La communauté internationale et les populations ivoiriennes ont encore en mémoire, l’arrivée au pouvoir de Ouattara le 11 avril 2011. Les bombardements de la coalition Onuci-Licorne l’ont bien entendu, aidé à s’installer au palais présidentiel. Les ex-rebelles aujourd’hui reconverties en Frci, les Dozos et les nombreux supplétifs des activistes du Rdr ont joué à leur tour, les exterminateurs des milliers de pro-Gbagbo. Plus d’un an après, la mort est toujours le quotidien des Ivoiriens. Les proches du Président Laurent Gbagbo ne sont plus les seules victimes de la monstruosité humaine des dozos et Frci. Le citoyen lambda où qu’il se trouve en Côte d’Ivoire, est devenu une proie très facile pour les chiens de guerre du régime. Leur marque de fabrique, ce sont les enlèvements, les massacres, les braquages, les assassinats etc. À Duekoué et bien avant ailleurs, les dozos et Frci ont massacré des populations parties se réfugier dans un camp à Nahibly. Femmes, hommes, jeunes et vieillards ont été passés à la guillotine, certains ont été brulés vifs. La haine dans le cœur, la bande armée de Ouattara et de Soro ont tué, brûlé vives, éventré des centaines de personnes le vendredi 20 juillet 2012, à Duekoué. Sous le regard complice et observateur des soldats de l’Onuci. Sans oublier l’implication injustifiée du préfet de Duekoué. Les coupables de ces tueries, sont retournés chez eux sans être inquiétés par les autorités qui les connaissent très bien. Le pouvoir parle de mener des enquêtes pour arrêter les auteurs de ces massacres. Une manière de se moquer de l’intelligence des Ivoiriens. Car depuis bientôt un an qu’il est au pouvoir, Ouattara n’a jamais osé mettre aux arrêts les Frci ou dozos qui ont commis des actes meurtriers auparavant. Les cas de Sikensi, d’Arrah et bien d’autres témoignent de l’impunité dont jouissent les tueurs d’Ivoiriens. Le mercredi 1er août 2012, des dozos ont encore tué une personne et blessé plusieurs autres pour des banalités à Sinfra. Le sang a encore coulé par la faute des hommes qui ont porté Ouattara au pouvoir en avril 2011. Le constat qui se dégage, c’est que tuer un homme est devenu un fait banal sous le régime Ouattara. Les Ivoiriens qui souffrent terriblement de cette crise commencée en 2002, sont confrontés aujourd’hui à des hommes armés partout en Côte d’Ivoire. Ces mercenaires étrangers et hommes du régime actuel détiennent encore des armes en quantité pour martyriser les populations, notamment celles proches du président Laurent Gbagbo. Dans les moindres coins et recoins du pays, les dozos et Frci enlèvent et assassinent impunément d’innocentes personnes. Les parents des victimes ne peuvent pas se plaindre dans un tribunal. Car le pouvoir protège les auteurs des tueries. Un climat de terreur est installé par le régime à travers ces actes criminels commis par les dozos et Frci. Le but étant de diriger de mains de fer une Côte d’Ivoire où les opinions contradictoires ne sont pas les bienvenues. Ce qui est révoltant, c’est que les massacres de paisibles populations se répètent et s’intensifient depuis plus d’un an. Et rien ne change. Tout paraît normal aux yeux des autorités politiques. Pendant ce temps, nombreux sont les Ivoiriens qui meurent au Sud, au Nord, à l’Ouest, au Centre, à l’Est. Assommés par la grande paupérisation, les Ivoiriens sont décimés comme de petits animaux par cette horde de tueurs aux ordres malheureusement des autorités de ce pays. Qui prétendent vouloir instaurer un Etat démocratique et républicain. Piteusement, cela semble se faire avec les armes. Pour le plus grand malheur des Ivoiriens, qui ne demandent qu’à vivre et à jouir pleinement des fruits de leurs labeurs. Ce régime se plait dans ce climat. Les Frci et dozos à la solde du pouvoir, tuent et tuent. Et les Ivoiriens meurent sans que justice ne soit rendue aux victimes et à leurs parents. Pendant ce temps, les chefs religieux, les organisations de défense de droits de l’Homme, la communauté internationale avec en tête l’Onuci ne lèvent pas le petit doigt pour menacer, condamner et sanctionner par des mesures concrètes, Ouattara et son armée d’analphabètes. Jusqu’à quand cette situation va-t-elle perdurer ?
Fabrice Tété
Fabrice Tété