Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi a animé une conférence, hier, où il a fait des précisons sur le montant de l’annulation, la gestion de l’allègement et les actions à venir.
C’était sa première conférence de presse depuis le point d’achèvement de l’Initiative Ppte. Le ministre Charles Diby Koffi, le directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Madani Tall, le représentant résident du Fmi, Wayne Camard et celui de la Banque africaine de développement (Bad), Lamine Zeine, ont animé, hier, une conférence sur l’atteinte du Ppte. A cette occasion l’argentier est revenu sur plusieurs points, notamment les chiffres exacts de l’annulation de la dette. A l’en croire, la dette s’élevait à près de 6.396 milliards Fcfa. Le montant de l’annulation se chiffre à 4.090 milliards Fcfa, dont 946 milliards Fcfa de l’initiative de l’annulation de la dette multilatérale (IADM). Et enfin 3.100 milliards Fcfa environ qui représentent la dette due aux bilatéraux du Club de Paris. Il reste, selon lui, à régler sur une période d’amortissement d’un an 2.214 milliards Fcfa. En ce qui concerne le Club de Londres, il s’agit de créanciers privés. Ces derniers, a-t-il, dit ne font pas d’annulation de créance à sèche. Outre cela, il s’est prononcé sur les créances intérieures
De l’apurement de la dette intérieure
Selon lui « ce sont les factures fictives qui gangrènent l’économie et les finances publiques ». Et que par conséquent, des mesures idoines seront prises pour apurer la dette existante. A mais avant cela, a-t-il insisté, les dettes imaginaires seront identifiées des dettes réelles. « Nous nous sommes engagés à assainir nos fiances publiques et c’est pour cela que nous voulons recenser une dernière fois et faire le point de l’ensemble. On l’a déjà fait une fois, mais à l’époque, quand on a demandé de faire le recensement, l’on s’est retrouvé avec 44 milliards Fcfa. Mais ce sont 4 milliards qui ont été reconnus. Dans ces quatre milliards nous sommes encore en train de vérifier, parce que des gens s’amusent à créer du fictif. Et la brigade anticorruption que nous avons mis en place n a déjà saisi », a dit Charles Diby. Avant d’ajouter qu’une procédure de remboursement sera mise en place pour éponger les dettes reconnues. Parce qu’a-t-il souligné l’Etat veut payer « la vraie et la juste dette ». Outre cela, le ministre des Fiances a donné le niveau de la dette et la totalité des créances annulées.
De l’utilisation des 4.090 milliards Fcfa
Quant à l’utilisation des ressources du Ppte, Charles Diby, en utilisant un exemple terre-à-terre, a fait remarquer l’argent ne peut être utilisé pour des dépenses immédiats qui n’ont pas d’effet sur le long terme. Selon lui, la Côte d’Ivoire doit montrer sa capacité à gérer l’argent issu de l’allègement. Notamment en faisant des investissements qui profitent dans le long terme. il faut selon lui renforcer les capacités intellectuelles des jeunes ivoiriens pour leur donner des chances d »’avoir des emplois. Abondant dans le même sens, Madani Talla soulignera que la polémique sur une éventuelle augmentation des salaires des fonctionnaires avec le Ppte n’est pas la question qui doit être à, l’ordre du jour. Mais plutôt la bonne utilisation des fonds. La capacité à d’offrir une éducation saine, d’améliorer les conditions de vie via les infrastructures routières et construire des classes. Wayne Camard, du Fmi a révélé qu’un programme triennal sera adopté pour accompagner la Côte d’Ivoire afin qu’elle ne retombe plus dans le cercle de la dette.
Kuyo Anderson
C’était sa première conférence de presse depuis le point d’achèvement de l’Initiative Ppte. Le ministre Charles Diby Koffi, le directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Madani Tall, le représentant résident du Fmi, Wayne Camard et celui de la Banque africaine de développement (Bad), Lamine Zeine, ont animé, hier, une conférence sur l’atteinte du Ppte. A cette occasion l’argentier est revenu sur plusieurs points, notamment les chiffres exacts de l’annulation de la dette. A l’en croire, la dette s’élevait à près de 6.396 milliards Fcfa. Le montant de l’annulation se chiffre à 4.090 milliards Fcfa, dont 946 milliards Fcfa de l’initiative de l’annulation de la dette multilatérale (IADM). Et enfin 3.100 milliards Fcfa environ qui représentent la dette due aux bilatéraux du Club de Paris. Il reste, selon lui, à régler sur une période d’amortissement d’un an 2.214 milliards Fcfa. En ce qui concerne le Club de Londres, il s’agit de créanciers privés. Ces derniers, a-t-il, dit ne font pas d’annulation de créance à sèche. Outre cela, il s’est prononcé sur les créances intérieures
De l’apurement de la dette intérieure
Selon lui « ce sont les factures fictives qui gangrènent l’économie et les finances publiques ». Et que par conséquent, des mesures idoines seront prises pour apurer la dette existante. A mais avant cela, a-t-il insisté, les dettes imaginaires seront identifiées des dettes réelles. « Nous nous sommes engagés à assainir nos fiances publiques et c’est pour cela que nous voulons recenser une dernière fois et faire le point de l’ensemble. On l’a déjà fait une fois, mais à l’époque, quand on a demandé de faire le recensement, l’on s’est retrouvé avec 44 milliards Fcfa. Mais ce sont 4 milliards qui ont été reconnus. Dans ces quatre milliards nous sommes encore en train de vérifier, parce que des gens s’amusent à créer du fictif. Et la brigade anticorruption que nous avons mis en place n a déjà saisi », a dit Charles Diby. Avant d’ajouter qu’une procédure de remboursement sera mise en place pour éponger les dettes reconnues. Parce qu’a-t-il souligné l’Etat veut payer « la vraie et la juste dette ». Outre cela, le ministre des Fiances a donné le niveau de la dette et la totalité des créances annulées.
De l’utilisation des 4.090 milliards Fcfa
Quant à l’utilisation des ressources du Ppte, Charles Diby, en utilisant un exemple terre-à-terre, a fait remarquer l’argent ne peut être utilisé pour des dépenses immédiats qui n’ont pas d’effet sur le long terme. Selon lui, la Côte d’Ivoire doit montrer sa capacité à gérer l’argent issu de l’allègement. Notamment en faisant des investissements qui profitent dans le long terme. il faut selon lui renforcer les capacités intellectuelles des jeunes ivoiriens pour leur donner des chances d »’avoir des emplois. Abondant dans le même sens, Madani Talla soulignera que la polémique sur une éventuelle augmentation des salaires des fonctionnaires avec le Ppte n’est pas la question qui doit être à, l’ordre du jour. Mais plutôt la bonne utilisation des fonds. La capacité à d’offrir une éducation saine, d’améliorer les conditions de vie via les infrastructures routières et construire des classes. Wayne Camard, du Fmi a révélé qu’un programme triennal sera adopté pour accompagner la Côte d’Ivoire afin qu’elle ne retombe plus dans le cercle de la dette.
Kuyo Anderson