Saisissant la tribune de l’ouverture de la cuvée 2012 de la Foire carnaval de Bouaké, samedi 30 juin, le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Konaté Sidiki, a servi à la population un plat très chaud au sujet des velléités de déstabilisation du régime Ouattara. Morceaux choisis d’un discours musclé.
A l’instar des autres contrées de la Côte d’Ivoire, Bouaké connait son lot d’intoxications et de manœuvres souterraines visant à noircir le président Alassane Ouattara et son gouvernement. Et ce, malgré tous les efforts qu’il fournit depuis la fin de la crise pour remettre le pays sur les rails. Samedi, devant les ‘’carnavaliers’’, Konaté Sidiki a sérieusement tancé les esprits obscurs du FPI et ses appendices. « Si nous ne nous disons pas les vérités maintenant, nous allons nous mélanger les pédales. Or, si on se mélange, on va se tromper. Et si on se trompe, on va s’attaquer à nous-mêmes et on va tomber. Chers parents, beaucoup de choses se disent et se racontent. Il y a des gens dont le travail, à travers les journaux, les kiosques à café, Internet, les SMS, les gares routières, ici à Bouaké, consiste à salir les efforts qu’Alassane Ouattara est en train de faire dans ce pays et pour ce pays. Ils sont partout, devant les banques, les hôpitaux, dans les grains, et ils sont bien organisés. Ce sont des dangers publics. Ils sont payés pour dire « Gbagbo kafissa », c’est-à-dire, ‘’Gbagbo est mieux et que Ouattara’’, c’est la catastrophe. Ne vous y trompez pas, ils sont recrutés et payés pour ce travail. Ils passent leurs journaux aux endroits de rassemblement pour intoxiquer et manipuler l’opinion. Voici leur stratégie d’attaque : ‘’ depuis qu’on a élu Ouattara-là, on ne voit rien, on ne sait même pas ce qu’il fait. Il a dit qu’il va envoyer les milliards, on ne voit pas ces milliards’’. Si à ce moment précis, tu as un petit problème qui te tracasse, tu tombes dans son piège et tu commences aussi à insulter Alassane Ouattara. Tu trouves que rien n’avance, l’argent ne circule plus dans le pays. Quand vous tombez dans ce traquenard, vous en faites part à vos épouses qui relaient l’intoxication auprès de leurs amies dans les marchés, les salons de coiffure, ainsi de suite. L’image du Président se ternit, au grand plaisir de ces gens qui ont juré de ne jamais accepter qu’Alassane Ouattara soit président de la Côte d’Ivoire. Chers parents, cela fait un an seulement qu’il a pris en main effectivement le pays. Mais, n’oubliez pas les conditions dans lesquelles il a eu ce pouvoir. Un pays totalement à genoux et à reconstruire à tous les niveaux ! Quand vous l’élisiez, aviez-vous pensé un seul instant qu’il y aurait guerre avant qu’il soit installé ? Est-ce que vous avez pensé qu’au-delà des urnes il aurait recours à une force pour s’installer ? Nous avons tous pleuré à Bouaké ici ; les gens étaient malheureux. Chacun se posait la question de savoir ce qui se passait. On a géré ces moments ensemble, on a souffert parce que Laurent Gbagbo a refusé de céder le pouvoir en douceur et selon les règles démocratiques. C’est un homme comme celui-là que vous qualifiez de bien aujourd’hui, au point de souhaiter son retour à la tête du pays ? Celui qui réclame le retour de Gbagbo est contre Dieu, parce que hier nous avons tous demandé à Dieu de nous en débarrasser. Chers parents, je vous le dis en vérité, celui qui est dans la logique de déstabilisation est fou, mais celui qui le suit est plus que lui. Parce que quelqu’un qui attend ce qui est définitivement perdu avant de vivre, on ne doit pas le suivre. Ces gens-là attendent le retour de Gbagbo avant de s’occuper de leur vie. Or, Gbagbo ne reviendra plus au pouvoir. C’est bel et bien terminé pour lui ! Arrêtez donc de vous laisser entraîner dans des aventures sans lendemain. Alassane Ouattara a fini de remettre le pays à niveau. C’est pourquoi, tous les partenaires qui évitaient la Côte d’Ivoire reviennent. Il est crédible, il inspire confiance. Alors, ressaisissez-vous pendant qu’il est temps. Il a beaucoup de projets pour Bouaké. La vie va redevenir comme avant et même plus. C’est cela aussi l’avantage du PPTE que le pays vient d’obtenir. Soyez un peu patients, le développement qu’il engage ne s’arrêtera pas à Abidjan, il touchera tout le pays, et Bouaké aura la part qui lui revient. Chers jeunes, il y a des projets pour vous. Organisez-vous, montez des projets, les financements sont disponibles et nos bureaux sont ouverts à tous ceux qui veulent entreprendre. L’espoir est grand et fondé.
Je vous remercie !
Recueillis par MASS DOMI à Bouaké
A l’instar des autres contrées de la Côte d’Ivoire, Bouaké connait son lot d’intoxications et de manœuvres souterraines visant à noircir le président Alassane Ouattara et son gouvernement. Et ce, malgré tous les efforts qu’il fournit depuis la fin de la crise pour remettre le pays sur les rails. Samedi, devant les ‘’carnavaliers’’, Konaté Sidiki a sérieusement tancé les esprits obscurs du FPI et ses appendices. « Si nous ne nous disons pas les vérités maintenant, nous allons nous mélanger les pédales. Or, si on se mélange, on va se tromper. Et si on se trompe, on va s’attaquer à nous-mêmes et on va tomber. Chers parents, beaucoup de choses se disent et se racontent. Il y a des gens dont le travail, à travers les journaux, les kiosques à café, Internet, les SMS, les gares routières, ici à Bouaké, consiste à salir les efforts qu’Alassane Ouattara est en train de faire dans ce pays et pour ce pays. Ils sont partout, devant les banques, les hôpitaux, dans les grains, et ils sont bien organisés. Ce sont des dangers publics. Ils sont payés pour dire « Gbagbo kafissa », c’est-à-dire, ‘’Gbagbo est mieux et que Ouattara’’, c’est la catastrophe. Ne vous y trompez pas, ils sont recrutés et payés pour ce travail. Ils passent leurs journaux aux endroits de rassemblement pour intoxiquer et manipuler l’opinion. Voici leur stratégie d’attaque : ‘’ depuis qu’on a élu Ouattara-là, on ne voit rien, on ne sait même pas ce qu’il fait. Il a dit qu’il va envoyer les milliards, on ne voit pas ces milliards’’. Si à ce moment précis, tu as un petit problème qui te tracasse, tu tombes dans son piège et tu commences aussi à insulter Alassane Ouattara. Tu trouves que rien n’avance, l’argent ne circule plus dans le pays. Quand vous tombez dans ce traquenard, vous en faites part à vos épouses qui relaient l’intoxication auprès de leurs amies dans les marchés, les salons de coiffure, ainsi de suite. L’image du Président se ternit, au grand plaisir de ces gens qui ont juré de ne jamais accepter qu’Alassane Ouattara soit président de la Côte d’Ivoire. Chers parents, cela fait un an seulement qu’il a pris en main effectivement le pays. Mais, n’oubliez pas les conditions dans lesquelles il a eu ce pouvoir. Un pays totalement à genoux et à reconstruire à tous les niveaux ! Quand vous l’élisiez, aviez-vous pensé un seul instant qu’il y aurait guerre avant qu’il soit installé ? Est-ce que vous avez pensé qu’au-delà des urnes il aurait recours à une force pour s’installer ? Nous avons tous pleuré à Bouaké ici ; les gens étaient malheureux. Chacun se posait la question de savoir ce qui se passait. On a géré ces moments ensemble, on a souffert parce que Laurent Gbagbo a refusé de céder le pouvoir en douceur et selon les règles démocratiques. C’est un homme comme celui-là que vous qualifiez de bien aujourd’hui, au point de souhaiter son retour à la tête du pays ? Celui qui réclame le retour de Gbagbo est contre Dieu, parce que hier nous avons tous demandé à Dieu de nous en débarrasser. Chers parents, je vous le dis en vérité, celui qui est dans la logique de déstabilisation est fou, mais celui qui le suit est plus que lui. Parce que quelqu’un qui attend ce qui est définitivement perdu avant de vivre, on ne doit pas le suivre. Ces gens-là attendent le retour de Gbagbo avant de s’occuper de leur vie. Or, Gbagbo ne reviendra plus au pouvoir. C’est bel et bien terminé pour lui ! Arrêtez donc de vous laisser entraîner dans des aventures sans lendemain. Alassane Ouattara a fini de remettre le pays à niveau. C’est pourquoi, tous les partenaires qui évitaient la Côte d’Ivoire reviennent. Il est crédible, il inspire confiance. Alors, ressaisissez-vous pendant qu’il est temps. Il a beaucoup de projets pour Bouaké. La vie va redevenir comme avant et même plus. C’est cela aussi l’avantage du PPTE que le pays vient d’obtenir. Soyez un peu patients, le développement qu’il engage ne s’arrêtera pas à Abidjan, il touchera tout le pays, et Bouaké aura la part qui lui revient. Chers jeunes, il y a des projets pour vous. Organisez-vous, montez des projets, les financements sont disponibles et nos bureaux sont ouverts à tous ceux qui veulent entreprendre. L’espoir est grand et fondé.
Je vous remercie !
Recueillis par MASS DOMI à Bouaké
