ABIDJAN - Quatre militaires fidèles à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ont été inculpés d`"attentat contre la sûreté de l`Etat" pour leur implication présumée dans un projet de putsch que le gouvernement affirme avoir déjoué, a annoncé vendredi la justice militaire.
"Le lieutenant-colonel Katé Gnatoa et trois autres, dont deux sous-officiers, ont été inculpés officiellement jeudi pour attentat contre la sûreté de l`Etat", a déclaré le commissaire du gouvernement (procureur militaire) Ange Kessi lors d`une conférence de presse à Abidjan.
Ces quatre militaires "ont reconnu au cours de leur audition les faits (...) qui leur sont reprochés", a-t-il poursuivi.
Le lieutenant-colonel Gnatoa, ex-membre de la Garde républicaine, "s`était réfugié au Ghana avec de nombreux militaires où ils avaient installé un PC (poste de commandement) pour organiser un complot" visant à "renverser les institutions en place", a affirmé le procureur.
"Des complices sont recherchés et sont sous le coup d`un mandat d`arrêt", a-t-il indiqué, sans plus de précision.
Le gouvernement avait affirmé mi-juin avoir déjoué en mars un projet de putsch préparé par des pro-Gbagbo depuis le Ghana voisin et annoncé l`arrestation du lieutenant-colonel Gnatoa et de plusieurs de ses compagnons.
Une vidéo diffusée sur la télévision publique montrait cet officier proclamant la dissolution des institutions et la création d`un "Conseil pour la souveraineté nationale".
Le parti de l`ex-président, le Front populaire ivoirien (FPI), avait raillé un "coup d`Etat fictif" destiné selon lui à accabler M. Gbagbo, incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis par ses forces durant la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts.
"Le lieutenant-colonel Katé Gnatoa et trois autres, dont deux sous-officiers, ont été inculpés officiellement jeudi pour attentat contre la sûreté de l`Etat", a déclaré le commissaire du gouvernement (procureur militaire) Ange Kessi lors d`une conférence de presse à Abidjan.
Ces quatre militaires "ont reconnu au cours de leur audition les faits (...) qui leur sont reprochés", a-t-il poursuivi.
Le lieutenant-colonel Gnatoa, ex-membre de la Garde républicaine, "s`était réfugié au Ghana avec de nombreux militaires où ils avaient installé un PC (poste de commandement) pour organiser un complot" visant à "renverser les institutions en place", a affirmé le procureur.
"Des complices sont recherchés et sont sous le coup d`un mandat d`arrêt", a-t-il indiqué, sans plus de précision.
Le gouvernement avait affirmé mi-juin avoir déjoué en mars un projet de putsch préparé par des pro-Gbagbo depuis le Ghana voisin et annoncé l`arrestation du lieutenant-colonel Gnatoa et de plusieurs de ses compagnons.
Une vidéo diffusée sur la télévision publique montrait cet officier proclamant la dissolution des institutions et la création d`un "Conseil pour la souveraineté nationale".
Le parti de l`ex-président, le Front populaire ivoirien (FPI), avait raillé un "coup d`Etat fictif" destiné selon lui à accabler M. Gbagbo, incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis par ses forces durant la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts.