Le syndicat national des enseignants du primaire public de Côte d’Ivoire (Sneppci) sort enfin de son long sommeil en sonnant à compter de ce jour, la reprise de sa lutte syndicale, plus d’un an après la prise du pouvoir par Alassane Ouattara. Cela aux côtés d’autres syndicats du secteur éducation/ formation qui depuis le 11 avril 2011, ne cessent de multiplier des initiatives pour contraindre le pouvoir à respecter ses engagements. « Dès lundi prochain (aujourd’hui), nous reprendrons notre marche » a lancé samedi dernier Gnélou Paul, SG de cette organisation syndicale, à la faveur du 39ème congrès de ce syndicat dont le Palais de la Culture de Treichville a abrité les travaux. La priorité de celui-ci, a-t-il annoncé est le paiement par le pouvoir des nouveaux salaires des enseignants. Précisément l’application du décret 2009-208 du 29 juin 2009, portant fixation des échelles de traitement liée au profil de carrière pour le paiement de la seconde moitié du reclassement et de la bonification indiciaire. Les autres combats syndicaux à venir a-t-il averti, portent sur le paiement de l’indemnité contributive au logement avec rappel du reliquat y afférent ; le paiement de la dotation en carburant des conseillers pédagogiques au titre de l’année scolaire 2008-2009 ; le paiement des indemnités de directeurs d’écoles, de maîtres d’application et de maîtres de CM2 au titre des années scolaires 2010-2011 et 2011-2012 ; la réparation de l’injustice faite aux institutrices directrices des écoles maternelles dans le paiement de leur indemnité de fonction ; la poursuite du paiement du rappel du CAP 1988-1992 ; la transformation de la fonction de directeur d’école en emploi ; le relèvement du niveau des indemnités de maîtres d’application et de maîtres de CM2 ; le relèvement du montant de l’indemnité de logement des conseillers pédagogiques.
Ce réveil brutal de ce syndicat intervient à un moment où le Sneppci enregistre une baisse du nombre de ses militants et est suspecté par d’autres syndicats frères de rouler pour le pouvoir. Les griefs qui lui sont faits portent sur sa passivité et son mutisme sur des sujets brûlants de l’heure, notamment celui du paiement de la seconde moitié des effets financiers du reclassement promis par le pouvoir après l’obtention du point d’achèvement Pays pauvres très endettés (PPTE) et jusque là non tenu.. Gnélou Paul a été réélu pour un dernier mandat de trois ans.
Charles Bédé
Ce réveil brutal de ce syndicat intervient à un moment où le Sneppci enregistre une baisse du nombre de ses militants et est suspecté par d’autres syndicats frères de rouler pour le pouvoir. Les griefs qui lui sont faits portent sur sa passivité et son mutisme sur des sujets brûlants de l’heure, notamment celui du paiement de la seconde moitié des effets financiers du reclassement promis par le pouvoir après l’obtention du point d’achèvement Pays pauvres très endettés (PPTE) et jusque là non tenu.. Gnélou Paul a été réélu pour un dernier mandat de trois ans.
Charles Bédé