A l’occasion du lancement de la foire Carnaval de Bouaké, le ministre Konaté Sidiki coparrain de ladite cérémonie a transformé le moment en un instant de meeting. Le samedi 30 juin, il a donné une réplique à la presse d’opposition, dont les écrits ces derniers temps tendent à saborder le travail du président Ouattara. Extrait de son discours.
«On dit gbê est mieux que drap». Parce que si on ne se dit pas les gbê maintenant, on va s’embrouiller. Et si on s’embrouille, on va se tromper. Et si on se trompe, on va s’attaquer à nous-mêmes et on va s’affaiblir et on va tomber. Chers parents, il ya beaucoup de choses qui se disent. Il y a des gens, leur travail matin midi et soir, dans les journaux, dans les e-mails, facebook, internet, c’est de noircir, de salir le travail que le président Alassane Ouattara est en train de faire dans ce pays. Ils sont bien organisés. Ils sont dans les kiosques à Bouaké, à la gare routière, au marché. Devant les banques, devant les hôpitaux. Ils sont partout, ils sont bien organisés. Ils sont dans les grins de Bouaké pour dire on va payer des gens pour aller dans les journaux pour dire Alassane Ouattara, c’est la catastrophe. On va aller dans les grins pour dire que ‘’Gbagbo Ka fissa’’ (Gbagbo est mieux en malinké). On va aller au marché pour dire qu’Alassane Ouattara-même a été voté cadeau. Et c’est leur travail. Ils sont payés pour ça. (…) Chers parents, quand vous tombez dans ce piège, vous allez à la maison et vous en parlez à votre femme. Votre femme aussi parle à sa camarade. Et vous oubliez ce que ce monsieur est en train de faire pour ce pays en un an seulement. Ça fait 365 jours que le président a pris le pouvoir précisément en mai. Quand il a pris le pouvoir, ce n’était pas comme il le voulait le faire. Est-ce que quand vous êtes allés voter ici à Bouaké pour Alassane Ouattara est ce que vous aviez su après qu’il fallait encore se battre pour l’installer ? Est-ce que vous avez mis dans votre tête qu’il y a une victoire dans les urnes et qu’il doit avoir une victoire dans le sang, est ce que vous vous êtes dit ça ? Les gens ont crié, pleuré. Ils disent le monsieur a gagné et puis il ne peut pas s’installer. Qu’est ce qui se passe ? On a géré ça ensemble. Donc si Laurent Gbagbo avait donné le pouvoir tranquillement à Alassane Ouattara , on trouverait un pays qui avait une bonne base et son programme s’appliquerait dès le lendemain. C’est dans quel état on lui a donné le pays ? Parce que quand on critique, il faut savoir comment critiquer. Le pays était comment lorsqu’on allait l’installer à Yamoussoukro ? Les hôpitaux pillés, des réfugiés déplacés à l’intérieur et à l’extérieur. Pas d’école, pas de banque, pas d’administration. Tout a été pillé. Des morts partout sur les routes de Yamoussoukro, d’Abidjan, dans tous les quartiers. Mais un an après, est ce que les hôpitaux ne fonctionnent pas ? Est-ce que les banques ne sont pas ouvertes ? Est-ce que les marchés ne sont pas ouverts. Est qu’on voit encore des gens mourir dans les maisons dans les quartiers. Est-ce qu’on voit encore des miliciens, des mercenaires ? Est-ce qu’on voit encore des voleurs dans les rues d’Abidjan. Mais en un an, quand tu prends un pays comme ça, le blanc te dit qu’il faut deux ans pour que le pays soit au niveau où on est. Mais il a fait en un an, ce que d’autres pays font en cinq ans. Notre pays est en train de devenir émergent. Avec un président travailleur (…) Même si vous-mêmes, vous n’aimez pas Alassane Ouattara, vous savez quand même qu’il ya à la tête de ce pays, quelqu’un qui est un travailleur. Un homme sérieux. En un an, il a fait ce qu’il devrait faire. Arrêter la crise, remettre l’administration en marche, régler nos problèmes économiques avec les banques. Il a mis le sous bassement. Dieu merci, les grandes décisions sont tombées maintenant(…) Chers amis, je suis venu vous dire que le bilan d’Alassane Ouattara, c’est en 2015. Les gens n’ont qu’à se calmer. Il dit qu’il a cinq ans pour transformer la Côte d’Ivoire. Cinq ans n’est même pas encore fini, on est à un an seulement, les gens se lèvent partout ‘‘Gbagbo ka fissa, Gbagbo ka fissa’’. Mais quand tu dis Gbagbo ka fissa, c’est que tu es contre lui parce que tu priais dans ta maison ici pour que Dieu t’enlève Gbagbo. Chers parents, il ne faut pas comparer ce qui n’est pas comparable. Quelqu’un qui est bien, on ne peut pas le comparer à quelqu’un qui n’est pas bien. Il y a des gens qui n’ont jamais accepté que Gbagbo a perdu les élections. Ils disent qu’ils ne reconnaitront jamais qu’Alassane Ouattara est président. Est-ce que des gens comme ça on peut les soigner. Les Ivoiriens savent que c’est leur président. L’Afrique sait que c’est le président de la Côte d’Ivoire. Le monde entier sait qu’il est le président. Mais toi seul tu te lèves tu dis tu ne vas jamais accepter ça. Mais c’est ton problème(…) Alassane Ouattara a cinq ans. Il a perdu un an à cause de ce que nous savons nous tous. Mais ne soyez pas découragés. C’est sa deuxième année et vous savez là où il a mis le pays. Il reste trois ans. Et vous voyez le rythme du travail. En trois ans, on n’a pas le temps de bavarder beaucoup. On a besoin seulement de votre soutien. Attendez en 2015 quand il va venir à la télévision pour faire son bilan, vous allez voir si ce qu’il a promis, il a fait ou il ne l’a pas fait. C’est un leader qui peut nous aider à atteindre les objectifs qu’il s’est fixés. A Abidjan, on nous a dit que les gens de Bouaké ne sont pas contents du président. Ils disent que depuis le président s’est assis, il n’a rien fait pour Bouaké(…) Je vous demande d’avoir le courage de continuer à soutenir ce gouvernement. Je vous en prie chers parents. Faisons attention aux problèmes dans les quartiers. Il y a des gens qui veulent vous déstabiliser et vous les voyez chaque jour à la télévision. Ne vous mêlez pas à eux. Soyez patients mais ne soyez pas désespérés. Ce n’est pas Alassane Ouattara qui a mis le pays dans la crise. Ce n’est pas Alassane Ouattara qui a engagé des miliciens et mercenaires. Alassane Ouattara est quelqu’un qui a gagné des élections et qu’on ne veut pas laisser travailler. Il ne faut pas rejeter comme ça son combat. Il faut respecter celui qui est venu pour faire respecter ce pays ».
Propos recueillis par Bosco de Paré
«On dit gbê est mieux que drap». Parce que si on ne se dit pas les gbê maintenant, on va s’embrouiller. Et si on s’embrouille, on va se tromper. Et si on se trompe, on va s’attaquer à nous-mêmes et on va s’affaiblir et on va tomber. Chers parents, il ya beaucoup de choses qui se disent. Il y a des gens, leur travail matin midi et soir, dans les journaux, dans les e-mails, facebook, internet, c’est de noircir, de salir le travail que le président Alassane Ouattara est en train de faire dans ce pays. Ils sont bien organisés. Ils sont dans les kiosques à Bouaké, à la gare routière, au marché. Devant les banques, devant les hôpitaux. Ils sont partout, ils sont bien organisés. Ils sont dans les grins de Bouaké pour dire on va payer des gens pour aller dans les journaux pour dire Alassane Ouattara, c’est la catastrophe. On va aller dans les grins pour dire que ‘’Gbagbo Ka fissa’’ (Gbagbo est mieux en malinké). On va aller au marché pour dire qu’Alassane Ouattara-même a été voté cadeau. Et c’est leur travail. Ils sont payés pour ça. (…) Chers parents, quand vous tombez dans ce piège, vous allez à la maison et vous en parlez à votre femme. Votre femme aussi parle à sa camarade. Et vous oubliez ce que ce monsieur est en train de faire pour ce pays en un an seulement. Ça fait 365 jours que le président a pris le pouvoir précisément en mai. Quand il a pris le pouvoir, ce n’était pas comme il le voulait le faire. Est-ce que quand vous êtes allés voter ici à Bouaké pour Alassane Ouattara est ce que vous aviez su après qu’il fallait encore se battre pour l’installer ? Est-ce que vous avez mis dans votre tête qu’il y a une victoire dans les urnes et qu’il doit avoir une victoire dans le sang, est ce que vous vous êtes dit ça ? Les gens ont crié, pleuré. Ils disent le monsieur a gagné et puis il ne peut pas s’installer. Qu’est ce qui se passe ? On a géré ça ensemble. Donc si Laurent Gbagbo avait donné le pouvoir tranquillement à Alassane Ouattara , on trouverait un pays qui avait une bonne base et son programme s’appliquerait dès le lendemain. C’est dans quel état on lui a donné le pays ? Parce que quand on critique, il faut savoir comment critiquer. Le pays était comment lorsqu’on allait l’installer à Yamoussoukro ? Les hôpitaux pillés, des réfugiés déplacés à l’intérieur et à l’extérieur. Pas d’école, pas de banque, pas d’administration. Tout a été pillé. Des morts partout sur les routes de Yamoussoukro, d’Abidjan, dans tous les quartiers. Mais un an après, est ce que les hôpitaux ne fonctionnent pas ? Est-ce que les banques ne sont pas ouvertes ? Est-ce que les marchés ne sont pas ouverts. Est qu’on voit encore des gens mourir dans les maisons dans les quartiers. Est-ce qu’on voit encore des miliciens, des mercenaires ? Est-ce qu’on voit encore des voleurs dans les rues d’Abidjan. Mais en un an, quand tu prends un pays comme ça, le blanc te dit qu’il faut deux ans pour que le pays soit au niveau où on est. Mais il a fait en un an, ce que d’autres pays font en cinq ans. Notre pays est en train de devenir émergent. Avec un président travailleur (…) Même si vous-mêmes, vous n’aimez pas Alassane Ouattara, vous savez quand même qu’il ya à la tête de ce pays, quelqu’un qui est un travailleur. Un homme sérieux. En un an, il a fait ce qu’il devrait faire. Arrêter la crise, remettre l’administration en marche, régler nos problèmes économiques avec les banques. Il a mis le sous bassement. Dieu merci, les grandes décisions sont tombées maintenant(…) Chers amis, je suis venu vous dire que le bilan d’Alassane Ouattara, c’est en 2015. Les gens n’ont qu’à se calmer. Il dit qu’il a cinq ans pour transformer la Côte d’Ivoire. Cinq ans n’est même pas encore fini, on est à un an seulement, les gens se lèvent partout ‘‘Gbagbo ka fissa, Gbagbo ka fissa’’. Mais quand tu dis Gbagbo ka fissa, c’est que tu es contre lui parce que tu priais dans ta maison ici pour que Dieu t’enlève Gbagbo. Chers parents, il ne faut pas comparer ce qui n’est pas comparable. Quelqu’un qui est bien, on ne peut pas le comparer à quelqu’un qui n’est pas bien. Il y a des gens qui n’ont jamais accepté que Gbagbo a perdu les élections. Ils disent qu’ils ne reconnaitront jamais qu’Alassane Ouattara est président. Est-ce que des gens comme ça on peut les soigner. Les Ivoiriens savent que c’est leur président. L’Afrique sait que c’est le président de la Côte d’Ivoire. Le monde entier sait qu’il est le président. Mais toi seul tu te lèves tu dis tu ne vas jamais accepter ça. Mais c’est ton problème(…) Alassane Ouattara a cinq ans. Il a perdu un an à cause de ce que nous savons nous tous. Mais ne soyez pas découragés. C’est sa deuxième année et vous savez là où il a mis le pays. Il reste trois ans. Et vous voyez le rythme du travail. En trois ans, on n’a pas le temps de bavarder beaucoup. On a besoin seulement de votre soutien. Attendez en 2015 quand il va venir à la télévision pour faire son bilan, vous allez voir si ce qu’il a promis, il a fait ou il ne l’a pas fait. C’est un leader qui peut nous aider à atteindre les objectifs qu’il s’est fixés. A Abidjan, on nous a dit que les gens de Bouaké ne sont pas contents du président. Ils disent que depuis le président s’est assis, il n’a rien fait pour Bouaké(…) Je vous demande d’avoir le courage de continuer à soutenir ce gouvernement. Je vous en prie chers parents. Faisons attention aux problèmes dans les quartiers. Il y a des gens qui veulent vous déstabiliser et vous les voyez chaque jour à la télévision. Ne vous mêlez pas à eux. Soyez patients mais ne soyez pas désespérés. Ce n’est pas Alassane Ouattara qui a mis le pays dans la crise. Ce n’est pas Alassane Ouattara qui a engagé des miliciens et mercenaires. Alassane Ouattara est quelqu’un qui a gagné des élections et qu’on ne veut pas laisser travailler. Il ne faut pas rejeter comme ça son combat. Il faut respecter celui qui est venu pour faire respecter ce pays ».
Propos recueillis par Bosco de Paré