Les ténèbres de la défunte refondation incarnée par l’ancien président, Laurent Gbagbo s’éloignent peu à peu de la Côte d’Ivoire pour faire place à la lumière et l’espoir portés par l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara. En effet, la différence dans la gestion des affaires de l’Etat des deux hommes saute aux yeux. Là où, les scandales financiers, les détournements de fonds publics et l’enrichissement illicite étaient devenus, pendant les 10 années de gouvernance du régime des frontistes, des faits banals, le président de la République, Alassane Ouattara, fait germer la graine de la bonne gestion et surtout un avenir radieux pour la Côte d’Ivoire et son peuple. Commençons par le budget de souveraineté de l’ancien président. 75 milliards de f CFA par an. Le chef de file de la refondation a ainsi pompé des caisses de l’Etat de Côte d’Ivoire 750 milliards pendant les 10 ans passés au palais présidentiel, rien que pour son argent de poche. Vous avez bien lu, 750 milliards pour transformer le palais en une caisse de solidarité où venaient se servir les proches et connaissances du manitou. Ensuite, qui des ivoiriens ne se souvient pas de la brumeuse affaire en 2008 de rachat par l’Etat de Côte d’Ivoire de l’Usine de transformation de Cacao de Fulton aux Etats-Unis? Cette opération avait reçu l’aval du président d’alors. Et l’ancien homme fort d’Abidjan avait même nommé un administrateur provisoire de la société de chocolat. Au finish, l’opération n’a été qu’une vaste escroquerie portant sur le détournement de plus de 100 milliards de f CFA des planteurs ivoiriens. On comprend aisément qu’une telle transaction menée dans un flou artistique a pu laisser, en chemin, des espèces sonnantes, trébuchantes et trainantes qui ont probablement constitué de confortables matelas financiers savamment dissimulés dans des comptes numérotés de banques étrangères au grand dam des ceux qui souffrent jour et nuit dans les champs de Cacao. Et cet autre scandale du Probo-Koala, le navire pétrolier qui a semé la mort et la désolation sur les bords de la lagune Ebrié en Septembre 2006? En outre, après le déversement de déchets toxiques dans la ville d’Abidjan qui a causé la mort de 17 personnes et l’intoxication de dizaines de milliers d’autres, l'état ivoirien accepte l'abandon de poursuites judiciaires à l'encontre de l'affréteur Trafigura en change du versement d'une somme de 100 milliards de f CFA. Il était prévu qu’un quart de ce montant soit affecté aux victimes, une autre partie étant accordée à certaines collectivités, tandis que l’État ivoirien se taillait la part du lion. Cependant jusqu’au départ de Laurent Gbagbo du pouvoir aucun bilan exhaustif n’a été fait de l’affectation totale de ces 100 milliards. Le centre de santé spécialement réservé aux malades des déchets toxiques annoncé en son temps par les anciens dirigeants du pays n’a jamais vu le jour. Pour ce qui est de l’indemnisation, les victimes courent encore. Les 100 milliards de Trafigura ont pris le chemin des poches personnelles des refondateurs. Faisons l’économie des autres scandales pour retenir le braquage des banques, notamment la BCEAO d’Abidjan lors de la crise postélectorale. Des milliards ont encore été emportés. Tout ceci ajouté aux 800 milliards de f CFA consacrés aux achats d’armes par l’ancien régime pour faire la guerre au peuple, et aux centaines de milliards extraits de la filière café cacao dont le procès fait des vagues en ce moment, ce sont des milliers de milliards gaspillés. Au bas mot, près de 2000 milliards engloutis par le chef de la refondation et ses amis socialistes. A l’opposé de l’ex-pouvoir, le nouveau régime tout en mettant de l’ordre dans la gestion des dépenses publiques, travaille sans relâche pour renflouer les caisses de l’Etat. La magie Ouattara est en marche et en seulement 1 an de gestion, les milliards pleuvent sur le pays. La crédibilité du président de la République sur la scène internationale, son attachement à la rigueur, à la compétence et au travail inspire confiance à la communauté internationale. L’atteinte le 26 Juin dernier du point d’achèvement de l’initiative PPTE qui efface plus de 2000 milliards de dettes extérieures de la Côte d’Ivoire, l’annulation le 29 juin de 3248 milliards de dettes par le Club de Paris et le contrat de désendettement et de développement en attente de signature entre la Côte d’Ivoire et la France qui portera sur la somme de 1300 milliards sont les signes patents du retour de la Côte d’Ivoire dans le cercle des bons élèves en matière de gestion rigoureuses. ‘’Côte d’Ivoire is back’’, dira l’autre. La nuit fait place au jour et l’obscurité à la lumière. La pluie de milliards s’abat sur la Côte d’Ivoire. Après elle, certainement le beau temps comme le dit l’adage.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara
