Le poste frontalier de Pekambly a été récupéré par les FRCI, dans la soirée du vendredi dernier. Un renfort des FRCI a mis en déroute les assaillants venus de l’autre côté de la rive. Une énième attaque, qui a fini par donner une idée des auteurs de ces attaques, comme le révèlent les enquêtes et les arrestations après ces incursions. Le point commun de ses agresseurs, est qu’ils sont pour la plupart des ex-miliciens et mercenaires ayant combattus aux côtés des hommes de Laurent Gbagbo. Lesquels depuis leur échec se sont, pour les uns retrouvés au Libéria et pour les autres fondus parmi les populations de Yopougon. C’est d’ailleurs de ces deux endroits que viennent toutes les agressions contre les positions des FRCI. Notamment à Yopougon au post d’observation situé entre SIDECI et Niangon et plus précisément en face de Gbinta un sous-quartier réputé être le bastion des miliciens pro-Gbagbo. Ce poste, faut il le rappeler, a été attaqué à deux reprises. La dernière étant intervenue dans la nuit du 4 au5 août. De sources concordantes, c’est de ce quartier que se préparent toutes les attaques sur les positions des FRCI à Abidjan. Dans le même élan, les autres activistes, qui se sont retranchés au Libéria, mènent de temps en temps des incursions sur le territoire ivoirien. On se rappelle de l’attaque contre les Casques bleus à Taï, une attaque qui fait 7 tués dans le rang des soldats de la paix. Du coup, ces deux zones se présentent comme le ventre mou du système sécuritaire des FRCI. Pour ne pas donner cette impression, les FRCI, depuis quelques jours, de sources militaires sont passées à l’offensive. Yopougon, selon des informations est bouclées. Les perquisitions et les fouilles de véhicules portent déjà des fruits. Des armes, de sources militaires, auraient été saisies, en grand nombre, chez des familles à Yopougon.
TL
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