Depuis la dernière et unique médaille olympique de Gabriel Tiacoh en 1984, les éditions passent et se ressemblent pour les athlètes ivoiriens engagés pour les Jeux Olympiques. Pour ces 30e olympiades de Londres, les Ivoiriens avaient espoir de revivre l’exploit de Gabriel Tiacoh avec Murielle Ahouré sur les 100 et 200 m dames. Mais cet espoir a fait place au désespoir avec les deux finales manquées de la ‘’flèche ivoirienne’’ sur les 100m et 200m. Où elle a terminé respectivement 7e (11s00) et 6e (22s 57) loin derrière la Jamaïcaine Fraser-Pryce Shelly-Ann et l’Américaine Félix Allyson. Les Ivoiriens ne reviendront pas (en attendant l’entrée en lice de Gbagbi Ruth en taekwondo ce vendredi) avec une médaille olympique. Si la Côte d’Ivoire a fait un fiasco à Londres, Murielle Ahouré aura eu le mérite d’être allée loin dans cette compétition. Pour ses premiers pas aux Jeux Olympiques, l’Ivoirienne a rivalisé d’ardeur avec les grandes sprinteuses du monde. Elle y a cru et s’est donné les moyens d’arriver loin. Mais son inexpérience a joué en sa défaveur. «Je suis satisfaite de mes Jeux. J’ai réussi à disputer les deux finales des courses dans lesquelles j’étais engagée. J’ai manqué d’expérience. Vous savez, c’est la première fois que je prenais part à une compétition de telle envergure. Je vais faire le vide dans ma tête et me préparer pour les Mondiaux», a-t-elle indiqué sur RFI. Si Murielle Ahouré a donné le meilleur d’elle-même pour disputer ces deux finales, tel n’est pas le cas pour Meité Ben Youssef, René-Philippe Kouassi, Koné Roméo Kinapeya, Brou Kouassi, Tanoh Béni. Ces derniers n’ont pas fait mieux que Murielle Ahouré. Meité Ben Youssef est toutefois arrivé en demi-finale au 100m hommes, avant de signer un forfait pour les demi-finales au 200m suite à une blessure. Les autres ont tout simplement «participé pour participer», comme l’indique Pierre de Coubertin, le père des Jeux Olympiques modernes. La Côte d’Ivoire gagnerait à mieux préparer les Jeux Olympiques de Rio en 2016 pour espérer avoir ne serait-ce qu’une médaille.
Deux athlètes ivoiriens ont fui
Brou Kouassi Franck et Touré Assita, deux nageurs ivoiriens présents aux JO de Londres 2012, ont pris la poudre d’escampette dans la nuit du mercredi 8 août 2012. C’est hier matin que leur encadreur N’guessan Frédéric, entraîneur national adjoint, a constaté leur absence et en a informé le président du CNO-Civ, le Général Lansana Palenfo qui a aussitôt joint au téléphone le président de la Fédération ivoirienne de natation et sauvetage, Vremen Serge Yvon, resté à Abidjan. «Leur encadreur a constaté qu’ils n’étaient pas dans leur différente chambre. Ils ont plié bagages», a précisé hier le président Vremen Serge Yvon. Ces deux athlètes ivoiriens présents à Londres sur invitation, ont nagé sans convaincre. Et pour faire sensation, ils ont décidé de suivre le mauvais exemple des athlètes camerounais dont sept avaient pris la clé des champs des jours plus tôt à Londres. Nous y reviendrons.
Annoncia S
Deux athlètes ivoiriens ont fui
Brou Kouassi Franck et Touré Assita, deux nageurs ivoiriens présents aux JO de Londres 2012, ont pris la poudre d’escampette dans la nuit du mercredi 8 août 2012. C’est hier matin que leur encadreur N’guessan Frédéric, entraîneur national adjoint, a constaté leur absence et en a informé le président du CNO-Civ, le Général Lansana Palenfo qui a aussitôt joint au téléphone le président de la Fédération ivoirienne de natation et sauvetage, Vremen Serge Yvon, resté à Abidjan. «Leur encadreur a constaté qu’ils n’étaient pas dans leur différente chambre. Ils ont plié bagages», a précisé hier le président Vremen Serge Yvon. Ces deux athlètes ivoiriens présents à Londres sur invitation, ont nagé sans convaincre. Et pour faire sensation, ils ont décidé de suivre le mauvais exemple des athlètes camerounais dont sept avaient pris la clé des champs des jours plus tôt à Londres. Nous y reviendrons.
Annoncia S
