Après le parc national de Taï (patrimoine naturel depuis 1982) puis la réserve naturelle intégrale du Mont Nimba (1992) et le Parc national de la Comoé (2003) qui sont des biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril, c’est la ville historique de Grand-Bassam qui vient de s’ajouter à la liste de biens culturels du patrimoine culturel de l’humanité. Comme il est de coutume et surtout dans le cas des pays en voie de développement en particulier, un avantage majeur de la ratification et de l’inscription est d’avoir accès au fonds du patrimoine mondial. Cette assistance d’urgence a pour rôle de subventionner les activités demandées par les Etats parties. C’est-à-dire les 189 pays qui ont ratifié la convention du patrimoine mondial dont la Côte d’Ivoire depuis le 9 janvier 1981.
Le Fonds du patrimoine mondial dispose d’environ 4 millions de dollars américains par an (environ 2 milliards de Fcfa) provenant des contributions des Etats parties et des dons privés. Le Comité du patrimoine mondial affecte les fonds de l`assistance internationale en donnant la priorité aux sites les plus menacés. Le site de la ville de Grand Bassam comprend également le village de pêcheurs N’zima et des exemples d’architecture coloniale, marquées par des maisons fonctionnelles dotées de galeries, de vérandas et de nombreux jardins.
Ainsi, Grand-Bassam recevra une quote-part pour réparer les dommages causés par les catastrophes naturelles ou par l’activité humaine. Fadika Kramo Lanciné, cinéaste, ambassadeur de Grand-Bassam, joint au téléphone hier, a confié que c’est une très grande victoire pour la Côte d’Ivoire. «Etant ambassadeur, c’est fabuleux et l’inscription de la ville de Grand-Bassam sur la liste du patrimoine culturel mondial nous invite à travailler davantage. Il faut que Grand-Bassam rentre dans la cour des grands. Nous devons maintenant jouer notre rôle pour donner une visibilité et une très grande place à notre ville historique», a-t-il traduit. Au même titre que lui, l’Ambassadeur Roger Gnoan Mballa (cinéaste), n’a pas caché sa satisfaction pour le travail abattu qui a abouti à cette inscription. «Je remercie le gouvernement et le ministère de la Culture et de la Francophonie qui se sont investis de façon formidable pour aboutir à l’inscription de la ville de Grand Bassam au titre de patrimoine mondial de l’Unesco», s’est-il réjoui. Depuis ce vendredi 29 juin 2012, lors de la 36ème session du Comité du Patrimoine mondial de l’Unesco, ledit comité a validé le dossier portant candidature de ville historique ivoirienne, précisément son Quartier France. La ville de Grand-Bassam était présente sur la liste d’attente comptant 33 nouveaux sites en lice - dont 5 africains. Outre Grand Bassam, l’Eglise de la Nativité et la route de pèlerinage de Bethléem, (Palestine), ainsi que des sites en Israël, aux Palaos, en Indonésie et au Maroc, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial. Huit autres sites ont été retenues dimanche par l’Unesco. L’inscription se poursuit ce lundi. Ville à l’architecture coloniale, Grand-Bassam (Quartier France) se caractérise par la présence sur son site d`éléments intangibles qui sont la tradition vivante de l`Abyssa et l`histoire liée à la décolonisation. Ville côtière, Grand Bassam demeure un espace d`échanges culturels. La délégation ivoirienne conduite par le ministre de la Culture et de la Francophonie arrive à Abidjan aujourd’hui à 17 heures. Débutée à Saint-Pétersbourg, le dimanche 24 juin, la 36ème session s’achèvera le vendredi 06 juillet 2012.
Patrick Krou
Le Fonds du patrimoine mondial dispose d’environ 4 millions de dollars américains par an (environ 2 milliards de Fcfa) provenant des contributions des Etats parties et des dons privés. Le Comité du patrimoine mondial affecte les fonds de l`assistance internationale en donnant la priorité aux sites les plus menacés. Le site de la ville de Grand Bassam comprend également le village de pêcheurs N’zima et des exemples d’architecture coloniale, marquées par des maisons fonctionnelles dotées de galeries, de vérandas et de nombreux jardins.
Ainsi, Grand-Bassam recevra une quote-part pour réparer les dommages causés par les catastrophes naturelles ou par l’activité humaine. Fadika Kramo Lanciné, cinéaste, ambassadeur de Grand-Bassam, joint au téléphone hier, a confié que c’est une très grande victoire pour la Côte d’Ivoire. «Etant ambassadeur, c’est fabuleux et l’inscription de la ville de Grand-Bassam sur la liste du patrimoine culturel mondial nous invite à travailler davantage. Il faut que Grand-Bassam rentre dans la cour des grands. Nous devons maintenant jouer notre rôle pour donner une visibilité et une très grande place à notre ville historique», a-t-il traduit. Au même titre que lui, l’Ambassadeur Roger Gnoan Mballa (cinéaste), n’a pas caché sa satisfaction pour le travail abattu qui a abouti à cette inscription. «Je remercie le gouvernement et le ministère de la Culture et de la Francophonie qui se sont investis de façon formidable pour aboutir à l’inscription de la ville de Grand Bassam au titre de patrimoine mondial de l’Unesco», s’est-il réjoui. Depuis ce vendredi 29 juin 2012, lors de la 36ème session du Comité du Patrimoine mondial de l’Unesco, ledit comité a validé le dossier portant candidature de ville historique ivoirienne, précisément son Quartier France. La ville de Grand-Bassam était présente sur la liste d’attente comptant 33 nouveaux sites en lice - dont 5 africains. Outre Grand Bassam, l’Eglise de la Nativité et la route de pèlerinage de Bethléem, (Palestine), ainsi que des sites en Israël, aux Palaos, en Indonésie et au Maroc, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial. Huit autres sites ont été retenues dimanche par l’Unesco. L’inscription se poursuit ce lundi. Ville à l’architecture coloniale, Grand-Bassam (Quartier France) se caractérise par la présence sur son site d`éléments intangibles qui sont la tradition vivante de l`Abyssa et l`histoire liée à la décolonisation. Ville côtière, Grand Bassam demeure un espace d`échanges culturels. La délégation ivoirienne conduite par le ministre de la Culture et de la Francophonie arrive à Abidjan aujourd’hui à 17 heures. Débutée à Saint-Pétersbourg, le dimanche 24 juin, la 36ème session s’achèvera le vendredi 06 juillet 2012.
Patrick Krou