour se mettre nus. Puis, sans autre forme de procès, ces éléments pro Ouattara exécutent froidement les deux jeunes gens de deux balles. Ce que confirment les riverains du quartier Millionnaire de Yopougon qui s'accordent à dire qu'ils n'ont entendu que deux (2) coups de feu! Alors que les Frci prétendent qu’il y a eu «échanges de coups de feu». Les Frci affirment avoir eu affaire à des "braqueurs armés’’, alors que les témoignages indiquent le contraire.
Une heure après, ils reviennent sur les lieux du crime et découvrant que l'un des deux jeunes qu’ils croyaient déjà morts, est encore en vie, lui tirent encore une balle dans la tête, pour l'achever. Puis les corps sont vite retirés des lieux nuitamment. Mme Aka Adèle, veuve et mère du jeune Aka Charles, a maintenant perdu l'ainée de ses fils. Elle est inconsolable ne cesse de pleurer son fils qui vient d’être froidement exécuté par des Frci. Meurtrie par la douleur, elle raconte son malheur. «Je suis restée toute la journée avec mon fils à la maison. Puis, il est sorti dans la soirée. Quelques minutes après son départ de la maison, on a entendu deux coups de feu non loin de notre lieu d’habitation. C’est seulement deux jours après que, j’ai appris l’assassinant de mon fils. Mais pis, Il est taxé d'être un braqueur». Il faut aussi noter qu'aucun braquage n'avait été signalé ce jour là dans les environs de ce quartier résidentiel. Les Frci y ont un poste, mais n'arrivent pas à freiner l'insécurité. Sûrement qu’ils voulaient se servir de pauvres innocents pour justifier leur présence.
Jean-Baptiste Essis -jean.essis@gmail.com