Abidjan - Les procédures d’exécution des mandats d’arrêt contre des exilés ivoiriens proches de l’ex-président Laurent Gbagbo vivant au Ghana vont connaitre une "accélération", lors d’une conférence de presse à son cabinet.
Profitant d’une récente visite au Ghana pour prendre part aux obsèques de l’ancien président de ce pays, John Atta Mils, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, et son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, "ont décidé d’accélérer les choses (mandats d’arrêt contre les pro-Gbagbo)", a expressément révélé M. Duncan, annonçant, pour bientôt, de "nouveaux dispositifs militaires à la frontière Est " de la Côte d’Ivoire, en collaboration avec les autorités ghanéennes.
" Les ivoiriens peuvent dormir tranquillement", a assuré Daniel Kablan Duncan, faisant observer que le processus d’exécution de ces mandats d’arrêt devra se conformer aux procédures en vigueur au Ghana, dont le nouveau président, John Dramani Mahama, est attendu le 7 août à Abidjan, pour une visite officielle.
Plusieurs cadres proches de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, exilés dans les pays de la sous-région, notamment le Ghana, le Togo, après la chute de leur mentor le 11 avril 2011, sont visés par des mandats d’arrêt internationaux émis par le gouvernement ivoirien à leur encontre.
Le 11 juin, un ancien ministre de la Défense sous le régime Gbagbo, Moïse Lida Kouassi, a été arrêté à Lomé par les autorités togolaises, puis extradé à Abidjan, pour tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire.
Charles Blé Goudé, ex-chef des jeunes patriotes pro-Gbagbo, Damana Pikass, l’une des figures de proue de l’ancien pouvoir, et Koné Katinan, actuel porte-parole de L’ex-chef de l’Etat, tous vivant au Ghana, sont également sous le coup de mandats d’arrêt.
Le Ghana n’a pas encore extradé de proche de Laurent Gbagbo vers la Côte d’Ivoire, en dépit des mandats d’arrêt. Le gouvernement ivoirien accuse les exilés ivoiriens vivant dans ce pays voisin d’être à la base d’attaques perpétrées ces derniers mois contre l’armée de Côte d’Ivoire par des inconnus, qui ont fait des dizaines de morts.
Le chef de la diplomatie ivoirienne, qui faisait le point des activités diplomatiques du gouvernement ces trois derniers mois, a également annoncé la présence de deux bataillons dans l’ouest ivoirien, en vue de renforcer la sécurisation de la frontière avec le Libéria.
Profitant d’une récente visite au Ghana pour prendre part aux obsèques de l’ancien président de ce pays, John Atta Mils, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, et son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, "ont décidé d’accélérer les choses (mandats d’arrêt contre les pro-Gbagbo)", a expressément révélé M. Duncan, annonçant, pour bientôt, de "nouveaux dispositifs militaires à la frontière Est " de la Côte d’Ivoire, en collaboration avec les autorités ghanéennes.
" Les ivoiriens peuvent dormir tranquillement", a assuré Daniel Kablan Duncan, faisant observer que le processus d’exécution de ces mandats d’arrêt devra se conformer aux procédures en vigueur au Ghana, dont le nouveau président, John Dramani Mahama, est attendu le 7 août à Abidjan, pour une visite officielle.
Plusieurs cadres proches de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, exilés dans les pays de la sous-région, notamment le Ghana, le Togo, après la chute de leur mentor le 11 avril 2011, sont visés par des mandats d’arrêt internationaux émis par le gouvernement ivoirien à leur encontre.
Le 11 juin, un ancien ministre de la Défense sous le régime Gbagbo, Moïse Lida Kouassi, a été arrêté à Lomé par les autorités togolaises, puis extradé à Abidjan, pour tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire.
Charles Blé Goudé, ex-chef des jeunes patriotes pro-Gbagbo, Damana Pikass, l’une des figures de proue de l’ancien pouvoir, et Koné Katinan, actuel porte-parole de L’ex-chef de l’Etat, tous vivant au Ghana, sont également sous le coup de mandats d’arrêt.
Le Ghana n’a pas encore extradé de proche de Laurent Gbagbo vers la Côte d’Ivoire, en dépit des mandats d’arrêt. Le gouvernement ivoirien accuse les exilés ivoiriens vivant dans ce pays voisin d’être à la base d’attaques perpétrées ces derniers mois contre l’armée de Côte d’Ivoire par des inconnus, qui ont fait des dizaines de morts.
Le chef de la diplomatie ivoirienne, qui faisait le point des activités diplomatiques du gouvernement ces trois derniers mois, a également annoncé la présence de deux bataillons dans l’ouest ivoirien, en vue de renforcer la sécurisation de la frontière avec le Libéria.