Le ministre des Ressources Animales et Halieutiques a rencontré le vendredi 13 juillet 2012, à son cabinet sis à la Caisse de stabilisation au Plateau, les partenaires techniques et financiers dans le cadre de la Nouvelle Alliance de la sécurité alimentaire dont la Côte d’Ivoire fait désormais partie. Il s’agissait pour le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani de remercier lesdits partenaires pour cette confiance et porter à leur attention les nombreux projets conçus par son département.
La Nouvelle Alliance pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition est un engagement conjoint des membres du G8 (France, Usa, Royaume-Uni, Russie, Allemagne, Japon, Italie et Canada), de pays africains partenaires et du secteur privé qui permettra de faire sortir de la pauvreté 50 millions de personnes d’ici dix (10) ans. Cela passe par le biais de la croissance agricole à travers les investissements dans les projets d’ensemble des pays eux-mêmes, l’appel aux capitaux privés ou l’incitation aux innovations. Mme Marie-Noëlle Koyara, représentante de la FAO (Fonds des Nations Unies pour l’alimentation) a souligné au ministre Adjoumani que la dernière réunion du G8 qui s’est tenue les 18 et 19 mai 2012 à Camp David (USA) a d’une part réaffirmé l’importance de la sécurité alimentaire pour le développement, la croissance économique inclusive et la dignité des populations, et d’autre part rajouté la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso aux quatre pays africains (Ghana, Ethiopie, Tanzanie, Mozambique) comme pays pilote de l’Alliance. Quant au ministre Adjoumani, il a indiqué à ces hôtes que le Président Ouattara a déjà pris les dispositions idoines en demandant aux ministères de tutelle (Agriculture, Ressources Animales et Halieutiques, Santé) d’établir le document qui est la matrice devant servir au G8 pour la revue du programme. « Injonction a été donnée pour que ce document soit prêt avant septembre, mois où le G8 sera réuni pour analyse », a indiqué le ministre. Ledit document sera élaboré à partir du Programme national de sécurité alimentaire et de nutrition (PNSAN) et du Programme national d’investissement agricole (PNIA) élaboré en 2009 avec le soutien de la FAO. Le coût du PNIA est estimé à environ 2.002 milliards FCFA. Le ministre Adjoumani a indiqué que d’énormes potentiels ont été identifiés dans le pays. Cependant, il a regretté le fait que sa structure qui est un jeune ministère demeure le parent pauvre de ce programme. « On a besoin du riz pour manger, mais ce riz s’accompagne forcément de poisson ou de viande », a-t-il souligné. La preuve de l’indigence de son ministère, c’est que sur une contribution d’environ 72 milliards de FCFA pour le PNIA, son département n’en reçoit qu’à peine 1 milliard.
Olivier Guédé
La Nouvelle Alliance pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition est un engagement conjoint des membres du G8 (France, Usa, Royaume-Uni, Russie, Allemagne, Japon, Italie et Canada), de pays africains partenaires et du secteur privé qui permettra de faire sortir de la pauvreté 50 millions de personnes d’ici dix (10) ans. Cela passe par le biais de la croissance agricole à travers les investissements dans les projets d’ensemble des pays eux-mêmes, l’appel aux capitaux privés ou l’incitation aux innovations. Mme Marie-Noëlle Koyara, représentante de la FAO (Fonds des Nations Unies pour l’alimentation) a souligné au ministre Adjoumani que la dernière réunion du G8 qui s’est tenue les 18 et 19 mai 2012 à Camp David (USA) a d’une part réaffirmé l’importance de la sécurité alimentaire pour le développement, la croissance économique inclusive et la dignité des populations, et d’autre part rajouté la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso aux quatre pays africains (Ghana, Ethiopie, Tanzanie, Mozambique) comme pays pilote de l’Alliance. Quant au ministre Adjoumani, il a indiqué à ces hôtes que le Président Ouattara a déjà pris les dispositions idoines en demandant aux ministères de tutelle (Agriculture, Ressources Animales et Halieutiques, Santé) d’établir le document qui est la matrice devant servir au G8 pour la revue du programme. « Injonction a été donnée pour que ce document soit prêt avant septembre, mois où le G8 sera réuni pour analyse », a indiqué le ministre. Ledit document sera élaboré à partir du Programme national de sécurité alimentaire et de nutrition (PNSAN) et du Programme national d’investissement agricole (PNIA) élaboré en 2009 avec le soutien de la FAO. Le coût du PNIA est estimé à environ 2.002 milliards FCFA. Le ministre Adjoumani a indiqué que d’énormes potentiels ont été identifiés dans le pays. Cependant, il a regretté le fait que sa structure qui est un jeune ministère demeure le parent pauvre de ce programme. « On a besoin du riz pour manger, mais ce riz s’accompagne forcément de poisson ou de viande », a-t-il souligné. La preuve de l’indigence de son ministère, c’est que sur une contribution d’environ 72 milliards de FCFA pour le PNIA, son département n’en reçoit qu’à peine 1 milliard.
Olivier Guédé
