La traque aux assaillants se poursuit après l‘attaque lundi dernier, du poste frontalier de Pékambly. Bien que depuis ce jour, les choses aient été rapidement prises en mains par les FRCI.
Selon nos sources, l’armée procède en ce moment même à une vaste opération de pacification de toute cette frontière avec le Libéria. Un militaire qui fait partie des éléments partis en renfort de Man et que nous avons interrogé, indique que d’autres renforts sont également arrivés de Danané. Une source civile jointe dans la ville, confirme effectivement la « forte présence des militaires » à Toulepleu. « Surtout du côté de la frontière », précise-t-elle. L’armée libérienne participerait également aux opérations de sécurisation sur son sol, de sources concordantes.
La traque s’est avérée payante du côté libérien. Puisque six (06) assaillants auraient été arrêtés. Sur place, les nombreuses ONG humanitaires du système des Nations Unies qui opèrent dans la région et qui avaient déserté du fait de cette attaque sont de retour, rapporte une source. Il en est de même pour de nombreuses populations qui avaient rejoint les villes voisines de Bloléquin, Zouan-Hounien et Danané, dès les premiers tirs de rafale. « Les stations d’essence sont ouvertes, les gares retrouvent leur train-train quotidien, le commerce a repris», rapporte notre source qui ajoute que la frontière avec le Libéria est « entièrement bouclée » par l’armée ivoirienne. Cette attaque intervient à un moment où la frontière avec le Libéria se trouve fermée. D’après un journaliste de la radio locale, un intense campagne de sensibilisation est en ce moment menée pour encourager les populations qui ont fui à revenir : « Nous sensibilisons les parents sur place pour ne pas qu’il regagne la forêt et ceux qui sont partis à revenir et à quitter la forêt pour ne pas qu’ils soient confondus aux assaillants. Parce que en ce moment, une vaste opération de ratissage est en cours par l’armée », indique ce confrère qui note également le retour de l’accalmie : “Les populations sont en place”. Si la sécurité est revenue, les rumeurs ont, elles, fait place à l’insécurité engendrée par cette attaque. Ainsi dans l’après-midi du mardi 14 Août de folles rumeurs s’étaient emparées de toute la ville de Toulepleu et au-delà, faisant état d’une nouvelle attaque de la sous préfecture de Bakoubly par les assaillants après leur déconvenue. Cette énième rumeur, selon un des habitants de Toulepleu a failli provoquer un nouvel exode des populations, n’eut été le démenti formel des autorités. La frontière ouest demeure poreuse parce que longue de 600 km et à cause de la forêt dense qui rend les opérations de sécurisation difficile de ce côté. Mais aussi la longue guerre civile au Libéria a contribué à la rendre vulnérable.
Rahoul Sainfort (Correspondant régional)
Selon nos sources, l’armée procède en ce moment même à une vaste opération de pacification de toute cette frontière avec le Libéria. Un militaire qui fait partie des éléments partis en renfort de Man et que nous avons interrogé, indique que d’autres renforts sont également arrivés de Danané. Une source civile jointe dans la ville, confirme effectivement la « forte présence des militaires » à Toulepleu. « Surtout du côté de la frontière », précise-t-elle. L’armée libérienne participerait également aux opérations de sécurisation sur son sol, de sources concordantes.
La traque s’est avérée payante du côté libérien. Puisque six (06) assaillants auraient été arrêtés. Sur place, les nombreuses ONG humanitaires du système des Nations Unies qui opèrent dans la région et qui avaient déserté du fait de cette attaque sont de retour, rapporte une source. Il en est de même pour de nombreuses populations qui avaient rejoint les villes voisines de Bloléquin, Zouan-Hounien et Danané, dès les premiers tirs de rafale. « Les stations d’essence sont ouvertes, les gares retrouvent leur train-train quotidien, le commerce a repris», rapporte notre source qui ajoute que la frontière avec le Libéria est « entièrement bouclée » par l’armée ivoirienne. Cette attaque intervient à un moment où la frontière avec le Libéria se trouve fermée. D’après un journaliste de la radio locale, un intense campagne de sensibilisation est en ce moment menée pour encourager les populations qui ont fui à revenir : « Nous sensibilisons les parents sur place pour ne pas qu’il regagne la forêt et ceux qui sont partis à revenir et à quitter la forêt pour ne pas qu’ils soient confondus aux assaillants. Parce que en ce moment, une vaste opération de ratissage est en cours par l’armée », indique ce confrère qui note également le retour de l’accalmie : “Les populations sont en place”. Si la sécurité est revenue, les rumeurs ont, elles, fait place à l’insécurité engendrée par cette attaque. Ainsi dans l’après-midi du mardi 14 Août de folles rumeurs s’étaient emparées de toute la ville de Toulepleu et au-delà, faisant état d’une nouvelle attaque de la sous préfecture de Bakoubly par les assaillants après leur déconvenue. Cette énième rumeur, selon un des habitants de Toulepleu a failli provoquer un nouvel exode des populations, n’eut été le démenti formel des autorités. La frontière ouest demeure poreuse parce que longue de 600 km et à cause de la forêt dense qui rend les opérations de sécurisation difficile de ce côté. Mais aussi la longue guerre civile au Libéria a contribué à la rendre vulnérable.
Rahoul Sainfort (Correspondant régional)