PARIS - Le président ivoirien Alassane Ouattara a condamné jeudi, lors d`une visite à Paris, les violences dans l`ouest de son pays, à Duékoué, qu`il a qualifiées "d`actes criminel" et promis que la justice passerait.
"Duékoué a commencé par un acte criminel que je condamne, l`acte criminel a provoqué la révolte de la population qui est allée détruire un camp de réfugiés, je condamne cela également", a déclaré M. Ouattara interrogé par la presse à l`issue d`un entretien à l`Elysée avec le président François Hollande.
Le 20 juillet, au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont été tuées dans un camp de déplacés de l`ouest de la Côte d`Ivoire détruit en représailles à la mort de cinq personnes dans un quartier de Duékoué, sur fonds de conflit entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara
"J`ai mis en place une commission d`enquête, j`attends les résultats, et tous ceux qui seront reconnus comme ayant contribué directement ou indirectement à ces actes seront transférés devant la justice", a assuré le président ivoirien alors que le Front populaire ivoirien (FPI), parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, a accusé mercredi l`armée d`avoir pris part à cette attaque meurtrière.
"Il n`y aura plus d`impunité en Côte d`Ivoire, c`est terminé", a promis M. Ouattara.
Il a affirmé sa volonté d`aboutir à "la réconciliation", en panne dans son pays plus d`un an après la crise post-électorale de 2011.
"Je tiens à la réconciliation, j`ai proposé au FPI de participer au gouvernement, ils n`ont pas accepté de participer aux élections législatives, ça n`a pas été le cas, j`espère qu`ils participeront aux élections locales communales et régionales", a affirmé le chef de l`Etat ivoirien.
"Nous devons prêcher le pardon (...) faire en sorte que la Côte d`Ivoire soit un pays apaisé, j`y travaille, toutes mes déclarations vont dans ce sens et je continue de tendre la main au FPI", a-t-il a dit.
"La déstabilisation ne peut pas aboutir, c`est par la démocratie, par la politique que notre pays pourra se développer", a aussi plaidé le dirigeant ivoirien.
swi/mat/mru
"Duékoué a commencé par un acte criminel que je condamne, l`acte criminel a provoqué la révolte de la population qui est allée détruire un camp de réfugiés, je condamne cela également", a déclaré M. Ouattara interrogé par la presse à l`issue d`un entretien à l`Elysée avec le président François Hollande.
Le 20 juillet, au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont été tuées dans un camp de déplacés de l`ouest de la Côte d`Ivoire détruit en représailles à la mort de cinq personnes dans un quartier de Duékoué, sur fonds de conflit entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara
"J`ai mis en place une commission d`enquête, j`attends les résultats, et tous ceux qui seront reconnus comme ayant contribué directement ou indirectement à ces actes seront transférés devant la justice", a assuré le président ivoirien alors que le Front populaire ivoirien (FPI), parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, a accusé mercredi l`armée d`avoir pris part à cette attaque meurtrière.
"Il n`y aura plus d`impunité en Côte d`Ivoire, c`est terminé", a promis M. Ouattara.
Il a affirmé sa volonté d`aboutir à "la réconciliation", en panne dans son pays plus d`un an après la crise post-électorale de 2011.
"Je tiens à la réconciliation, j`ai proposé au FPI de participer au gouvernement, ils n`ont pas accepté de participer aux élections législatives, ça n`a pas été le cas, j`espère qu`ils participeront aux élections locales communales et régionales", a affirmé le chef de l`Etat ivoirien.
"Nous devons prêcher le pardon (...) faire en sorte que la Côte d`Ivoire soit un pays apaisé, j`y travaille, toutes mes déclarations vont dans ce sens et je continue de tendre la main au FPI", a-t-il a dit.
"La déstabilisation ne peut pas aboutir, c`est par la démocratie, par la politique que notre pays pourra se développer", a aussi plaidé le dirigeant ivoirien.
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