La Côte d'Ivoire a vibré au son d'un nom durant ces Jeux Olympiques de Londres. Murielle Ahouré, l'Ivoirienne, sortie de nulle part, a rivalisé d'ardeur avec des adversaires de grand calibre, malgré un écart considérable d'expérience.
«Le manque d'expérience a été mon handicap ». Ce sont les propos de Murielle Ahouré, après son échec aux 200 mètres, ce mercredi soir. Echec à relativiser, vu l'intelligence de course de l'Ivoirienne. Elle aura sublimé ses adversaires par un démarrage spectaculaire. Aux 100 mètres, elle surclasse ses adversaires pendant les 60 premiers mètres, avant de subir la rage des Shelly-Anne Frazer. Explosive au démarrage, Murielle Ahouré s'est offert une place en finale du 200 mètres. 6ème au finish de cette empoignade, la fille du général Doué Mathias ne se laisse pas prendre par le découragement. « Je ne suis pas déçue », affirme-t-elle. Au contraire, l'Ivoirienne se permet de faire des projections sur l'avenir. « Je n'ai que 25 ans et je suis fière d'avoir participé à ces jeux de Londres. C'est mon premier JO et je pense avoir appris beaucoup de choses. C'est le manque de compétition qui est mon handicap. Toutes mes adversaires ont participé à de grands tournois d'athlétisme. Je reviendrai très bientôt et on verra », a-t-elle promis. On peut le dire tout net, une championne vient de naître en Côte d'Ivoire. Elle qui a déjà brillé à Istanbul (Turquie), lors du championnat du monde en salle.
L'implication de l'Etat pour garantir des médailles aux athlètes
Usain Bolt, Alyson Félix, ces champions se sont imposés, non pas par leur nom, mais par le travail et l'implication de leur pays dans le sport, et singulièrement dans l'athlétisme. L'implication de l'Etat ivoirien devient de ce fait un droit pour les athlètes. Promouvoir le sport à l'école, comme l'a initié le ministère des Sports et des Loisirs, doit être la priorité du gouvernement. Egalement, dégager des moyens pour les athlètes ivoiriens. En Jamaïque, les autorités, avec l'appui d'une marque déposée, ont construit une piste d'athlétisme répondant aux normes internationales. C'est dans ce local que l'homme le plus rapide du monde, Usain Bolt, s'entraine. Aux Etats-Unis, les étudiants sportifs sont entièrement pris en charge par le gouvernement. L'Etat ivoirien doit suivre cet exemple en investissant dans la formation de ses athlètes. Murielle Ahouré et Méité Ben Youssef, qui vivent aux Etats-Unis, pourront alors valoir des lauriers à la Côte d'Ivoire.
MAURYTH. G
«Le manque d'expérience a été mon handicap ». Ce sont les propos de Murielle Ahouré, après son échec aux 200 mètres, ce mercredi soir. Echec à relativiser, vu l'intelligence de course de l'Ivoirienne. Elle aura sublimé ses adversaires par un démarrage spectaculaire. Aux 100 mètres, elle surclasse ses adversaires pendant les 60 premiers mètres, avant de subir la rage des Shelly-Anne Frazer. Explosive au démarrage, Murielle Ahouré s'est offert une place en finale du 200 mètres. 6ème au finish de cette empoignade, la fille du général Doué Mathias ne se laisse pas prendre par le découragement. « Je ne suis pas déçue », affirme-t-elle. Au contraire, l'Ivoirienne se permet de faire des projections sur l'avenir. « Je n'ai que 25 ans et je suis fière d'avoir participé à ces jeux de Londres. C'est mon premier JO et je pense avoir appris beaucoup de choses. C'est le manque de compétition qui est mon handicap. Toutes mes adversaires ont participé à de grands tournois d'athlétisme. Je reviendrai très bientôt et on verra », a-t-elle promis. On peut le dire tout net, une championne vient de naître en Côte d'Ivoire. Elle qui a déjà brillé à Istanbul (Turquie), lors du championnat du monde en salle.
L'implication de l'Etat pour garantir des médailles aux athlètes
Usain Bolt, Alyson Félix, ces champions se sont imposés, non pas par leur nom, mais par le travail et l'implication de leur pays dans le sport, et singulièrement dans l'athlétisme. L'implication de l'Etat ivoirien devient de ce fait un droit pour les athlètes. Promouvoir le sport à l'école, comme l'a initié le ministère des Sports et des Loisirs, doit être la priorité du gouvernement. Egalement, dégager des moyens pour les athlètes ivoiriens. En Jamaïque, les autorités, avec l'appui d'une marque déposée, ont construit une piste d'athlétisme répondant aux normes internationales. C'est dans ce local que l'homme le plus rapide du monde, Usain Bolt, s'entraine. Aux Etats-Unis, les étudiants sportifs sont entièrement pris en charge par le gouvernement. L'Etat ivoirien doit suivre cet exemple en investissant dans la formation de ses athlètes. Murielle Ahouré et Méité Ben Youssef, qui vivent aux Etats-Unis, pourront alors valoir des lauriers à la Côte d'Ivoire.
MAURYTH. G