Le ministre du Commerce conduit depuis le samedi 30 juin 2012, une mission à Genève en Suisse, dans le cadre de la présentation de la politique commerciale de la Côte d’Ivoire, du Togo et de la Guinée- Bissau en sa qualité de porte-parole pour l’ensemble de ces pays. Dans son discours à cette tribune de l’Organisation mondiale du commerce, le ministre ivoirien a fait un plaidoyer à l’endroit des partenaires de l’UEMOA.
‘’Il apparaît nécessaire, dans le cadre de l’aide pour le commerce que les pays membres de l’UEMOA, qui dans leur totalité, ont connu, à des degrés variés des crises, et majoritairement des Pays Moyens avancés (PMA), puissent bénéficier d’un appui spécial pour leur permettre d’améliorer la chaîne des valeurs de leurs productions et de renforcer leurs infrastructures économiques et de transport’’, a dit en guise de conclusion le ministre ivoirien du Commerce. Mais avant d’en arriver là, Dagobert Banzio a dressé un tableau synoptique des économies des trois pays ainsi que leur performance et les réformes en cours. Concernant le cas particulier de la Côte d’Ivoire, il s’est appuyé sur les chiffres qui font de la destination Côte d’Ivoire l’une des plus sûres. ‘’D’importants gisements de fer ont été découverts à l’ouest. Le secteur des services, très diversifié, est en pleine expansion. (…) La Côte d'Ivoire dispose d’un potentiel considérable pour accroître la valeur ajoutée de ses exportations. Elle exporte ses marchandises principalement vers l'Union européenne (40,2 %) et vers l'Afrique (30%). La part des exportations vers l’Asie s’accroît davantage (5,1 % en 2005 et 6,5% en 2011)’’, a exposé le ministre du Commerce. Pour la situation globale dans l’UEMOA, il a indiqué que le taux de croissance économique a été estimé en termes réels à 1,4 % en 2011 contre 4,5 % en 2010.
Cette régression s’explique, dit-il, par la crise ivoirienne, avant d’indiquer que la croissance a été soutenue par la forte expansion des activités dans le secteur minier et les investissements dans les infrastructures de base. En ce qui concerne le Togo, il a informé son auditoire que ce pays a atteint le point d’achèvement du PPTE et que des réformes sont en cours dans le cadre de la bonne gouvernance et de la transparence. Quant à la Guinée-Bissau, elle a en l’espace d’une décennie son agriculture vivrière. Le pays, ajoute-t-il, a également fait des progrès dans la production de noix de cajou, son seul produit d’exportation vers l’Inde. L’examen des politiques commerciales est un exercice qui s’impose aux Etats membres de l’OMC, conformément aux dispositions de l’annexe 3 de l’accord de l’OMC. Cet examen se fait tous les deux ans pour les quatre premières puissances commerciales du monde et tous les six ans pour les pays en voie de développement.
S. Débailly
‘’Il apparaît nécessaire, dans le cadre de l’aide pour le commerce que les pays membres de l’UEMOA, qui dans leur totalité, ont connu, à des degrés variés des crises, et majoritairement des Pays Moyens avancés (PMA), puissent bénéficier d’un appui spécial pour leur permettre d’améliorer la chaîne des valeurs de leurs productions et de renforcer leurs infrastructures économiques et de transport’’, a dit en guise de conclusion le ministre ivoirien du Commerce. Mais avant d’en arriver là, Dagobert Banzio a dressé un tableau synoptique des économies des trois pays ainsi que leur performance et les réformes en cours. Concernant le cas particulier de la Côte d’Ivoire, il s’est appuyé sur les chiffres qui font de la destination Côte d’Ivoire l’une des plus sûres. ‘’D’importants gisements de fer ont été découverts à l’ouest. Le secteur des services, très diversifié, est en pleine expansion. (…) La Côte d'Ivoire dispose d’un potentiel considérable pour accroître la valeur ajoutée de ses exportations. Elle exporte ses marchandises principalement vers l'Union européenne (40,2 %) et vers l'Afrique (30%). La part des exportations vers l’Asie s’accroît davantage (5,1 % en 2005 et 6,5% en 2011)’’, a exposé le ministre du Commerce. Pour la situation globale dans l’UEMOA, il a indiqué que le taux de croissance économique a été estimé en termes réels à 1,4 % en 2011 contre 4,5 % en 2010.
Cette régression s’explique, dit-il, par la crise ivoirienne, avant d’indiquer que la croissance a été soutenue par la forte expansion des activités dans le secteur minier et les investissements dans les infrastructures de base. En ce qui concerne le Togo, il a informé son auditoire que ce pays a atteint le point d’achèvement du PPTE et que des réformes sont en cours dans le cadre de la bonne gouvernance et de la transparence. Quant à la Guinée-Bissau, elle a en l’espace d’une décennie son agriculture vivrière. Le pays, ajoute-t-il, a également fait des progrès dans la production de noix de cajou, son seul produit d’exportation vers l’Inde. L’examen des politiques commerciales est un exercice qui s’impose aux Etats membres de l’OMC, conformément aux dispositions de l’annexe 3 de l’accord de l’OMC. Cet examen se fait tous les deux ans pour les quatre premières puissances commerciales du monde et tous les six ans pour les pays en voie de développement.
S. Débailly
