Tout sur la guerre des nerfs qui se déroule avec le président de l’Assemblée nationale
C'est un président de l'Assemblée national de Côte d'Ivoire serein qui est arrivé hier à Paris, de retour de Singapour et de la Malaisie. A son arrivée à Roissy Charles de Gaulle, il a été accueilli par l'Ambassadeur ivoirien assurant l'intérim et a eu droit au salon d'honneur de l’aéroport. Une réponse directe aux pro-Gbagbo, une manière de dire qu'il n'est pas personae non grata en France. Et surtout une dénégation formelle des allégations des partisans LMP, disant que le président de l'Assemblée nationale aurait fui Paris. Des fans de Guillaume Soro ont raillé les LMP hier et se sont étonnés de leur absence à l'aéroport pour assister à l'arrestation de leur leader." Je pensais que la brigade LMP serait sur les lieux pour arrêter mon patron", a dit un proche du Président de l'Assemblée Nationale. Pris de court déjà, les LMP ont été davantage déroutés quand ils ont appris en soirée à travers un communiqué que Guillaume Soro sera reçu ce jour à 13 heures GMT, soit 15 heures à Paris par Claude Bartolone, son homologue français. Le communiqué signé du responsable de la communication, Moussa Touré précise, pour souligner l'excellence des relations franco-ivoiriennes, que le président de l'Assemblée nationale est la première personnalité ivoirienne a être reçue par les nouvelles autorités françaises le 25 Juillet 2012 à Paris. La nouvelle a pris de cour les pro-Gbagbo. D'autant plus qu'Alain Toussaint avait assuré sur Twitter que Guillaume Soro était en transit et devait regagner Abidjan dès ce lundi. D'autres LMP à Paris ont ajouté que la très forte présence des membres de l'Ambassade et même de l'Ambassadeur intérimaire, traduisait un souci de faire valoir une immunité devant des tentatives éventuelles d'action de la police et de la justice françaises qui auraient reculé, à la vue des diplomates. Malgré donc toutes les spéculations, le PAN-CI (président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire) sera bien reçu ce jour à l'hôtel de Lassay avant de se rendre à Bruxelles, et revenir tranquillement à Paris. Hier au moment où nous bouclions, nous apprenions une tentative de manifestation de quelques LMP devant l'Assemblée nationale, alors qu'aucune demande d'information ni d'autorisation préalable n'avait encore été faite. La confirmation de la date de la visite à l'Elysée du chef de l'Etat Alassane Ouattara le 25 juillet prochain, (le président ivoirien sera de retour de Chine qu'il visitera du 15 Juillet au 21 Juillet 2012), qui est tombée au même moment hier soir, a, elle aussi jeté un coup sur le moral des LMP, qui avaient vraiment espère qu'avec le départ du Président Nicolas Sarkozy, le ciel tomberait sur la tête des nouvelles autorités ivoiriennes. "François Hollande est un traite, Mélenchon ou Marine Lepen n'aurait pas fait comme ça», se lamentaient hier les plus pessimistes, tandis que d'autres se consolaient en disant que Bartoloné et Hollande auraient plutôt convoqué Ouattara et Soro pour leur dire des vérités et surtout leur exprimer un certain agacement. Cet optimiste n’a pas empêché les LMP d’appeler les militants à inonder le standard de l’Hôtel de Lassay, de coups de fils de protestation. La guerre des nerfs continue. Qui va gagner cette autre bataille ?
Charles Kouassi
C'est un président de l'Assemblée national de Côte d'Ivoire serein qui est arrivé hier à Paris, de retour de Singapour et de la Malaisie. A son arrivée à Roissy Charles de Gaulle, il a été accueilli par l'Ambassadeur ivoirien assurant l'intérim et a eu droit au salon d'honneur de l’aéroport. Une réponse directe aux pro-Gbagbo, une manière de dire qu'il n'est pas personae non grata en France. Et surtout une dénégation formelle des allégations des partisans LMP, disant que le président de l'Assemblée nationale aurait fui Paris. Des fans de Guillaume Soro ont raillé les LMP hier et se sont étonnés de leur absence à l'aéroport pour assister à l'arrestation de leur leader." Je pensais que la brigade LMP serait sur les lieux pour arrêter mon patron", a dit un proche du Président de l'Assemblée Nationale. Pris de court déjà, les LMP ont été davantage déroutés quand ils ont appris en soirée à travers un communiqué que Guillaume Soro sera reçu ce jour à 13 heures GMT, soit 15 heures à Paris par Claude Bartolone, son homologue français. Le communiqué signé du responsable de la communication, Moussa Touré précise, pour souligner l'excellence des relations franco-ivoiriennes, que le président de l'Assemblée nationale est la première personnalité ivoirienne a être reçue par les nouvelles autorités françaises le 25 Juillet 2012 à Paris. La nouvelle a pris de cour les pro-Gbagbo. D'autant plus qu'Alain Toussaint avait assuré sur Twitter que Guillaume Soro était en transit et devait regagner Abidjan dès ce lundi. D'autres LMP à Paris ont ajouté que la très forte présence des membres de l'Ambassade et même de l'Ambassadeur intérimaire, traduisait un souci de faire valoir une immunité devant des tentatives éventuelles d'action de la police et de la justice françaises qui auraient reculé, à la vue des diplomates. Malgré donc toutes les spéculations, le PAN-CI (président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire) sera bien reçu ce jour à l'hôtel de Lassay avant de se rendre à Bruxelles, et revenir tranquillement à Paris. Hier au moment où nous bouclions, nous apprenions une tentative de manifestation de quelques LMP devant l'Assemblée nationale, alors qu'aucune demande d'information ni d'autorisation préalable n'avait encore été faite. La confirmation de la date de la visite à l'Elysée du chef de l'Etat Alassane Ouattara le 25 juillet prochain, (le président ivoirien sera de retour de Chine qu'il visitera du 15 Juillet au 21 Juillet 2012), qui est tombée au même moment hier soir, a, elle aussi jeté un coup sur le moral des LMP, qui avaient vraiment espère qu'avec le départ du Président Nicolas Sarkozy, le ciel tomberait sur la tête des nouvelles autorités ivoiriennes. "François Hollande est un traite, Mélenchon ou Marine Lepen n'aurait pas fait comme ça», se lamentaient hier les plus pessimistes, tandis que d'autres se consolaient en disant que Bartoloné et Hollande auraient plutôt convoqué Ouattara et Soro pour leur dire des vérités et surtout leur exprimer un certain agacement. Cet optimiste n’a pas empêché les LMP d’appeler les militants à inonder le standard de l’Hôtel de Lassay, de coups de fils de protestation. La guerre des nerfs continue. Qui va gagner cette autre bataille ?
Charles Kouassi
