«La face cachée d’une Maison Blanche et ses six millions de morts en République Démocratique du Congo (RDC)», est une œuvre de l’écrivain congolais Quai d’Orsay Kuva qui dévoile les non-dits de la crise congolaise. Cet essai politique est à la fois polémique, satirique et révolutionnaire. Il traite de questions sérieuses, suite à l’implication de certaines institutions internationales dans la guerre en RDC. Dans cette œuvre, Quai d’Orsay Kuva fait des analyses synoptiques sur le silence de bon nombre d’institutions du monde, en l’occurrence l’ONU face à des génocides avérés». L’auteur congolais montre la similitude entre la guerre survenue dans son pays et celle du Rwanda. Face au silence constant de l’ONU, l’auteur se demande si elle est un instrument de paix ou si elle fait le commerce des guerres. Il explique les origines de la crise en RDC, sans omettre de citer les acteurs et auteurs des six millions de morts et des deux cent 200.000 femmes violées dans l’est de ce pays. Aussi invite-t-il les gouvernants et les artistes à dénoncer ce génocide et à rendre hommage aux femmes violées, avant toute présentation scénique en Europe. Car selon lui, les artistes congolais doivent avoir de la compassion pour ce qui se passe dans leur pays afin que l’opinion internationale en prenne conscience. Il démontre également l’implication des guides religieux dans le paysage politique. Des explications sont apportées à un grand nombre de questions dogmatisées et laissées sans réponses par des leaders religieux et politiques de ce monde. Les cabales et les opérations secrètes que nombre d’institutions ont menées pour déstabiliser et appauvrir bien des pays ont aussi été dévoilées. «Ce qui est arrivé au Congo peut arriver à tout autre pays de ce monde», fait-il entendre. La fiabilité de la Cour pénale internationale (CPI), après l’arrestation de Jean-Pierre N’Bemba a été mise en doute par ce dernier, suite à son accusation pour viols, massacres et pillages. L’auteur s’interroge sur les accusations portées contre lui, à savoir si elles sont bien réelles ou s’il n’y a pas d’autres raisons cachées. Après avoir été victime de plusieurs menaces, l’auteur donne son avis sur la guerre en RDC et dans d’autres pays d’Afrique comme la Côte d’Ivoire. Cette œuvre est un véritable procès contre l’impérialisme et le capitalisme. Composé de 372 pages, ce livre est sorti à Paris - en France le 15 juin 2012, chez les éditions Edifree.
Larissa G
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