La réduction des frais d’inscription proposés par le conseil des universités a rencontré l’adhésion de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Même si elle émet quelques réserves.
Suspendue par le président de la République quelques jours seulement après sa publication, la nouvelle grille tarifaire des inscriptions à l’université proposée par le Conseil des universités a connu un ajustement, consécutivement au conseil des ministres du mercredi 8 août. Fixés alors à 100.000 FCFA, les frais d’inscription de la première année à la licence ont été rabaissés à 30.000 FCFA. Soit une réduction substantielle de 70% saluée par les premiers intéressés, c’est-à-dire, les étudiants. « Nous sommes des enfants de pauvres. Nous nous réjouissons donc des efforts fournis par le gouvernement pour ramener les frais d’inscription à une proportion plus ou moins supportable. Cela témoigne de la volonté du président de la République d’aider les parents d’élèves et assurer l’école à tous », a apprécié Mian Augustin, secrétaire général de la FESCI qui, bien que renvoyé de l’université, jouit encore de son titre de au sein de la FESCI. Toutefois, la joie des étudiants, à l’en croire, est mitigée. Le responsable du syndicat estudiantin, au nom de la base, a donc dit attendre plus du gouvernement. Autrement dit, un autre allègement qui garantirait un tarif plus souple. « C’est une bonne initiative, mais on pensait qu’ils allaient ramener le montant à 20.000 FCFA ».Au-delà de cette doléance, la FESCI plaide pour une application décalée de la mesure. A partir de l’année prochaine, notamment. En cause, le pouvoir d’achat encore trop faible des parents au lendemain de la grave grise postélectorale qui a flagellé la Côte d’Ivoire. Soucieuse du renouveau de l’école ivoirienne, la FESCI, selon le SG, dit s’inscrire dans la logique d’une rentrée apaisée et réussie. C’est pourquoi, elle appelle de tous ses vœux la tenue d’un séminaire multipartite, sous la conduite des ministères de l’Enseignement, pour poser, sans faux-fuyants, un vrai diagnostic de l’école. « Au-delà de la question du prix, il faut que tous les partenaires de l’école aient leur mot à dire. On doit se parler pour adopter la conduite à tenir désormais. Ça nous tient à cœur», a insisté Mian Augustin. La rentrée universitaire 2012-2013 est fixée au 3 septembre prochain.
MARTIAL GALE
Suspendue par le président de la République quelques jours seulement après sa publication, la nouvelle grille tarifaire des inscriptions à l’université proposée par le Conseil des universités a connu un ajustement, consécutivement au conseil des ministres du mercredi 8 août. Fixés alors à 100.000 FCFA, les frais d’inscription de la première année à la licence ont été rabaissés à 30.000 FCFA. Soit une réduction substantielle de 70% saluée par les premiers intéressés, c’est-à-dire, les étudiants. « Nous sommes des enfants de pauvres. Nous nous réjouissons donc des efforts fournis par le gouvernement pour ramener les frais d’inscription à une proportion plus ou moins supportable. Cela témoigne de la volonté du président de la République d’aider les parents d’élèves et assurer l’école à tous », a apprécié Mian Augustin, secrétaire général de la FESCI qui, bien que renvoyé de l’université, jouit encore de son titre de au sein de la FESCI. Toutefois, la joie des étudiants, à l’en croire, est mitigée. Le responsable du syndicat estudiantin, au nom de la base, a donc dit attendre plus du gouvernement. Autrement dit, un autre allègement qui garantirait un tarif plus souple. « C’est une bonne initiative, mais on pensait qu’ils allaient ramener le montant à 20.000 FCFA ».Au-delà de cette doléance, la FESCI plaide pour une application décalée de la mesure. A partir de l’année prochaine, notamment. En cause, le pouvoir d’achat encore trop faible des parents au lendemain de la grave grise postélectorale qui a flagellé la Côte d’Ivoire. Soucieuse du renouveau de l’école ivoirienne, la FESCI, selon le SG, dit s’inscrire dans la logique d’une rentrée apaisée et réussie. C’est pourquoi, elle appelle de tous ses vœux la tenue d’un séminaire multipartite, sous la conduite des ministères de l’Enseignement, pour poser, sans faux-fuyants, un vrai diagnostic de l’école. « Au-delà de la question du prix, il faut que tous les partenaires de l’école aient leur mot à dire. On doit se parler pour adopter la conduite à tenir désormais. Ça nous tient à cœur», a insisté Mian Augustin. La rentrée universitaire 2012-2013 est fixée au 3 septembre prochain.
MARTIAL GALE
