Le premier responsable de la FIF, Sidy Diallo, fait l’objet d’un lynchage médiatique sans précédent. Toutes ses décisions sont remises en cause. Et pourtant…
Qu’est-ce qui se passe au sein de la famille football en Côte d’Ivoire? On est tenté de se le demander. Depuis la prise de la présidence de la fédération ivoirienne de football par Sidy Diallo, pas une semaine ne passe sans que ce dernier ne soit admonesté ou invectivé. Comme si Sidy était un nouveau venu dans le monde du football. Pourtant, loin de là ! Il fait ses premiers pas au sein de la fédération dans les années 80. C’est donc naturellement qu’il fait partie de l’expédition de la FIF, en 1992, qui a permis à la génération dorée, notamment celle des Abdoulaye Traoré, Gadji Céli et autres de remporter la première CAN de l’histoire de la Côte d’Ivoire. De 1991-1994, il est le Vice-président de la FIF, chargé de la Commission des sélections nationales. Et obtient la médaille de bronze, CAN TUNISIE 94.
Construire une équipe conquérante avec Lamouchi
Comme le dit l’adage : ‘’on n’apprend pas la grimace à un vieux singe’’. Sidy Diallo s’y connait en matière de football. Aujourd’hui, toutes les décisions qu’il prend sont rejetées du revers de la main par ses détracteurs. Pis, on lui prête d’un amateurisme sans précédent à chacune de ses entreprises concernant le développement du football ivoirien. Après la débâcle des Eléphants à la CAN 2012, il décide de maintenir Sabri. Pourtant, le départ du Franco-tunisien est reclamé par tous les sportifs ivoiriens. Mais, comme à ses habitudes, le premier responsable de la maison de verre préfère garder le silence. Une lecture approfondie permet de comprendre la méthodologie du responsable de la FIF. Car, bien souvent, on tend à oublier que les sélectionneurs que sont Patrick Parison (2000), Lama Bamba (2002), Robert Nouzaret (2004), Henri Michel (2006), Ulrich Stielke (2008), Vahid Halilhodzic (2010), Sven Goran Erikson (2010), Zahoui François (2012) et Sabri Lamouchi 2013 ont tous été sur le banc de touche de la sélection nationale. Ce sont donc 10 sélectionneurs en moins de 10 ans. Question alors : Comment remporter des trophées si à chaque fin de compétition, on doit toujours changer le sélectionneur ? Sidy Diallo a donc décidé de mettre fin à ce désordre. D’où son désir de voir Lamouchi poursuivre son travail à la tête des Eléphants. Une autre de ses innovations a été diversement appréciée par le monde sportif, en l’occurrence, la compétition des jeunes. Ce lancement qui a eu lieu le samedi dernier, au Centre Technique National de Bingerville (CTNB), est pris en raillerie par ses détracteurs. Alors que l’objectif de la FIF est d’engager une politique pour l’avenir de jeunes talents capables d’assurer la relève pour les sélections nationales. Un challenge qui devait avoir en principe l’assentiment du monde du football à l’échelle nationale. Hélas, il est encore incompris. L’exemple de maître Roger Ouégnin en est l’illustration parfaite. On se rappelle que le président du Conseil de l’Administration de l’Asec Mimosas avait été tourné en dérision en 1999, lorsqu’il avait jeté dans la bataille des académiciens à la veille d’un match crucial contre l’Espérance de Tunis. Le charismatique dirigeant des Jaune-Noir avait fini par avoir raison de ses détracteurs. Car, son équipe avait surclassé les Tunisiens par le score sans appel de 3-1. C’est dans ce même ordre d’idée que Sidy Diallo veut impulser la nouvelle dynamique de quête de joueurs talentueux. Seuls ses résultats lui donneront raison.
Mauryth GBANE
Qu’est-ce qui se passe au sein de la famille football en Côte d’Ivoire? On est tenté de se le demander. Depuis la prise de la présidence de la fédération ivoirienne de football par Sidy Diallo, pas une semaine ne passe sans que ce dernier ne soit admonesté ou invectivé. Comme si Sidy était un nouveau venu dans le monde du football. Pourtant, loin de là ! Il fait ses premiers pas au sein de la fédération dans les années 80. C’est donc naturellement qu’il fait partie de l’expédition de la FIF, en 1992, qui a permis à la génération dorée, notamment celle des Abdoulaye Traoré, Gadji Céli et autres de remporter la première CAN de l’histoire de la Côte d’Ivoire. De 1991-1994, il est le Vice-président de la FIF, chargé de la Commission des sélections nationales. Et obtient la médaille de bronze, CAN TUNISIE 94.
Construire une équipe conquérante avec Lamouchi
Comme le dit l’adage : ‘’on n’apprend pas la grimace à un vieux singe’’. Sidy Diallo s’y connait en matière de football. Aujourd’hui, toutes les décisions qu’il prend sont rejetées du revers de la main par ses détracteurs. Pis, on lui prête d’un amateurisme sans précédent à chacune de ses entreprises concernant le développement du football ivoirien. Après la débâcle des Eléphants à la CAN 2012, il décide de maintenir Sabri. Pourtant, le départ du Franco-tunisien est reclamé par tous les sportifs ivoiriens. Mais, comme à ses habitudes, le premier responsable de la maison de verre préfère garder le silence. Une lecture approfondie permet de comprendre la méthodologie du responsable de la FIF. Car, bien souvent, on tend à oublier que les sélectionneurs que sont Patrick Parison (2000), Lama Bamba (2002), Robert Nouzaret (2004), Henri Michel (2006), Ulrich Stielke (2008), Vahid Halilhodzic (2010), Sven Goran Erikson (2010), Zahoui François (2012) et Sabri Lamouchi 2013 ont tous été sur le banc de touche de la sélection nationale. Ce sont donc 10 sélectionneurs en moins de 10 ans. Question alors : Comment remporter des trophées si à chaque fin de compétition, on doit toujours changer le sélectionneur ? Sidy Diallo a donc décidé de mettre fin à ce désordre. D’où son désir de voir Lamouchi poursuivre son travail à la tête des Eléphants. Une autre de ses innovations a été diversement appréciée par le monde sportif, en l’occurrence, la compétition des jeunes. Ce lancement qui a eu lieu le samedi dernier, au Centre Technique National de Bingerville (CTNB), est pris en raillerie par ses détracteurs. Alors que l’objectif de la FIF est d’engager une politique pour l’avenir de jeunes talents capables d’assurer la relève pour les sélections nationales. Un challenge qui devait avoir en principe l’assentiment du monde du football à l’échelle nationale. Hélas, il est encore incompris. L’exemple de maître Roger Ouégnin en est l’illustration parfaite. On se rappelle que le président du Conseil de l’Administration de l’Asec Mimosas avait été tourné en dérision en 1999, lorsqu’il avait jeté dans la bataille des académiciens à la veille d’un match crucial contre l’Espérance de Tunis. Le charismatique dirigeant des Jaune-Noir avait fini par avoir raison de ses détracteurs. Car, son équipe avait surclassé les Tunisiens par le score sans appel de 3-1. C’est dans ce même ordre d’idée que Sidy Diallo veut impulser la nouvelle dynamique de quête de joueurs talentueux. Seuls ses résultats lui donneront raison.
Mauryth GBANE