ABIDJAN - L`ONU a condamné vendredi "avec force" l`attaque contre un camp de déplacés dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, qui a fait "sept morts et 13 blessés", et appelé les autorités ivoiriennes à "plus d`efforts" pour assurer la sécurité dans cette région meurtrie.
Dans un communiqué, le représentant spécial des Nations unies dans le pays, Bert Koenders, "condamne avec force lattaque perpétrée par environ 300 individus, vendredi 20 juillet 2012, contre un camp de personnes déplacées à Nahibly (bien: Nahibly), dans la préfecture de Duékoué, qui sest soldée par sept morts et 13 blessés".
Plusieurs sources locales interrogées par l`AFP ont parlé de "neuf morts" découverts dans le camp, attaqué en représailles au meurtre de quatre personnes la nuit précédente à Duékoué.
M. Koenders n`a pas expliqué pourquoi le contingent de Casques bleus chargé de protéger le camp n`avait pu empêcher cette expédition punitive.
Elle a fait fuir "plus de 5.000 personnes" réfugiées, à la suite de la crise postélectorale de 2010-2011, dans ce camp qui a été "détruit en grande partie", a-t-il noté.
"Déplorant cet acte criminel, en violation flagrante du droit humanitaire international", il a souligné, "encore une fois, la gravité de la situation dans louest de la Côte dIvoire".
M. Koenders "en appelle à la responsabilité des autorités nationales et locales de faire plus defforts" pour assurer la sécurité sur place.
L`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) a "immédiatement" renforcé sa présence sur le terrain, a-t-il souligné.
En proie depuis des années à de graves tensions ethniques, l`Ouest reste la région ivoirienne la plus instable plus d`un an après la fin de la crise de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts, dont des centaines à Duékoué et dans sa région.
tmo/mc
Dans un communiqué, le représentant spécial des Nations unies dans le pays, Bert Koenders, "condamne avec force lattaque perpétrée par environ 300 individus, vendredi 20 juillet 2012, contre un camp de personnes déplacées à Nahibly (bien: Nahibly), dans la préfecture de Duékoué, qui sest soldée par sept morts et 13 blessés".
Plusieurs sources locales interrogées par l`AFP ont parlé de "neuf morts" découverts dans le camp, attaqué en représailles au meurtre de quatre personnes la nuit précédente à Duékoué.
M. Koenders n`a pas expliqué pourquoi le contingent de Casques bleus chargé de protéger le camp n`avait pu empêcher cette expédition punitive.
Elle a fait fuir "plus de 5.000 personnes" réfugiées, à la suite de la crise postélectorale de 2010-2011, dans ce camp qui a été "détruit en grande partie", a-t-il noté.
"Déplorant cet acte criminel, en violation flagrante du droit humanitaire international", il a souligné, "encore une fois, la gravité de la situation dans louest de la Côte dIvoire".
M. Koenders "en appelle à la responsabilité des autorités nationales et locales de faire plus defforts" pour assurer la sécurité sur place.
L`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) a "immédiatement" renforcé sa présence sur le terrain, a-t-il souligné.
En proie depuis des années à de graves tensions ethniques, l`Ouest reste la région ivoirienne la plus instable plus d`un an après la fin de la crise de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts, dont des centaines à Duékoué et dans sa région.
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