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Société Publié le jeudi 5 juillet 2012 | Notre Voie

Grève générale annoncée des syndicats contre la cherté de la vie et les licenciements abusifs : Les centrales syndicales maintiennent la pression

© Notre Voie Par Emma
Commémoration de la fête de travail au siège de l`UGTCI
Mardi 1er mai 2012. Abidjan, siège de l`UGTCI
« Nous allons bousculer Adé Mensah, si rien n’est fait. C’est-à-dire, s’il tarde à signer le préavis de grève. Les syndicats sont toujours mobilisés. Nous nous sommes réunis, Adé a dit qu’il attend un coup de fil du directeur de cabinet du chef de l’Etat, à son retour de Genève. Le secrétaire général de l’UGTCI rassure qu’il n’a pas refusé de signer le préavis de grève mais qu’il donne une chance à la négociation », ont expliqué hier mercredi 4 juillet des syndicalistes interrogés au terme de la réunion tenue la veille à la Bourse du travail, siège social de l’UGTCI parles trois centrales syndicales ivoiriennes (UGTCI, FESACI et DIGNITE) et le collectif syndical dit des 2/3 de Zadi Gnagna Théodore. Lors de cette réunion houleuse du comité de restitution de la MUGEF-CI non ouverte à la presse, plusieurs intervenants ont carrément fait le procès du secrétair général de l’UGTCI. En accusant Adé Mensah d’être complice du pouvoir qui, selon eux, use de stratagèmes pour détourner les syndicats de leurs objectifs.

Les récentes auditions dont ont été l’objet les secrétaires généraux de l’UGTCI, de la FESACI et de DIGNITE (Adé Mensah, Kra Félix et Boga Elie) à la police économique pour, dit-on détournement de fonds, blanchiment d’argent et recel de biens sociaux, ont été énergiquement dénoncées et condamnées par le comité. Car qualifiées de vaines manœuvres d’intimidation. Le 16 juin dernier, ces formations syndicales, au terme d’une assemblée générale conjointe, avaient retenu le principe de déposer un préavis de grève sur la table du gouvernement. Pour protester contre la cherté de la vie, les licenciements massifs abusifs, les violations des droits syndicaux et l’insécurité généralisée en Côte d’Ivoire. Mais en même temps, exiger la restitution de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (MUGEF-CI). Sur laquelle l’Etat a fait main basse, par une mise sous tutelle, prétextant une crise au sein des mutualistes. Une décision que ceux-ci n’ont jamais digérée, soutenant fermement que c’est leur propriété.

Félix Téha Dessrait
dessrait@yahoo.fr
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