C’est comme si on leur établissait une pièce d’identité. Les armes de la police nationale sont marquées, depuis hier, sur initiative de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères (Comnat). Chaque arsenal porte le logo de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), le code du pays (ici, CI), les initiales du corps (PN pour la police) et le numéro proprement dit.
Cette opération, a expliqué Anzian Kouadja, secrétaire exécutif adjoint de la Comnat, permet d’assurer un meilleur contrôle des armes. Une fois marqué, a-t-il poursuivi, l’arsenal est associé au nom de son propriétaire dans une base de données. Ce qui permet d’éviter le trafic des armements en évitant que le légal approvisionne l’illicite. En clair, a ajouté capitaine Ahou Madeleine, chargée de l’armement à la police nationale, le marquage permet de tracer l’arme et de remonter à son utilisateur d’origine en cas de problème. Elle a révélé que même si les inscriptions étaient effacées par un quelconque procédé, il est possible de les retrouver grâce à une technologie à la disposition des spécialistes.
L’officier de police a informé que des missions se rendront à l’intérieur du pays pour identifier les armes des agents. Avant cette cérémonie, la Comnat a procédé au lancement de la formation des formateurs de la gendarmerie et des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) sur le marquage des armes. Pour le président de la Comnat, Désiré Adjoussou, la lutte contre les armes légères est un défi pour la Côte d’Ivoire depuis le coup d’Etat de 99. «C’est un impératif pour la Côte d’Ivoire de garantir la sécurité par la maîtrise et le contrôle des armes légères», a-t-il argumenté.
Bamba KI
Cette opération, a expliqué Anzian Kouadja, secrétaire exécutif adjoint de la Comnat, permet d’assurer un meilleur contrôle des armes. Une fois marqué, a-t-il poursuivi, l’arsenal est associé au nom de son propriétaire dans une base de données. Ce qui permet d’éviter le trafic des armements en évitant que le légal approvisionne l’illicite. En clair, a ajouté capitaine Ahou Madeleine, chargée de l’armement à la police nationale, le marquage permet de tracer l’arme et de remonter à son utilisateur d’origine en cas de problème. Elle a révélé que même si les inscriptions étaient effacées par un quelconque procédé, il est possible de les retrouver grâce à une technologie à la disposition des spécialistes.
L’officier de police a informé que des missions se rendront à l’intérieur du pays pour identifier les armes des agents. Avant cette cérémonie, la Comnat a procédé au lancement de la formation des formateurs de la gendarmerie et des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) sur le marquage des armes. Pour le président de la Comnat, Désiré Adjoussou, la lutte contre les armes légères est un défi pour la Côte d’Ivoire depuis le coup d’Etat de 99. «C’est un impératif pour la Côte d’Ivoire de garantir la sécurité par la maîtrise et le contrôle des armes légères», a-t-il argumenté.
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