PARIS- Le président ivoirien Alassane Ouattara a remercié jeudi François Hollande pour l`annulation de la dette de son pays à l`égard de la France, les deux chefs d`Etat se félicitant de leurs bonnes relations.
M. Ouattara a été reçu pour la première fois par le président Hollande. A l`issue de leur entretien d`une heure et quart, les deux présidents se sont exprimés devant la presse dans la cour de l`Elysée.
"Monsieur le président, je voulais vous remercier parce que nous avons signé avec le ministre des Finances avant hier (mardi) une annulation de la dette de la Côte d`Ivoire à l`égard de la France de 99,5%, c`est-à-dire plus de 3 milliards d`euros", a déclaré M. Ouattara.
"Cela va nous permettre de renforcer les investissements dans les secteurs sociaux et je voudrais vous dire un grand merci", a-t-il ajouté.
M. Hollande a remercié à son tour, en plaisantant, M. Ouattara pour "ne pas avoir oublié les 0,5%" de la dette non annulés.
"Nous voulons que la France et l`Afrique aient un partenariat dans la transparence et dans le respect" et "avec des principes qui sont ceux que nous posons dans les relations avec tous les pays du monde, c`est-à-dire la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le respect des droits de l`Homme", a également affirmé le chef de l`Etat.
Auparavant, les deux présidents s`étaient félicité de leur échange "tout à fait fructueux", au cours desquels ont également été évoquées "les perspectives de la coopération bilatérale franco-ivoirienne dans les années à venir", selon un communiqué de l`Elysée publié peu après.
Selon la même source, l`accord d`annulation de dette (signé par les ministres des Finances le 24 juillet, en présence du président Ouattara), "prépare la signature du contrat de désendettement-développement" (C2D).
Sur 20 ans, 2,85 milliards d`euros seront affectés à des projets de développement dans "l`éducation, la formation, l`emploi, la santé, l`agriculture, le développement rural et la biodiversité, le développement urbain et l`eau, et les infrastructures de transports".
Autre sujet abordé: la situation intérieure ivoirienne, la réconciliation en Côte d`Ivoire étant en panne plus d`un an après la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011, quelque 3.000 morts), et l`intervention de la force française Licorne qui avait permis l`installation de M. Ouattara, élu face à l`ancien président Laurent Gbagbo.
Selon l`Elysée, le Président Hollande a "salué l`implication personnelle du Président ivoirien dans la restauration de la sécurité sur l`ensemble du territoire ainsi que dans la réforme de l`armée".
Il a également évoqué avec lui "la question de la réconciliation nécessaire entre les Ivoiriens, qui passe par le dialogue, la lutte contre l`impunité et la justice". A cet égard, le renforcement de l`Etat de droit et du système judiciaire en Côte d`Ivoire fera aussi partie des priorités de la coopération bilatérale", assure la présidence française.
Enfin, la situation au Mali a été abordée.
Le président Ouattara, qui préside actuellement la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), a dit espérer une résolution des Nations Unies "dans les tout prochains jours" pour "une éventuelle intervention militaire".
Le président Hollande a réaffirmé que "dans le cadre d`une résolution du conseil des Nations-Unies, nous appuierons ce que les Africains auront eux-mêmes décidé".
M. Ouattara a été reçu pour la première fois par le président Hollande. A l`issue de leur entretien d`une heure et quart, les deux présidents se sont exprimés devant la presse dans la cour de l`Elysée.
"Monsieur le président, je voulais vous remercier parce que nous avons signé avec le ministre des Finances avant hier (mardi) une annulation de la dette de la Côte d`Ivoire à l`égard de la France de 99,5%, c`est-à-dire plus de 3 milliards d`euros", a déclaré M. Ouattara.
"Cela va nous permettre de renforcer les investissements dans les secteurs sociaux et je voudrais vous dire un grand merci", a-t-il ajouté.
M. Hollande a remercié à son tour, en plaisantant, M. Ouattara pour "ne pas avoir oublié les 0,5%" de la dette non annulés.
"Nous voulons que la France et l`Afrique aient un partenariat dans la transparence et dans le respect" et "avec des principes qui sont ceux que nous posons dans les relations avec tous les pays du monde, c`est-à-dire la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le respect des droits de l`Homme", a également affirmé le chef de l`Etat.
Auparavant, les deux présidents s`étaient félicité de leur échange "tout à fait fructueux", au cours desquels ont également été évoquées "les perspectives de la coopération bilatérale franco-ivoirienne dans les années à venir", selon un communiqué de l`Elysée publié peu après.
Selon la même source, l`accord d`annulation de dette (signé par les ministres des Finances le 24 juillet, en présence du président Ouattara), "prépare la signature du contrat de désendettement-développement" (C2D).
Sur 20 ans, 2,85 milliards d`euros seront affectés à des projets de développement dans "l`éducation, la formation, l`emploi, la santé, l`agriculture, le développement rural et la biodiversité, le développement urbain et l`eau, et les infrastructures de transports".
Autre sujet abordé: la situation intérieure ivoirienne, la réconciliation en Côte d`Ivoire étant en panne plus d`un an après la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011, quelque 3.000 morts), et l`intervention de la force française Licorne qui avait permis l`installation de M. Ouattara, élu face à l`ancien président Laurent Gbagbo.
Selon l`Elysée, le Président Hollande a "salué l`implication personnelle du Président ivoirien dans la restauration de la sécurité sur l`ensemble du territoire ainsi que dans la réforme de l`armée".
Il a également évoqué avec lui "la question de la réconciliation nécessaire entre les Ivoiriens, qui passe par le dialogue, la lutte contre l`impunité et la justice". A cet égard, le renforcement de l`Etat de droit et du système judiciaire en Côte d`Ivoire fera aussi partie des priorités de la coopération bilatérale", assure la présidence française.
Enfin, la situation au Mali a été abordée.
Le président Ouattara, qui préside actuellement la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), a dit espérer une résolution des Nations Unies "dans les tout prochains jours" pour "une éventuelle intervention militaire".
Le président Hollande a réaffirmé que "dans le cadre d`une résolution du conseil des Nations-Unies, nous appuierons ce que les Africains auront eux-mêmes décidé".