Siam Marley avec son court-métrage «Babi» et Coulibaly Seydou, auteur de «Fonon, le génie du fer» sont les super lauréats de la sélection nationale du 12ème Clap Ivoire.
Ces deux jeunes réalisateurs qui empochent chacun 500 mille Fcfa en guise de récompense, représenteront la Côte d’Ivoire, respectivement dans les catégories «Fiction» et « Documentaire », lors de la finale de cette compétition interternationale prévue, du 4 au 9 septembre 2012, à Abidjan. C’est ce qui ressort de la délibération du jury rendue publique, hier, à l’auditorium de la Bibliothèque nationale, au Plateau.
Quant à Amena Kouadio pour «Je cours toujours » (Fiction) et Semi Bi Za avec «Mon désir» (Documentaire), ils se sont contentés chacun de 300 mille Fcfa. Les autres, une vingtaine de personnes, ont tout juste reçu des diplômes de participation par tête.
Au nom du jury, Liazéré Elie Kouao a signalé un «niveau est moyen comme l’an dernier » du concours, tout en relevant dans l’ensemble «la richesse des productions» et des « insuffisances techniques». En pensant aux éditions prochaines, l’écrivain-scénariste a fait quelques recommandations. A savoir, organier des ateliers de formation et faire passer à plus de deux, le nombre de représentants nationaux en vue d’encourager la production locale.
Lorsque Paul-Marie Kossonou Koffi, représentant du ministère de la Culture et de la Francophonie, a pris la parole après la projection des films lauréats, c’est pour louer chez tous « la constance dans l’effort pour le repositionnement du cinéma ivoirien » plongé dans la léthargie. En outre, il a déclaré son vœu selon lequel l’espoir de relever tous les défis du cinéma en Côte d’Ivoire soit plus qu’une hypothèse. A la fin de son speech, le conseiller technique de la tutelle a fait remarquer que l’existence de Clap Ivoire est un exemple dans la direction de l’intégration sous-régionale.
Pour Kitia Touré, Clap Ivoire doit vivre dans la mesure où ce concours destiné aux jeunes réalisateurs et techniciens dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel, « est venu suppléer les écoles de cinéma» qui brillent par leur absence sur le sol ivoirien. Ainsi, a confié le directeur de l’Office national de cinéma, une chance est offerte aux lauréats de toutes les éditions précédentes à travers la diffusion prochaine de leur œuvre sur 3 A Télé-Sud et Canal Horizons Overseas.
Jusque-là exclusivement ouvert aux pays de l’Uemoa, a-t-il rappelé, Clap Ivoire a décidé de s’étendre sur les autres pays de la Cedeao. Toutefois, il a précisé que ces derniers, au nombre de 7, ne seront présents à cette 12ème édition qu’en observateurs, en attendant qu’ils entrent en lice dès l’an prochain.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
Ces deux jeunes réalisateurs qui empochent chacun 500 mille Fcfa en guise de récompense, représenteront la Côte d’Ivoire, respectivement dans les catégories «Fiction» et « Documentaire », lors de la finale de cette compétition interternationale prévue, du 4 au 9 septembre 2012, à Abidjan. C’est ce qui ressort de la délibération du jury rendue publique, hier, à l’auditorium de la Bibliothèque nationale, au Plateau.
Quant à Amena Kouadio pour «Je cours toujours » (Fiction) et Semi Bi Za avec «Mon désir» (Documentaire), ils se sont contentés chacun de 300 mille Fcfa. Les autres, une vingtaine de personnes, ont tout juste reçu des diplômes de participation par tête.
Au nom du jury, Liazéré Elie Kouao a signalé un «niveau est moyen comme l’an dernier » du concours, tout en relevant dans l’ensemble «la richesse des productions» et des « insuffisances techniques». En pensant aux éditions prochaines, l’écrivain-scénariste a fait quelques recommandations. A savoir, organier des ateliers de formation et faire passer à plus de deux, le nombre de représentants nationaux en vue d’encourager la production locale.
Lorsque Paul-Marie Kossonou Koffi, représentant du ministère de la Culture et de la Francophonie, a pris la parole après la projection des films lauréats, c’est pour louer chez tous « la constance dans l’effort pour le repositionnement du cinéma ivoirien » plongé dans la léthargie. En outre, il a déclaré son vœu selon lequel l’espoir de relever tous les défis du cinéma en Côte d’Ivoire soit plus qu’une hypothèse. A la fin de son speech, le conseiller technique de la tutelle a fait remarquer que l’existence de Clap Ivoire est un exemple dans la direction de l’intégration sous-régionale.
Pour Kitia Touré, Clap Ivoire doit vivre dans la mesure où ce concours destiné aux jeunes réalisateurs et techniciens dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel, « est venu suppléer les écoles de cinéma» qui brillent par leur absence sur le sol ivoirien. Ainsi, a confié le directeur de l’Office national de cinéma, une chance est offerte aux lauréats de toutes les éditions précédentes à travers la diffusion prochaine de leur œuvre sur 3 A Télé-Sud et Canal Horizons Overseas.
Jusque-là exclusivement ouvert aux pays de l’Uemoa, a-t-il rappelé, Clap Ivoire a décidé de s’étendre sur les autres pays de la Cedeao. Toutefois, il a précisé que ces derniers, au nombre de 7, ne seront présents à cette 12ème édition qu’en observateurs, en attendant qu’ils entrent en lice dès l’an prochain.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
