Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, récemment accusé de crimes par Michel Gbagbo, fils de l’ancien président ivoirien, a décidé de réagir contre toutes ces accusations.
Face aux plaintes d`enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants, portées contre l`actuel président de l`Assemblée nationale et les chefs militaires de l`ex-rébellion, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, se dit serein et rejette tout en bloc. C’est le moins que l’on puisse dire, au regard de sa réaction publiée sur son blog le 26 juin. Pour lui, «attaquer Guillaume Kigbafori Soro et les officiers supérieurs des FRCI en tant qu`individus est une hérésie. Michel Gbagbo et tous les membres du clan Gbagbo, qui ont pris la décision de s`opposer au verdict des urnes et de répondre par le sang aux appels à la raison, ont été arrêtés, en exécution d`un ordre présidentiel. Si Habiba Touré et Alain Toussaint veulent s`offrir un quart d`heure de célébrité au détriment de Michel Gbagbo, je leur conseille d`attraire en justice l`Etat ivoirien, le Conseil de sécurité de l`Onu qui a ordonné les frappes contre les armes lourdes de Gbagbo, l`Etat français qui a agi en tant que force d`appui à l`Onuci, la Cedeao qui a ordonné la neutralisation des forces pro-Gbagbo ainsi que l`Union africaine qui a saisi le Conseil de sécurité de l`Onu aux fins d`intervenir militairement en Côte d`Ivoire », a-t-il expliqué. Poursuivant, il a tenu à affirmer que cela résume la tactique de l`écran de fumée. C’est une «manœuvre usuelle de Gbagbo et de ses avocats, qui consiste à porter le débat juridique sur les crimes de sang commis par le régime déchu sur le terrain de la politique», a-t-il conclu. Ainsi, au cas où la justice française décidait d’ouvrir une enquête, suite à la plainte des avocats de Michel Gbagbo, Guillaume Soro, qui était Premier ministre et ministre de la Défense lors de la crise postélectorale, conseille aux plaignants de porter plainte contre l’Etat ivoirien, la France, la Cedeao, l’Union africaine et le Conseil de sécurité de l’Onu. Par ailleurs, avant même que la plainte déposée à Paris ne connaisse une suite comme la nomination d’un juge, une première plainte avait déjà été rejetée par Guillaume Soro, qui s’était employé à dénier à Michel Gbagbo sa double nationalité.
R K
Face aux plaintes d`enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants, portées contre l`actuel président de l`Assemblée nationale et les chefs militaires de l`ex-rébellion, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, se dit serein et rejette tout en bloc. C’est le moins que l’on puisse dire, au regard de sa réaction publiée sur son blog le 26 juin. Pour lui, «attaquer Guillaume Kigbafori Soro et les officiers supérieurs des FRCI en tant qu`individus est une hérésie. Michel Gbagbo et tous les membres du clan Gbagbo, qui ont pris la décision de s`opposer au verdict des urnes et de répondre par le sang aux appels à la raison, ont été arrêtés, en exécution d`un ordre présidentiel. Si Habiba Touré et Alain Toussaint veulent s`offrir un quart d`heure de célébrité au détriment de Michel Gbagbo, je leur conseille d`attraire en justice l`Etat ivoirien, le Conseil de sécurité de l`Onu qui a ordonné les frappes contre les armes lourdes de Gbagbo, l`Etat français qui a agi en tant que force d`appui à l`Onuci, la Cedeao qui a ordonné la neutralisation des forces pro-Gbagbo ainsi que l`Union africaine qui a saisi le Conseil de sécurité de l`Onu aux fins d`intervenir militairement en Côte d`Ivoire », a-t-il expliqué. Poursuivant, il a tenu à affirmer que cela résume la tactique de l`écran de fumée. C’est une «manœuvre usuelle de Gbagbo et de ses avocats, qui consiste à porter le débat juridique sur les crimes de sang commis par le régime déchu sur le terrain de la politique», a-t-il conclu. Ainsi, au cas où la justice française décidait d’ouvrir une enquête, suite à la plainte des avocats de Michel Gbagbo, Guillaume Soro, qui était Premier ministre et ministre de la Défense lors de la crise postélectorale, conseille aux plaignants de porter plainte contre l’Etat ivoirien, la France, la Cedeao, l’Union africaine et le Conseil de sécurité de l’Onu. Par ailleurs, avant même que la plainte déposée à Paris ne connaisse une suite comme la nomination d’un juge, une première plainte avait déjà été rejetée par Guillaume Soro, qui s’était employé à dénier à Michel Gbagbo sa double nationalité.
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