Elie Hallasou, cadre commercial, entend user de tous les moyens légaux pour confondre son compatriote, Maola Mohamed, qui l’accuse d’extorsion de fonds portant sur la somme de 120 millions fcfa dans une affaire de 264 millions Fcfa. C’est dans ce cadre qu’hier, aux 2 Plateaux, avant le délibéré qui aura lieu le 25 juillet prochain, Elie Hallassou a présenté à la presse un document confidentiel qui, selon lui, est une preuve qui accable son compatriote. «Ce document confidentiel sur lequel je suis tombé qui est un protocole d’accord qu’un des avocats de la partie adverse, Me Blessy le Prince, a envoyé à mon avocat, m’a été remis par le cabinet de la partie adverse mais pas par le biais de l’avocat lui-même», a expliqué Elie Hallassou avant de préciser qu’aucun des deux avocats (son avocat et celui de la partie adverse) ne sait qu’il dispose de ce document.
Ce document «confidentiel» révèle qu’il y a eu un accord entre les deux parties «pour mettre définitivement fin à ce litige». Et d’indiquer que «Monsieur Elie Hallassou a proposé la somme de 50 millions F cfa», là où «Maola propose de lui verser 30 millions Fcfa (qu’il reconnaît lui avoir emprunté) et non 264 millions Fcfa. Sans oublier que, dans cette affaire, Monsieur Maola « accuse Elie Hallassou de lui avoir soutiré la somme de 120 millions Fcfa sous la menace des escadrons de la mort». Mais malgré tout cela, «pour mettre définitivement fin au litige (…) Monsieur Mohamed Maola s’engage de façon irrévocable à payer à Monsieur Elie Elias Hallassou la somme de 50 millions Fcfa». Ce document, selon Elie Hallassou, le conforte dans sa position parce qu’il vient confondre son accusateur. «Comment pouvez-vous comprendre que Maola veuille me payer 50 millions Fcfa alors qu’il dit m’en avoir emprunté que 30 millions Fcfa et payé 120 millions sous pression ? Comment Maola, qui dit être victime d’extorsion de fonds, peut-il en même temps vouloir payer davantage au lieu de réclamer le surplus qu’il aurait payé sous contrainte ?», s’est-il interrogé.
Il a avoué cependant que ce document lui avait été présenté par son avocat, sans toutefois le mettre à sa disposition. «Ces derniers pensaient que j’allais signer sans réfléchir», a-t-il lancé. Mais pour Elie Hallassou, ce document, il ne le signera jamais parce qu’il «est dans la vérité». Ainsi, Elie Hallassou demande que justice soit rendue et que son compatriote subisse la rigueur de la loi pour avoir dit des contrevérités et pour avoir remis des chèques alors qu’il n’en avait pas le droit puisque, selon le rapport de la police économique, la banque a affirmé que les comptes de la société de Moala, Equipro-ci, ont été déclassés en créances douteuses et litigieuses depuis février 2006. Alors qu’Elie Hallassou déclare, lui, avoir prêté de l’argent entre juin 2009 et février 2011. Sur cette affaire, les débats ont eu lieu le 11 juillet en attendant la délibération, le 25 juillet prochain.
Lance Touré
Ce document «confidentiel» révèle qu’il y a eu un accord entre les deux parties «pour mettre définitivement fin à ce litige». Et d’indiquer que «Monsieur Elie Hallassou a proposé la somme de 50 millions F cfa», là où «Maola propose de lui verser 30 millions Fcfa (qu’il reconnaît lui avoir emprunté) et non 264 millions Fcfa. Sans oublier que, dans cette affaire, Monsieur Maola « accuse Elie Hallassou de lui avoir soutiré la somme de 120 millions Fcfa sous la menace des escadrons de la mort». Mais malgré tout cela, «pour mettre définitivement fin au litige (…) Monsieur Mohamed Maola s’engage de façon irrévocable à payer à Monsieur Elie Elias Hallassou la somme de 50 millions Fcfa». Ce document, selon Elie Hallassou, le conforte dans sa position parce qu’il vient confondre son accusateur. «Comment pouvez-vous comprendre que Maola veuille me payer 50 millions Fcfa alors qu’il dit m’en avoir emprunté que 30 millions Fcfa et payé 120 millions sous pression ? Comment Maola, qui dit être victime d’extorsion de fonds, peut-il en même temps vouloir payer davantage au lieu de réclamer le surplus qu’il aurait payé sous contrainte ?», s’est-il interrogé.
Il a avoué cependant que ce document lui avait été présenté par son avocat, sans toutefois le mettre à sa disposition. «Ces derniers pensaient que j’allais signer sans réfléchir», a-t-il lancé. Mais pour Elie Hallassou, ce document, il ne le signera jamais parce qu’il «est dans la vérité». Ainsi, Elie Hallassou demande que justice soit rendue et que son compatriote subisse la rigueur de la loi pour avoir dit des contrevérités et pour avoir remis des chèques alors qu’il n’en avait pas le droit puisque, selon le rapport de la police économique, la banque a affirmé que les comptes de la société de Moala, Equipro-ci, ont été déclassés en créances douteuses et litigieuses depuis février 2006. Alors qu’Elie Hallassou déclare, lui, avoir prêté de l’argent entre juin 2009 et février 2011. Sur cette affaire, les débats ont eu lieu le 11 juillet en attendant la délibération, le 25 juillet prochain.
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