ABIDJAN - Huit proches de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sont désormais inculpés de "génocide" durant la crise politico-militaire meurtrière de 2010-2011, après deux nouvelles inculpations, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Détenus à Katiola (nord), Geneviève Bro-Grébé, leader des "femmes patriotes", une organisation pro-Gbagbo, et Abou Drahamane Sangaré, ancien vice-président du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), "ont été auditionnés et inculpés de génocide et de crime contre la population civile", a indiqué à l`AFP une source proche de l`enquête.
Ces inculpations portent à huit le nombre de personnalités du camp Gbagbo accusées de "génocide".
Ce chef d`accusation est déjà porté depuis février contre l`ex-Première dame Simone Gbagbo, et depuis ces dernières semaines contre l`ancien Premier ministre Gilbert Aké N`Gbo, l`ex-président du FPI Pascal Affi N`Guessan, les anciens ministres Alcide Djédjé et Désiré Dallo et le général Brunot Dogbo Blé.
Ces huit personnes sont par ailleurs poursuivies pour crimes de sang, atteinte à la sûreté de l`Etat et/ou infractions économiques, notamment détournement de fonds publics.
Elles font partie d`une vingtaine de personnalités du camp Gbagbo détenues dans plusieurs villes du Nord ivoirien, dont les premiers interrogatoires au fond avaient commencé fin mai et se sont achevés mardi à Katiola.
Ces personnalités avaient été arrêtées puis incarcérées à la fin de la crise de décembre 2010-avril 2011, née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010 et qui a fait quelque 3.000 morts.
Le camp Gbagbo réclame sans relâche la libération de ses responsables en détention et fustige une "justice des vainqueurs", aucune figure du régime du président Alassane Ouattara n`ayant été encore poursuivie.
Laurent Gbagbo est incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité. L`audience de confirmation des charges pesant sur lui est prévue le 13 août.
Détenus à Katiola (nord), Geneviève Bro-Grébé, leader des "femmes patriotes", une organisation pro-Gbagbo, et Abou Drahamane Sangaré, ancien vice-président du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), "ont été auditionnés et inculpés de génocide et de crime contre la population civile", a indiqué à l`AFP une source proche de l`enquête.
Ces inculpations portent à huit le nombre de personnalités du camp Gbagbo accusées de "génocide".
Ce chef d`accusation est déjà porté depuis février contre l`ex-Première dame Simone Gbagbo, et depuis ces dernières semaines contre l`ancien Premier ministre Gilbert Aké N`Gbo, l`ex-président du FPI Pascal Affi N`Guessan, les anciens ministres Alcide Djédjé et Désiré Dallo et le général Brunot Dogbo Blé.
Ces huit personnes sont par ailleurs poursuivies pour crimes de sang, atteinte à la sûreté de l`Etat et/ou infractions économiques, notamment détournement de fonds publics.
Elles font partie d`une vingtaine de personnalités du camp Gbagbo détenues dans plusieurs villes du Nord ivoirien, dont les premiers interrogatoires au fond avaient commencé fin mai et se sont achevés mardi à Katiola.
Ces personnalités avaient été arrêtées puis incarcérées à la fin de la crise de décembre 2010-avril 2011, née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010 et qui a fait quelque 3.000 morts.
Le camp Gbagbo réclame sans relâche la libération de ses responsables en détention et fustige une "justice des vainqueurs", aucune figure du régime du président Alassane Ouattara n`ayant été encore poursuivie.
Laurent Gbagbo est incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité. L`audience de confirmation des charges pesant sur lui est prévue le 13 août.