Les élections locales, à savoir, les régionales et les municipales, resteront couplées. Mais leur date a été décalée à février et mars 2013 prochains. C’est, du moins, les informations qui nous sont parvenues, hier. Les motifs de cet ajournement ? Ils sont de deux ordres.
Le premier tiendrait au souci exprimé par la communauté internationale de voir ces élections locales, appelées élections de développement, regrouper toutes les chapelles politiques de l’échiquier. Notamment, le Front populaire ivoirien (Fpi). Ce parti, on le sait, a boycotté les législatives de décembre 2011 et menace déjà clairement de ne pas prendre part aux futurs scrutins. Par ce report, il s’agit donc, pour le Gouvernement, de donner toute sa chance au dialogue Républicain engagé par le Premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou Jeannot avec la trentaine de partis politiques du pays, dont le Fpi.
Le second motif du décalage serait directement lié aux attaques récentes à Abidjan et dans sa banlieue. Le climat d’insécurité qu’elles provoquent serait jugé impropre à l’organisation saine d’élections. Nous avions déjà annoncé la tenue, pour le premier trimestre de 2013, de ces deux scrutins jumelés. Mais récemment, nous avions cru savoir que les autorités maintenaient la décision de les organiser en novembre 2012, comme le réclamait la Commission électorale indépendante (Cei). Aux dernières nouvelles, c’est l’option du report qui est retenu, dans une perspective volontariste de décrisper le jeu politique.
Benoit HILI
Le premier tiendrait au souci exprimé par la communauté internationale de voir ces élections locales, appelées élections de développement, regrouper toutes les chapelles politiques de l’échiquier. Notamment, le Front populaire ivoirien (Fpi). Ce parti, on le sait, a boycotté les législatives de décembre 2011 et menace déjà clairement de ne pas prendre part aux futurs scrutins. Par ce report, il s’agit donc, pour le Gouvernement, de donner toute sa chance au dialogue Républicain engagé par le Premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou Jeannot avec la trentaine de partis politiques du pays, dont le Fpi.
Le second motif du décalage serait directement lié aux attaques récentes à Abidjan et dans sa banlieue. Le climat d’insécurité qu’elles provoquent serait jugé impropre à l’organisation saine d’élections. Nous avions déjà annoncé la tenue, pour le premier trimestre de 2013, de ces deux scrutins jumelés. Mais récemment, nous avions cru savoir que les autorités maintenaient la décision de les organiser en novembre 2012, comme le réclamait la Commission électorale indépendante (Cei). Aux dernières nouvelles, c’est l’option du report qui est retenu, dans une perspective volontariste de décrisper le jeu politique.
Benoit HILI