Nombreux sont ces intellectuels Ivoiriens qui ont abandonné leur pays, pour monnayer leur talent ailleurs. De ces cadres, ce sont des illustres personnalités du monde du livre, tels que Tanella Boni, Amadou Koné et bien d’autres qui se sont expatriées. Une question se pose : à quand leur retour ?
Lors de son dernier passage à Abidjan pour la dédicace de son livre intitulé ‘’La reine Pokou’’, nous avons posé la question à Véronique Tadjo de savoir quand est-ce qu’elle reviendrait au bercail définitivement. « Très bientôt, je rentrerai ». Nous a-t-elle dit. Véronique Tadjo, née le 21 juillet 1955 à Paris, mais élevée à Abidjan, est une écrivaine ivoirienne auteur de poèmes, de romans et d`ouvrages pour la jeunesse qu`elle illustre elle-même. Après avoir séjourné longtemps au Kenya et en Angleterre, elle vit aujourd`hui en Afrique du Sud, où elle dirige depuis 2007 le Département de Français de l`Université du Witwatersrand à Johannesburg1. Elle est lauréate du Grand prix littéraire d`Afrique noire en 2005. Une autre Ivoirienne, Suzanne Tanella Boni, est une écrivaine née à Abidjan le 1er janvier 1954. Elle a fait des études supérieures à Toulouse et à Paris (Université Paris IV). Professeur de philosophie à l’Université de Cocody à Abidjan, elle est poète, romancière, nouvelliste et critique. Elle écrit également des livres pour enfants. En 2005, elle reçoit le Prix Ahmadou Kourouma2 pour son roman ‘’Matins de couvre-feu’’. Mais voilà, depuis des années maintenant, elle s’est expatriée de la mère patrie. L’auteur du célébrissime ‘’les Frasques d’Ebinto’’, Amadou Koné, figure dans cette liste d’intellectuels qui sont allés monnayer leur savoir-faire ailleurs. Et pourtant, il est considéré comme le plus doué. En octobre 1977, Amadou Koné est recruté au Département des Lettres Modernes de l’Université de Cocody comme Maître-assistant. Il y enseigne la littérature africaine, les rapports entre la littérature orale et la littérature africaine écrite et le roman français du XIXe siècle. En 1980, il est inscrit sur la liste d’aptitude des maîtres-assistants professeurs du CAMES (Comité Africain et Malgache de l`Enseignement Supérieur). Après la soutenance de sa thèse de Doctorat d’Etat à Limoges, sous la direction de Jean-Marie Grassin, il est inscrit sur la liste des Maîtres de conférences du CAMES en 1988. En 1990, il quitte l’Université d’Abidjan pour l’Allemagne, grâce à une bourse de recherche de la Fondation Alexander-Humboldt. En 1992, il arrive aux États-Unis et commence une nouvelle carrière comme Associate professor puis Full professor of French and Francophone African Studies, à Tulane University, à La Nouvelle Orléans (USA). Depuis 1997, Amadou Koné enseigne la littérature, la culture et l’histoire africaines à Georgetown University, à Washington D.C. C’est une autre grande valeur de la littérature ivoirienne et de l’Intelligentsia qui doit impérativement revenir pour contribuer à la reconstruction de la nouvelle Côte d’Ivoire.
MAURYTH GBANE
Lors de son dernier passage à Abidjan pour la dédicace de son livre intitulé ‘’La reine Pokou’’, nous avons posé la question à Véronique Tadjo de savoir quand est-ce qu’elle reviendrait au bercail définitivement. « Très bientôt, je rentrerai ». Nous a-t-elle dit. Véronique Tadjo, née le 21 juillet 1955 à Paris, mais élevée à Abidjan, est une écrivaine ivoirienne auteur de poèmes, de romans et d`ouvrages pour la jeunesse qu`elle illustre elle-même. Après avoir séjourné longtemps au Kenya et en Angleterre, elle vit aujourd`hui en Afrique du Sud, où elle dirige depuis 2007 le Département de Français de l`Université du Witwatersrand à Johannesburg1. Elle est lauréate du Grand prix littéraire d`Afrique noire en 2005. Une autre Ivoirienne, Suzanne Tanella Boni, est une écrivaine née à Abidjan le 1er janvier 1954. Elle a fait des études supérieures à Toulouse et à Paris (Université Paris IV). Professeur de philosophie à l’Université de Cocody à Abidjan, elle est poète, romancière, nouvelliste et critique. Elle écrit également des livres pour enfants. En 2005, elle reçoit le Prix Ahmadou Kourouma2 pour son roman ‘’Matins de couvre-feu’’. Mais voilà, depuis des années maintenant, elle s’est expatriée de la mère patrie. L’auteur du célébrissime ‘’les Frasques d’Ebinto’’, Amadou Koné, figure dans cette liste d’intellectuels qui sont allés monnayer leur savoir-faire ailleurs. Et pourtant, il est considéré comme le plus doué. En octobre 1977, Amadou Koné est recruté au Département des Lettres Modernes de l’Université de Cocody comme Maître-assistant. Il y enseigne la littérature africaine, les rapports entre la littérature orale et la littérature africaine écrite et le roman français du XIXe siècle. En 1980, il est inscrit sur la liste d’aptitude des maîtres-assistants professeurs du CAMES (Comité Africain et Malgache de l`Enseignement Supérieur). Après la soutenance de sa thèse de Doctorat d’Etat à Limoges, sous la direction de Jean-Marie Grassin, il est inscrit sur la liste des Maîtres de conférences du CAMES en 1988. En 1990, il quitte l’Université d’Abidjan pour l’Allemagne, grâce à une bourse de recherche de la Fondation Alexander-Humboldt. En 1992, il arrive aux États-Unis et commence une nouvelle carrière comme Associate professor puis Full professor of French and Francophone African Studies, à Tulane University, à La Nouvelle Orléans (USA). Depuis 1997, Amadou Koné enseigne la littérature, la culture et l’histoire africaines à Georgetown University, à Washington D.C. C’est une autre grande valeur de la littérature ivoirienne et de l’Intelligentsia qui doit impérativement revenir pour contribuer à la reconstruction de la nouvelle Côte d’Ivoire.
MAURYTH GBANE
