L’édition spéciale du Grand prix africain du cinéma, de la télévision et des Tic (Gpac) sera lancée ce mois d’août 2012. Le jeudi 26 juillet dernier, le Directeur général du Gpac, par ailleurs réalisateur, Arentès de Bonalii a réuni, dans le cadre du Grand prix, les professionnels du cinéma à l’occasion d’un colloque aux II Plateaux. «Création et gestion d’entreprises de media» et «Economie du cinéma» a été le thème développé par Mel Hugues Valéry, consultant en marketing stratégique et intelligence économique. L’objectif, a-t-il dit, a été de mettre à la disposition des participants, des fondamentaux de la création d’une entreprise et de renforcer les capacités.
Une initiative qui a été saluée par les participants à l’heure où le cinéma ivoirien connaît un balbutiement avec le risque d’être phagocyté par les productions extérieures. Les cinéastes, scénaristes, acteurs, réalisateurs et producteurs sont convenus de la nécessité de se donner la main au sein d’un Groupement d’intérêt économique (Gie) afin de constituer un marché important face à la concurrence déloyale et booster la production. Le colloque a permis d’enseigner aux uns et autres que le cinéma est un business. Ainsi, pour plus d’efficacité, le réalisateur Fadika Kramo Laciné, par ailleurs vice-président de la Chambre nationale du cinéma a invité au professionnalisme, à la spécialisation et à la formation. Parce que, dit-il, un réalisateur est à la fois scénariste, acteur, producteur et producteur. «Nous sommes au four et au moulin. Comment faire pour fructifier son entreprise ? Nous sommes dans une certaine folie qui fait que le cinéma est inorganisé. Nous avons besoin d’organiser notre cinématographie car tous les maux du cinéma africain sont les mêmes», a-t-il soutenu. L’acteur Koné Soungalo appelle pour sa part à une sensibilisation et une auto-éducation. «Il faut se prendre au séreux. Tant que nous serons à ce stade, nous ne pourrons concurrencer le Nigeria», a-t-il fait remarquer. Pour une meilleure organisation, le Directeur général du Gpac, Arentès de Bonalii a invité au regroupement. «C’est une industrie cinématographique qu’il faut mettre en place», a-t-il traduit l’enjeu. Selon lui, le Gpac prévoit récompenser les meilleurs cinéastes de la décennie en Côte d’Ivoire dont Timité Bassori. Une quinzaine de cinéastes seront à l’occasion faits ambassadeurs du Gpac. Il sera aussi mis en place l’Académie africaine des médias dont les membres pourraient être Maurice Bandaman, Yao Norbert Etranny, Fadiga Kramo, Thérèse Taba.
Koné Saydoo
Une initiative qui a été saluée par les participants à l’heure où le cinéma ivoirien connaît un balbutiement avec le risque d’être phagocyté par les productions extérieures. Les cinéastes, scénaristes, acteurs, réalisateurs et producteurs sont convenus de la nécessité de se donner la main au sein d’un Groupement d’intérêt économique (Gie) afin de constituer un marché important face à la concurrence déloyale et booster la production. Le colloque a permis d’enseigner aux uns et autres que le cinéma est un business. Ainsi, pour plus d’efficacité, le réalisateur Fadika Kramo Laciné, par ailleurs vice-président de la Chambre nationale du cinéma a invité au professionnalisme, à la spécialisation et à la formation. Parce que, dit-il, un réalisateur est à la fois scénariste, acteur, producteur et producteur. «Nous sommes au four et au moulin. Comment faire pour fructifier son entreprise ? Nous sommes dans une certaine folie qui fait que le cinéma est inorganisé. Nous avons besoin d’organiser notre cinématographie car tous les maux du cinéma africain sont les mêmes», a-t-il soutenu. L’acteur Koné Soungalo appelle pour sa part à une sensibilisation et une auto-éducation. «Il faut se prendre au séreux. Tant que nous serons à ce stade, nous ne pourrons concurrencer le Nigeria», a-t-il fait remarquer. Pour une meilleure organisation, le Directeur général du Gpac, Arentès de Bonalii a invité au regroupement. «C’est une industrie cinématographique qu’il faut mettre en place», a-t-il traduit l’enjeu. Selon lui, le Gpac prévoit récompenser les meilleurs cinéastes de la décennie en Côte d’Ivoire dont Timité Bassori. Une quinzaine de cinéastes seront à l’occasion faits ambassadeurs du Gpac. Il sera aussi mis en place l’Académie africaine des médias dont les membres pourraient être Maurice Bandaman, Yao Norbert Etranny, Fadiga Kramo, Thérèse Taba.
Koné Saydoo