La contestation par Jacqueline Chamois, la mère de Michel Gbagbo, de la rencontre entre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro et son homologue français Claude Bartolone, continue de défrayer la chronique. La Convention des associations libres de la société civile de Côte d’Ivoire (CLCI) par la voix de son président, Soro Mamadou, s’est prononcé sur la question. C’était le mercredi 4 juillet au cours d’une conférence de presse au Plateau.
Le président de la Clci s`est insurgé contre l’attitude de Jacqueline Chamois qui, à l’en croire, est à la base des souffrances qu’endure son fis détenu à Bouna. Soro Mamadou a annoncé avoir adressé un courrier au chef du parlement français pour contester la nationalité française du fils de l’ex-président Laurent Gbagbo. ‘’Michel Gbagbo a bel et bien participé à l’élection présidentielle de 2010, certifiant ainsi son choix exclusif pour la nationalité ivoirienne’’, a laissé entendre le conférencier. Pourtant, la Constitution de 2000, à l’en croire, interdit la double nationalité pour les citoyens ivoiriens. ’En tant qu’organisation de la société civile, défenseur des droits de l’Homme, l’essentiel n’est pas la nationalité mais il s’agit de voir s’il est victime d’une injustice ou d’une discrimination (…) L’impunité ne doit pas avoir de nationalité’’, a-t-il souligné. Se référant à l’affaire Youssouf Sylla, il a indiqué que ‘’si Michel Gbagbo se trouvait en France, il serait remis à la justice ivoirienne’’.
TAB
Le président de la Clci s`est insurgé contre l’attitude de Jacqueline Chamois qui, à l’en croire, est à la base des souffrances qu’endure son fis détenu à Bouna. Soro Mamadou a annoncé avoir adressé un courrier au chef du parlement français pour contester la nationalité française du fils de l’ex-président Laurent Gbagbo. ‘’Michel Gbagbo a bel et bien participé à l’élection présidentielle de 2010, certifiant ainsi son choix exclusif pour la nationalité ivoirienne’’, a laissé entendre le conférencier. Pourtant, la Constitution de 2000, à l’en croire, interdit la double nationalité pour les citoyens ivoiriens. ’En tant qu’organisation de la société civile, défenseur des droits de l’Homme, l’essentiel n’est pas la nationalité mais il s’agit de voir s’il est victime d’une injustice ou d’une discrimination (…) L’impunité ne doit pas avoir de nationalité’’, a-t-il souligné. Se référant à l’affaire Youssouf Sylla, il a indiqué que ‘’si Michel Gbagbo se trouvait en France, il serait remis à la justice ivoirienne’’.
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