A Noé, les éléments des Frci qui se livrent à des trafics de toutes sortes, au su et au vu de
tous, ne sont pas du tout disposés à ce soumettre aux contrôles douaniers lors, qu’ils passent
les corridors et les poste de contrôle. Ce qui est arrivé, selon les témoins, le vendredi 11 juillet
dernier au poste de contrôle des douanes à Noé illustre parfaitement les faits. En effet, nous
sources affirment que les éléments des Frci qui font de la contrebande sur l’axe Abidjan Noé
utilisent non plus les véhicules militaires comme par le passé, mais des voitures banaliser,
après les critiques qui les ont couvert de honte dans leurs pratiques mafieuse. Et c’est dans un
de ces véhicules banalisés que les hommes en armes de Ouattara sont arrivés au niveau du
poste des douanes de Noé, ce vendredi-là. Décidé à bien faire son boulot, le commandant de
poste, Yacouba Soro, constatant que les quidams transportaient de la marchandise non
dédouanées, a décidé de confisquer la clé du véhicule pour procéder au contrôle d’usage. Puis
s’est retiré dans son bureau pour entamer la procédure. Mais mal lui en pris. Le Frci au
volant, entré dans une colère parce qu’un «simple chef douanier» a osé le contrarier sur une
route où il est craint de tous depuis le 11 avril 2011, s’est engouffré dans la caserne des Frci à
Noé. D’où il est ressorti bien armé d’un kalache neuve. Avant de foncer vers le bureau du
commandant Yacouba Soro, avec la ferme détermination de lui régler son compte par balles.
Heureusement, l’officier des douanes n’est pas à son bureau. Mais notre Frci ne démord pas.
Il fait une entrée fracassante, arme au point, dans le bureau de son adjoint. Et il le trouve.
Mais, heureusement encore, le commandant Soro que notre ex-rebelle déchaîné menaçait
d’abattre est avec son adjoint et d’autres agents dans le bureau. Et ce sont ces derniers, aidés
de policiers, qui supplient l’élément Frci de laisser la vie sauve au douanier. Humiliés donc,
les agents des douanes de Noé, impuissants face à l’arsenal de guerre des Frci venues, dit-on,
en renfort à leur frère d’armes, n’ont pu que rendre la clé du véhicule chargé de marchandise
de contrebande à l’ancien rebelle qui a nargué toutes les forces de l’ordre et les douanes avant
de quitter les lieux. Et c’est à peine s’il n’a pas sommés les forces régulières de l’ordre de
s’excuser. Non sans mettre quiconque à Noé au défi de tenter d’empêcher son trafic de
marchandises parfois prohibés en le soumettant à des contrôles, à plus forte raison à des droits
de douanes. Ainsi va la République de Ouattara, entre négation des institutions et des lois,
exactions et désordre.
K. Kouassi Maurice
tous, ne sont pas du tout disposés à ce soumettre aux contrôles douaniers lors, qu’ils passent
les corridors et les poste de contrôle. Ce qui est arrivé, selon les témoins, le vendredi 11 juillet
dernier au poste de contrôle des douanes à Noé illustre parfaitement les faits. En effet, nous
sources affirment que les éléments des Frci qui font de la contrebande sur l’axe Abidjan Noé
utilisent non plus les véhicules militaires comme par le passé, mais des voitures banaliser,
après les critiques qui les ont couvert de honte dans leurs pratiques mafieuse. Et c’est dans un
de ces véhicules banalisés que les hommes en armes de Ouattara sont arrivés au niveau du
poste des douanes de Noé, ce vendredi-là. Décidé à bien faire son boulot, le commandant de
poste, Yacouba Soro, constatant que les quidams transportaient de la marchandise non
dédouanées, a décidé de confisquer la clé du véhicule pour procéder au contrôle d’usage. Puis
s’est retiré dans son bureau pour entamer la procédure. Mais mal lui en pris. Le Frci au
volant, entré dans une colère parce qu’un «simple chef douanier» a osé le contrarier sur une
route où il est craint de tous depuis le 11 avril 2011, s’est engouffré dans la caserne des Frci à
Noé. D’où il est ressorti bien armé d’un kalache neuve. Avant de foncer vers le bureau du
commandant Yacouba Soro, avec la ferme détermination de lui régler son compte par balles.
Heureusement, l’officier des douanes n’est pas à son bureau. Mais notre Frci ne démord pas.
Il fait une entrée fracassante, arme au point, dans le bureau de son adjoint. Et il le trouve.
Mais, heureusement encore, le commandant Soro que notre ex-rebelle déchaîné menaçait
d’abattre est avec son adjoint et d’autres agents dans le bureau. Et ce sont ces derniers, aidés
de policiers, qui supplient l’élément Frci de laisser la vie sauve au douanier. Humiliés donc,
les agents des douanes de Noé, impuissants face à l’arsenal de guerre des Frci venues, dit-on,
en renfort à leur frère d’armes, n’ont pu que rendre la clé du véhicule chargé de marchandise
de contrebande à l’ancien rebelle qui a nargué toutes les forces de l’ordre et les douanes avant
de quitter les lieux. Et c’est à peine s’il n’a pas sommés les forces régulières de l’ordre de
s’excuser. Non sans mettre quiconque à Noé au défi de tenter d’empêcher son trafic de
marchandises parfois prohibés en le soumettant à des contrôles, à plus forte raison à des droits
de douanes. Ainsi va la République de Ouattara, entre négation des institutions et des lois,
exactions et désordre.
K. Kouassi Maurice