Gagnoa – Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP/UNFPA) a organisé vendredi et samedi à Sassandra un atelier de renforcement de capacités de 20 journalistes et animateurs de radios du centre-ouest et du sud-ouest sur la fistule obstétricale, afin de les impliquer dans la mobilisation communautaire pour l’amélioration de la santé de la reproduction des femmes de ces régions.
Six chefs de bureaux régionaux et correspondants de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), et 14 animateurs de radios de proximité en activité dans les régions du Bas-Sassandra, de l’Antilope, du Guiboua, de la Maraouhé et du Goh ont pu mieux appréhender la souffrance des femmes atteintes de la fistule obstétricale, à travers le témoignage d’une ex-victime, en plus de la définition donnée par l’expert en fistule de l’UNFPA, Dr Kouamé Bilé Jean-Joseph, par ailleurs coordonateur national du programme national de lutte contre la fistule.
"La fistule est une maladie que les femmes acquièrent généralement à l’accouchement. Elle est provoquée par un trou entre la vessie et le vagin, et engendre un écoulement continu de l’urine indisposant la femme", a-t-il décrit la maladie, au cours de l’atelier dont le but est d’aider les professionnels des médias à prendre conscience de l’importance du rôle qu’ils peuvent jouer dans les campagnes de sensibilisation pour un changement de comportement chez les populations afin de faciliter l’amélioration de la santé de la reproduction dans leurs régions respectives.
Les participants ont été instruits sur les facteurs favorisants et les causes immédiates de la fistule et les conséquences de cette maladie, considérée comme honteuse pour la femme victime souvent de stigmatisation et affectée physiquement et mentalement par une incontinence qui l’oblige à l’isolement.
Selon les spécialistes de l’UNFPA, les mutilations génitales féminines, les mariages précoces, l’absence de planning familial chez 90% de couples, les difficultés d’accès et le peu de fréquentation des centres hospitaliers pour les consultations prénatales et pour les accouchements sont certains des facteurs favorisants de la fistule qui se soigne, selon eux, dans des centres de santé de Man, Korhogo, Bondoukou et de Bouaké. L’ouverture des centres de San Pedro et de Séguéla est annoncée en 2012.
Le spécialiste en communication pour un changement de comportement de l’UNFPA, Ahiba Aké Léon, a développé, par ailleurs, la notion de santé de la reproduction et donné aux participants à l’atelier des techniques de communication pour un changement de comportement, notamment l’animation de groupe, la causerie éducative et le consulting.
(AIP)
Six chefs de bureaux régionaux et correspondants de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), et 14 animateurs de radios de proximité en activité dans les régions du Bas-Sassandra, de l’Antilope, du Guiboua, de la Maraouhé et du Goh ont pu mieux appréhender la souffrance des femmes atteintes de la fistule obstétricale, à travers le témoignage d’une ex-victime, en plus de la définition donnée par l’expert en fistule de l’UNFPA, Dr Kouamé Bilé Jean-Joseph, par ailleurs coordonateur national du programme national de lutte contre la fistule.
"La fistule est une maladie que les femmes acquièrent généralement à l’accouchement. Elle est provoquée par un trou entre la vessie et le vagin, et engendre un écoulement continu de l’urine indisposant la femme", a-t-il décrit la maladie, au cours de l’atelier dont le but est d’aider les professionnels des médias à prendre conscience de l’importance du rôle qu’ils peuvent jouer dans les campagnes de sensibilisation pour un changement de comportement chez les populations afin de faciliter l’amélioration de la santé de la reproduction dans leurs régions respectives.
Les participants ont été instruits sur les facteurs favorisants et les causes immédiates de la fistule et les conséquences de cette maladie, considérée comme honteuse pour la femme victime souvent de stigmatisation et affectée physiquement et mentalement par une incontinence qui l’oblige à l’isolement.
Selon les spécialistes de l’UNFPA, les mutilations génitales féminines, les mariages précoces, l’absence de planning familial chez 90% de couples, les difficultés d’accès et le peu de fréquentation des centres hospitaliers pour les consultations prénatales et pour les accouchements sont certains des facteurs favorisants de la fistule qui se soigne, selon eux, dans des centres de santé de Man, Korhogo, Bondoukou et de Bouaké. L’ouverture des centres de San Pedro et de Séguéla est annoncée en 2012.
Le spécialiste en communication pour un changement de comportement de l’UNFPA, Ahiba Aké Léon, a développé, par ailleurs, la notion de santé de la reproduction et donné aux participants à l’atelier des techniques de communication pour un changement de comportement, notamment l’animation de groupe, la causerie éducative et le consulting.
(AIP)