Abidjan - La Cour pénale internationale (CPI) célèbre depuis le 1er juillet ses dix ans d’existence à travers plusieurs manifestations dont un séminaire francophone et un concours pour les auditeurs francophones de l’Académie de droit international de La Haye.
Abidjan, 02 juil (AIP)-La Cour pénale internationale (CPI) célèbre depuis le 1er juillet ses dix ans d’existence à travers plusieurs manifestations dont un séminaire francophone et un concours pour les auditeurs francophones de l’Académie de droit international de La Haye.
Ouverte le 1er juillet 2002, la CPI, première juridiction pénale internationale permanente, a délivré en 10 ans 20 mandats d’arrêt internationaux dont six exécutés dans 15 affaires portées devant elle et sept enquêtes en cours, afin de contribuer "à mettre fin à l'impunité des auteurs des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale, et empêcher ainsi que ne soient commis à l'avenir des crimes de génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ainsi que des crimes d'agression".
Le Bureau du Procureur qui a changé de tête avec l’arrivée de la gambienne Fatou Bensouda, jusque-là l’adjointe de Luis Moreno Ocampo, dont le mandat de neuf ans est arrivé à expiration depuis le 15 juin.
Ce Bureau enquête actuellement en Ouganda, en RDC, en RCA, au Darfour (Soudan), au Kenya, en Libye et en Côte d'Ivoire, et procède à l'examen préliminaire de crimes commis en Afghanistan, en Colombie, en Géorgie, au Honduras, au Nigéria, en République de Corée et en Guinée.
Officiellement, la CPI a rendu son premier verdict le 12 mars 2012 dans l'affaire "Le Procureur c. Thomas Lubanga Dyilo".
L'accusé a été déclaré coupable de crimes de guerre (enrôlement et conscription d'enfants de moins de 15 ans dans des forces armées ainsi que leur utilisation pour participer activement aux hostilités), note-t-on.
Après dix ans, la CPI devra renforcer la compréhension de son rôle et de contribuer à la réflexion sur la façon dont la Cour et ses Etats Parties peuvent répondre aux défis qui sont les leurs.
C’est pourquoi, la présidente de l’Assemblée des Etats Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, Tiina Intelmann, invite tous les Etats, aux organisations intergouvernementales et à la société civile pour que tous ces acteurs organisent des évènements sous le thème "Dixième anniversaire de l’entrée en vigueur du Statut de Rome", en privilégiant les évènements centrés sur l’avenir du système du Statut de Rome et l’obtention de l’universalité du Statut.
Abidjan, 02 juil (AIP)-La Cour pénale internationale (CPI) célèbre depuis le 1er juillet ses dix ans d’existence à travers plusieurs manifestations dont un séminaire francophone et un concours pour les auditeurs francophones de l’Académie de droit international de La Haye.
Ouverte le 1er juillet 2002, la CPI, première juridiction pénale internationale permanente, a délivré en 10 ans 20 mandats d’arrêt internationaux dont six exécutés dans 15 affaires portées devant elle et sept enquêtes en cours, afin de contribuer "à mettre fin à l'impunité des auteurs des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale, et empêcher ainsi que ne soient commis à l'avenir des crimes de génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ainsi que des crimes d'agression".
Le Bureau du Procureur qui a changé de tête avec l’arrivée de la gambienne Fatou Bensouda, jusque-là l’adjointe de Luis Moreno Ocampo, dont le mandat de neuf ans est arrivé à expiration depuis le 15 juin.
Ce Bureau enquête actuellement en Ouganda, en RDC, en RCA, au Darfour (Soudan), au Kenya, en Libye et en Côte d'Ivoire, et procède à l'examen préliminaire de crimes commis en Afghanistan, en Colombie, en Géorgie, au Honduras, au Nigéria, en République de Corée et en Guinée.
Officiellement, la CPI a rendu son premier verdict le 12 mars 2012 dans l'affaire "Le Procureur c. Thomas Lubanga Dyilo".
L'accusé a été déclaré coupable de crimes de guerre (enrôlement et conscription d'enfants de moins de 15 ans dans des forces armées ainsi que leur utilisation pour participer activement aux hostilités), note-t-on.
Après dix ans, la CPI devra renforcer la compréhension de son rôle et de contribuer à la réflexion sur la façon dont la Cour et ses Etats Parties peuvent répondre aux défis qui sont les leurs.
C’est pourquoi, la présidente de l’Assemblée des Etats Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, Tiina Intelmann, invite tous les Etats, aux organisations intergouvernementales et à la société civile pour que tous ces acteurs organisent des évènements sous le thème "Dixième anniversaire de l’entrée en vigueur du Statut de Rome", en privilégiant les évènements centrés sur l’avenir du système du Statut de Rome et l’obtention de l’universalité du Statut.