Loin du football ivoirien mais proche de l’actualité sportive, Jacques Anouma, a été désigné membre d’honneur de la Fif. L’ancien homme fort du football ivoirien apprécie les dix mois de gestion de son successeur Sidy Diallo.
Vous avez assisté à la première assemblée générale version Sidy. Qu’en retenez-vous ?
Ce qui m’a marqué c’est l’assurance maladie que nous avons enfin pu mettre en place pour les athlètes. C’était l’une de mes préoccupations depuis 2002. Aujourd’hui ce rêve s’est réalisé. A l’époque, nous avons assisté impuissant à des cas de décès. Nous n’avons pas pu assister valablement à certains de nos athlètes et dirigeants. Il faut féliciter l’initiative. L’autre bon point que j’ai noté c’est l’amélioration des subventions. Il faut souhaiter que la famille du football reste soudée.
Pensez-vous que l’héritage est bien conservé ?
Oui. Un héritage, il faut d’abord le conserver, ensuite l’améliorer. Il a été C’est fait. Ensemble, nous allons accompagner les différentes actions.
Vous avez été nommé président d’honneur de la Fif. Qu’est-ce que ça vous fait ?
C’est un grand honneur pour moi. Je suis très ému. Lorsque vous sortez d’une fédération comme celle de la Côte d’Ivoire qui est l’une des plus cotées d’Afrique, c’est un grand bonheur. Je voudrais que c’est honneur rejaillisse sur le football ivoirien, la presse sportive etc. Parce que c’est ensemble que nous travaillons à développer le football ivoirien. Si les sportifs ont accepté cette distinction, c’est une bonne reconnaissance et j’en suis très fier. Le football c’est ma vie. J’y ai passé toute mon existence. Je souhaite que Sidy gagne beaucoup de lauriers.
En dehors de cette distinction, vous avez été beaucoup félicité par Sidy Diallo.
C’est une fierté pour ma famille, mes amis et tous ceux qui m’ont soutenu pendant tout ce temps. Ça prouve que nous avons de la maturité. Il ne faut pas rejeter ceux qui ont servi le football, quels qu’ils soient. On oublie souvent les ramasseurs de balle, les arbitres. Il faut toujours les encourager et les féliciter. C’est en cela que j’ai crée les Oscars du football et j’espère que ça va continuer.
Vous attendiez-vous à cela ?
Ce sont des choses qu’on ne quémande pas. Mais quand ce n’est pas à titre posthume, ça fait plus plaisir.
Il y a un problème Fif-Africa. Qu’en pensez-vous?
Les crises, il y en aura toujours. Mais je suis pour l’application des textes. Si dans nos textes, il est prévu des sanctions, il faut les appliquer. Il faut aussi que les clubs acceptent les sanctions. Le fait d’aller au Tas n’est pas une agression vis-à-vis de la Fif. A la Fifa, il y a des gens qui nous ont emmenés au Tas. Le Tas est là pour régler les problèmes. Si un club veut aller au Tas parce qu’il se sent lésé, il faut le laisser y aller. Il faut laisser les procédures aller jusqu’au bout. Tant que ce n’est pas fait, on ne peut pas tirer de conclusion. Il ne faut pas prendre ça comme une entrave aux procédures. C’est toujours une bonne chose. Ça fait partie de la démocratie.
On vous annonce à la présidence de la Caf. Qu’en est-il ?
Vous l’avez dit, c’est une annonce. Tant que je ne l’ai pas encore dit officiellement c’est que je ne suis pas candidat. Ma candidature répond à beaucoup de conditions.
Etes-vous intéressé par ce poste ?
Vous le saurez très bientôt.
Réalisé par Moïse N’Guessan
Vous avez assisté à la première assemblée générale version Sidy. Qu’en retenez-vous ?
Ce qui m’a marqué c’est l’assurance maladie que nous avons enfin pu mettre en place pour les athlètes. C’était l’une de mes préoccupations depuis 2002. Aujourd’hui ce rêve s’est réalisé. A l’époque, nous avons assisté impuissant à des cas de décès. Nous n’avons pas pu assister valablement à certains de nos athlètes et dirigeants. Il faut féliciter l’initiative. L’autre bon point que j’ai noté c’est l’amélioration des subventions. Il faut souhaiter que la famille du football reste soudée.
Pensez-vous que l’héritage est bien conservé ?
Oui. Un héritage, il faut d’abord le conserver, ensuite l’améliorer. Il a été C’est fait. Ensemble, nous allons accompagner les différentes actions.
Vous avez été nommé président d’honneur de la Fif. Qu’est-ce que ça vous fait ?
C’est un grand honneur pour moi. Je suis très ému. Lorsque vous sortez d’une fédération comme celle de la Côte d’Ivoire qui est l’une des plus cotées d’Afrique, c’est un grand bonheur. Je voudrais que c’est honneur rejaillisse sur le football ivoirien, la presse sportive etc. Parce que c’est ensemble que nous travaillons à développer le football ivoirien. Si les sportifs ont accepté cette distinction, c’est une bonne reconnaissance et j’en suis très fier. Le football c’est ma vie. J’y ai passé toute mon existence. Je souhaite que Sidy gagne beaucoup de lauriers.
En dehors de cette distinction, vous avez été beaucoup félicité par Sidy Diallo.
C’est une fierté pour ma famille, mes amis et tous ceux qui m’ont soutenu pendant tout ce temps. Ça prouve que nous avons de la maturité. Il ne faut pas rejeter ceux qui ont servi le football, quels qu’ils soient. On oublie souvent les ramasseurs de balle, les arbitres. Il faut toujours les encourager et les féliciter. C’est en cela que j’ai crée les Oscars du football et j’espère que ça va continuer.
Vous attendiez-vous à cela ?
Ce sont des choses qu’on ne quémande pas. Mais quand ce n’est pas à titre posthume, ça fait plus plaisir.
Il y a un problème Fif-Africa. Qu’en pensez-vous?
Les crises, il y en aura toujours. Mais je suis pour l’application des textes. Si dans nos textes, il est prévu des sanctions, il faut les appliquer. Il faut aussi que les clubs acceptent les sanctions. Le fait d’aller au Tas n’est pas une agression vis-à-vis de la Fif. A la Fifa, il y a des gens qui nous ont emmenés au Tas. Le Tas est là pour régler les problèmes. Si un club veut aller au Tas parce qu’il se sent lésé, il faut le laisser y aller. Il faut laisser les procédures aller jusqu’au bout. Tant que ce n’est pas fait, on ne peut pas tirer de conclusion. Il ne faut pas prendre ça comme une entrave aux procédures. C’est toujours une bonne chose. Ça fait partie de la démocratie.
On vous annonce à la présidence de la Caf. Qu’en est-il ?
Vous l’avez dit, c’est une annonce. Tant que je ne l’ai pas encore dit officiellement c’est que je ne suis pas candidat. Ma candidature répond à beaucoup de conditions.
Etes-vous intéressé par ce poste ?
Vous le saurez très bientôt.
Réalisé par Moïse N’Guessan