En visitant La grande muraille de Chine, la place Tian’an men, le Musée de l’armée enterrée et bien d’autres sites, on se rend bien compte de la grandeur de la civilisation chinoise et de la diversité de sa culture. En général, dans les relations entre les Etats, notamment au terme de conflits, l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs et subie par les vaincus. On en veut pour preuves, de pans entiers de l’histoire africaine, avec ses légendes, mythes et épopées, ont été, pour la plupart, ensevelis dans les tréfonds de l’oubli. Pour les besoins d’une cause inavouée. A contrario, la Chine ou l’Empire du Milieu, nonobstant, les colonisations connues sous le Japon, notamment avec le Traité de Shimonoseki le 17 avril 1895, et avec l’impérialisme allemand, français, russe et anglais, n’a pas vu son histoire et sa marche altérées par ces impasses. Bien plus, son parcours n’a pas été réécrit, comme c’est bien souvent le cas pour ceux qui ont perdu la guerre. Ils perdent aussi leur mémoire, asséchée, sinon desséchée. En dépit de toutes les adversités et les occupations temporaires, la Chine ne s’est pas laissé aliéner. Par ses penseurs, par le nationalisme et le patriotisme de son peuple, elle a résisté, au sens noble du terme. L’expression de cette ténacité se trouve forger dans la Grande Muraille construite durant des siècles, détruite et reconstruite, dans cette logique de protection et de volonté de rester soi-même. L’histoire de la Chine Populaire n’est donc pas à trouver dans les livres faits avec d’intentions malsaines et intéressées, mais dans tous les monuments de grande envergure, avec l’historique et surtout dans le pèlerinage sur la Grande Muraille, Great Wall, où des écriteaux et des propos séculaires, relatent le parcours tumultueux et riche de l’Empire du Milieu.
B N
B N