Ils ont décidé d’attaquer lâchement des postes et des camps des forces républicaines de Côte d’Ivoire pour créer un sentiment d’insécurité généralisée et freiner la relance économique ainsi que la renaissance de la Côte d’Ivoire. Les militaires pro-Gbagbo exilés au Ghana depuis la fin de la crise postélectorale, c’est d’eux qu’il s’agit, ont dans leur viseur, le district d’Abidjan et sa banlieue, l’Ouest et l’est du pays. Pour atteindre leur objectif, ils ont mis en place, selon une source bien informée, une stratégie de convoyage de combattants et d’armes sur la ville d’Abidjan. Avec l’attaque du poste des FRCI à Moossou, ce plan concocté pour noircir le tableau sécuritaire en Côte d’Ivoire et même attenter à la vie des soldats, des personnalités, a été, en effet, éventé. De quoi s’agit-il ? Notre source informe que les miliciens et mercenaires libériens basés dans le camp de réfugiés ivoiriens au Ghana, plus précisément à ‘’Bundumburra’’ à une vingtaine de Km de la capitale Accra, une fois sur le territoire ivoirien, ne passent plus par la ville de Noé, mais empruntent les eaux pour se retrouver à Assainie. De là, des soldats ivoiriens exerçant dans l’armée, disons des taupes, se chargent de leur positionnement pour les attaques. En effet, notre informateur au fait des manœuvres subversives, révèle que les armes de guerre cachées en son temps à Azureti-village sont démontées et rangées dans le bas des paniers de crabes et de poissons avec également des minutions pour atterrir à Bassam et à Abidjan. Les villes à attaquer sont désignées par les coordonnateurs des opérations depuis Accra. La même organisation d’infiltration des combattants et des armes est utilisée dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Là encore, des militaires fidèles à l’ancien président, Laurent Gbagbo, des mercenaires libériens et des miliciens qui ont trouvé refuge au Libéria sont mis à contribution par les ennemis de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il apparait nécessaire que les autorités militaires redoublent de vigilance afin de contrer les assauts contre les positions et les camps des FRCI. Au quel cas, les déstabilisateurs arriveront à plonger les populations ivoiriennes dans la psychose permanente et décourager les investisseurs qui frappent à la porte de la Côte d’Ivoire. Les opérations de sécurisation doivent permettre à débusquer les auteurs et commanditaires des attaques pour ramener la quiétude au sein des populations.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara