Le stock de la dette publique concerné par l’initiative Ppte, évalué en juin dernier, s’élève à 6396 milliards Fcfa. Le montant annulé est de 4090 milliards Fcfa dont l`Initiative d`allégement de la dette multilatérale (Iadm) : 946 milliards FCFA, le reste concerne le Club de Paris, c`est-à-dire les bilatéraux. « Il reste donc à rembourser 2214 milliards Fcfa sur une période assez longue », a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, qui a co-animé une conférence de presse avec les représentants du Fmi, de la Banque mondiale, de la Bad, mardi dernier, à l’auditorium de l’immeuble Sciam.
En ce qui concerne les créanciers privés réunis au sein du Club de Londres, la question est un peu plus délicate, car les privés ne font pas d’annulation, comme nous l’avons écrit hier. Le ministre Diby a indiqué qu’il reste un stock de 1500 milliards Fcfa à régler sur une période de 30 ans.
Rappelons que les accords ont été conclus en avril 2010 et que trois coupons sur six ont déjà été payés sous le régime Gbagbo. « Nous avons commencé à rembourser les trois coupons qui nous restent à payer. Le point d’achèvement nous apporte une certaine crédiprunter sur le marché international à un coût réduit », a-t-il dit.
Sur ce point, le représentant-résident du Fmi, Wayne Camard, recommande la prudence aux autorités ivoiriennes. « Les emprunts supplémentaires doivent être gérés avec prudence », a-t-il dit. Pour lui, la Côte d’Ivoire ne devrait plus aller vers ses créanciers pour régler ses dettes. Elle doit être capable de le faire sur fonds propres.
Pour le représentant de la Banque mondiale, Madani Tall, il était temps de mettre la Côte d’Ivoire au niveau où elle ne devrait pas être pénalisée par le poids de sa dette. Ce qui apporte de l’eau au moulin de ceux qui croient dur comme fer que l’obtention du point d’achèvement est une décision « politique ». « Derrière les chiffres, il y a un travail qui a été fait depuis le point de décision en faveur des pauvres. Par exemple, la distribution gratuite des manuels scolaires, la finalisation du Dsrp, la restauration des voies », a-t-il expliqué.
Le poids de la dette étant réduit, le ministre de l’Economie et des Finances a annoncé le remboursement de la dette intérieure. « Bientôt, nous ferons un audit pour avoir le niveau réel de la dette intérieure. A la fin, nous mettrons en place une procédure d’apurement. Nous voulons payer la vraie dette parce que nous avons découvert des dettes fictives », a-t-il révélé.
J-S Lia
En ce qui concerne les créanciers privés réunis au sein du Club de Londres, la question est un peu plus délicate, car les privés ne font pas d’annulation, comme nous l’avons écrit hier. Le ministre Diby a indiqué qu’il reste un stock de 1500 milliards Fcfa à régler sur une période de 30 ans.
Rappelons que les accords ont été conclus en avril 2010 et que trois coupons sur six ont déjà été payés sous le régime Gbagbo. « Nous avons commencé à rembourser les trois coupons qui nous restent à payer. Le point d’achèvement nous apporte une certaine crédiprunter sur le marché international à un coût réduit », a-t-il dit.
Sur ce point, le représentant-résident du Fmi, Wayne Camard, recommande la prudence aux autorités ivoiriennes. « Les emprunts supplémentaires doivent être gérés avec prudence », a-t-il dit. Pour lui, la Côte d’Ivoire ne devrait plus aller vers ses créanciers pour régler ses dettes. Elle doit être capable de le faire sur fonds propres.
Pour le représentant de la Banque mondiale, Madani Tall, il était temps de mettre la Côte d’Ivoire au niveau où elle ne devrait pas être pénalisée par le poids de sa dette. Ce qui apporte de l’eau au moulin de ceux qui croient dur comme fer que l’obtention du point d’achèvement est une décision « politique ». « Derrière les chiffres, il y a un travail qui a été fait depuis le point de décision en faveur des pauvres. Par exemple, la distribution gratuite des manuels scolaires, la finalisation du Dsrp, la restauration des voies », a-t-il expliqué.
Le poids de la dette étant réduit, le ministre de l’Economie et des Finances a annoncé le remboursement de la dette intérieure. « Bientôt, nous ferons un audit pour avoir le niveau réel de la dette intérieure. A la fin, nous mettrons en place une procédure d’apurement. Nous voulons payer la vraie dette parce que nous avons découvert des dettes fictives », a-t-il révélé.
J-S Lia