x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 16 août 2012 | Le Mandat

La Cour rejette l’exception de compétence : Gbagbo sera bel et bien jugé

© Le Mandat
Justice: Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale
Photo: M. Laurent Koudou Gbagbo lors de l’audience de comparution initiale devant la CPI le 5 décembre 2011
La Chambre préliminaire I de la CPI rejette l’exception d’incompétence soulevée par la défense du Président. En clair, la Cpi estime qu'elle peut juger l’ex- Président Gbagbo. Donc le procès de l’ex-Chef de l’Etat aura bel et bien lieu à une date que se fixée par la Cour.
Initialement prévue pour le 18 juin, puis fixée au 13 août dernier, à la demande de la défense, l’audience de confirmation des charges de l’ex-président Laurent Gbagbo a été reportée. Pour évaluer l’état de santé de Laurent Gbagbo. Après l’examen des experts médicaux de la Cpi. Hier dans une décision, la Chambre préliminaire I de la Cpi a rejeté aussi toute responsabilité dans «les violations des droits fondamentaux» de l’ex président ivoirien durant sa période de détention à Korhogo, entre le 15 avril et le 29 novembre 2011 présentée par son avocat principal, Me Emmanuel Altit. La nouvelle date de l’audience de confirmation ou de non-confirmation des charges contre Laurent Gbagbo, n’a toujours pas été fixée. Cependant si une nouvelle date est fixée, La Cour pourrait exempter Laurent Gbagbo d'assister à l'audience de confirmation des charges qui pèsent contre lui. Elle s’est alors déclarée ainsi compétente pour juger M. Gbagbo, si le verdict relatif à l’audience de confirmation ou non des charges contre lui, le tenait coupable des violences qui ont fait plus de 3.000 morts durant la crise postélectorale. Selon un document principal, signé de la procureure de la Cpi, la gambienne, Fatou Bensouda, Laurent Gbagbo a planifié, ordonné et mis en œuvre un déchaînement de violences avec l'aide de son entourage immédiat, dont Simone Gbagbo, Charles Blé Goudé, le leader des Jeunes patriotes, des représentants politiques et de hauts dirigeants militaires. «Il s'est servi de l'appareil de l'État ivoirien, y compris des Forces de défense et de sécurité (FDS), renforcées par des miliciens et des mercenaires... Il a régulièrement rencontré ses commandants pour orchestrer l'exécution de cette politique et a ordonné aux forces pro-Gbagbo de mener des attaques contre des manifestants civils », peut-on lire dans le rapport. Selon ce document, les forces favorables à Laurent Gbagbo ont pris pour cible les habitants des quartiers d'Abidjan notamment Abobo, Adjamé, Koumassi et Treichville) - peuplés de ressortissants du Nord, du Centre et des autres pays ouest-africains - considérés comme des bastions d'Alassane Ouattara.

PATRICK N’GUESSAN
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ