La rumeur, notamment celle de mouvements et d’éventuelles attaques généralisées est la chose la mieux partagée, aujourd’hui dans le camp de l’ancien président Laurent Gbagbo, au Front populaire ivoirien (FPI). Depuis un moment, les proches de ce parti, assurément pour se faire peur, annoncent une série d’attaques qui en réalité, n’ont jamais été effectives. Des mouvements annoncés aussi bien à Taï que dans le reste du grand ouest n’ont jamais eu lieu. L’attaque de Pekambly a été amplifiée par ces derniers qui ont annoncé un exode massif des populations. Il n’en est rien, selon une source civile sur place. Il en est de même pour les couvre-feux maintes fois annoncés à Yopougon et dans certaines autres communes d’Abidjan dans leur milieu. En dehors des actions sporadiques menées ça et là, le plan de déstabilisation annoncé par les frontistes n’a jamais pu prospérer. La rumeur des attaques est devenue leur lot quotidien alors que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire(FRCI) sont en état d’alerte maximale et par ailleurs prêtes à intervenir à la moindre occasion. Dans ce méli-mélo, il importe que les populations doublent de vigilance pour ne pas se laisser chaque fois distraire par ces chants de sirène et les rumeurs à n’en point finir. Cela s’impose au moment où, avec le président de la République, Ouattara Alassane, la Côte d’Ivoire est au travail et que rien ne peut estomper l’élan de cette dynamique.
COULIBALY Zoumana
COULIBALY Zoumana